Les sages-femmes peuvent recevoir, sous certaines conditions, une prime télématique (liée à l’utilisation d’outils ou de logiciels informatiques) pour l’année 2023. Une demande doit être introduite entre le 8 juillet et le 31 octobre 2024.
Cette prime télématique, montant forfaitaire de 800 €, est accordée annuellement aux sages-femmes qui remplissent certaines conditions dans le cadre de l’e-santé. Pour l’année 2023, elle sera payée avant la fin du mois de décembre 2024, pour autant que la demande ait été introduite à temps.
Conditions d’accès à la prime
Pour obtenir cette prime “télématique”, plusieurs critères sont nécessaires :
Avoir géré en 2023 les dossiers patients électroniquement via un logiciel.
Si vous étiez inscrite en 2023 pour la première fois à l’INAMI, il suffit d’avoir adhéré à la convention au cours de 2023.
Avoir eu une activité d’au moins 250 prestations de l’article 9 a) de la nomenclature des soins de santé, remboursées par l’assurance soins de santé en 2023 ; ou avoir une activité correspondant à minimum 3.750 valeurs V de prestations de soins remboursées en 2023 sur base de l’article 9 a) de la nomenclature des soins de santé.
Avoir utilisé en 2023 la plate-forme MyCareNet pour consulter l’assurabilité de vos patientes via votre logiciel, au moins 100 fois.
Avoir attesté au moins 30% des prestations en tiers-payant en 2023 via la facturation électronique.
La prime télématique, un bonus offert aux sages-femmes pour gérer leurs dossiers patients à l’aide d’un logiciel homologué, n’est accessible que depuis deux ans. Un Arrêté Royal publié le 5 avril 2022 fixait les conditions d’accès. Cet arrêté royal s’appliquait pour 2021 et 2022, tant pour l’utilisation de la télématique que pour la gestion électronique des dossiers médicaux. Pour l’année 2023, la demande est à introduire dès ce 8 juillet.
De nombreux professionnel.le.s du secteur périnatal ont travaillé ensemble à l’élaboration d’une campagne de sensibilisation autour des perturbateurs endocriniens en ciblant les futures et jeunes mamans. En effet, l’exposition à ces substances pendant la grossesse peut engendrer des problèmes de santé tant pour la maman que pour son enfant. Cette campagne nationale, à laquelle Born in Brussels a participé, propose des messages clairement exprimés au travers de plusieurs media comme des affiches, des cartes postales, des vidéos etc. actuellement relayés en français et en néerlandais.
Communiqué de presse du SPF Santé publique
Mieux protéger les futures mamans et leur bébé contre les perturbateurs endocriniens
Le SPF Santé publique lance, en collaboration avec les régions et les communautés, une campagne de sensibilisation sur les perturbateurs endocriniens. Elle cible les femmes enceintes et celles qui souhaitent le devenir. L’exposition à ces substances pendant la grossesse peut affecter la santé de la future maman et du bébé, et est associée à des troubles comme le diabète, l’autisme, l’endométriose et certains cancers. En suivant quelques recommandations simples, telles que laver les vêtements neufs avant de les porter et éviter de réchauffer la nourriture au micro-ondes dans des récipients en plastique, la maman, le co-parent et les autres membres de la famille peuvent réduire leur exposition à ces substances et, par conséquent, les risques pour leur santé. Ces messages seront diffusés au cours des prochains mois, avec l’aide de nombreux partenaires.
Que sont les perturbateurs endocriniens ?
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques ou des mélanges de substances chimiques, non produites par le corps humain, qui perturbent le système hormonal. Lorsqu’elles pénètrent dans notre organisme, elles peuvent avoir des conséquences néfastes sur notre santé et celle des générations futures.
Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents dans notre environnement. Bien que ces substances chimiques soient de plus en plus connues du public, les connaissances sur la manière de diminuer l’exposition à ces substances ne sont pas suffisamment diffusées.
Les femmes enceintes : un groupe particulièrement sensible
Les femmes enceintes, tout comme les jeunes enfants et les adolescents, sont particulièrement vulnérables face aux perturbateurs endocriniens. Ces substances affectent négativement le fonctionnement des hormones, surtout pendant les phases cruciales de développement. L’exposition à ces substances pendant la grossesse peut avoir des conséquences irréversibles pour le fœtus : elle augmente les risques de perte de QI, d’autisme, de diabète, d’obésité, d’endométriose, de certains types de cancers et d’autres pathologies.
Principales recommandations pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens :
Limitez l’utilisation de produits de soin et de beauté. Choisissez des produits sans parfum, conservateurs, colorants ou huiles essentielles.
Aérez toute la maison deux fois par jour pendant un quart d’heure.
Réchauffez la nourriture dans un récipient en verre au micro-ondes. Évitez de chauffer la nourriture dans du plastique.
Lavez toujours les vêtements, essuies et draps neufs avant de les utiliser.
Ne réalisez pas vous-même des travaux de peinture ou de rénovation pendant la grossesse. Les travaux dans la chambre de bébé doivent être effectués le plus tôt possible avant la naissance pour que la pièce puisse être bien ventilée.
À l’échelle européenne, de nombreuses mesures sont prises pour réglementer les substances chimiques afin de limiter la présence de perturbateurs endocriniens dans notre environnement, notamment via les règlements REACH et CLP. Au niveau belge, les actions mises en œuvre dans le cadre du Plan d’Action National sur les Perturbateurs Endocriniens (NAPED) incluent des mesures préventives telles que des campagnes de sensibilisation, le financement d’études scientifiques et le renforcement de la législation européenne et nationale. Ainsi, depuis 2023, les perturbateurs endocriniens sont inclus dans le Code belge du bien-être au travail, afin de mieux protéger les travailleurs, en particulier les femmes enceintes.
Une campagne basée sur la collaboration
Cette campagne a été réalisée en partenariat avec de nombreux organismes (SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, Departement Zorg, Departement Leefmilieu, SPW Environnement, AVIQ, Bruxelles Environnement, ONE, Agentschap Opgroeien, SPF Emploi, SPP Intégration sociale (SPP IS), Sciensano, la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG) , mutuelles, hôpitaux…). Le service des experts du vécu du SPP IS a notamment contribué à la formulation des messages afin de cibler au mieux les personnes en situation de précarité. Tous les partenaires diffuseront dès aujourd’hui les messages via leurs canaux et leurs réseaux sociaux. Des affiches et des cartes postales contenant les principaux messages seront mises à disposition des cabinets médicaux, hôpitaux, centres de consultation et mutualités.
La vaccination de l’enfant est un sujet important, pour sa propre santé mais aussi pour celles des autres enfants qu’il côtoie !
Une nouvelle page vous informe de toutes les questions que vous pouvez vous poser à propos de la vaccination de l’enfant de 0 à 2,5 ans.
Qu’est-ce qu’un vaccin ? Où puis-je faire vacciner mon enfant ? Quels sont les vaccins nécessaires à l’entrée en crèche, la vaccination lors de voyages ou encore la vaccination de l’enfant prématuré ? …
Nous remercions le Dr. C. Martin, infectiologue au CHU Saint-Pierre pour la relecture et les conseils apportés.
Le temps passé par les enfants devant les écrans a été mesuré en France. Sans trop de surprise, il a augmenté et dépasse les recommandations des spécialistes. Cette étude s’est déroulée sur deux années et a été menée auprès de 17.101 familles. Elle montre des disparités selon l’origine géographique des familles, leur histoire, le niveau d’étude de la mère ou le sexe de l’enfant.
Les enfants et les écrans, quelques chiffres
À deux ans, c’est environ 56 minutes que l’enfant passe derrière un écran, pour atteindre 1h20 chez un enfant de trois ans et demi et enfin, 1h34 chez l’enfant de cinq ans et demi. On observe aussi que les temps d’écran sont plus élevés dans les familles ayant des origines immigrées ou un niveau d’études faible de la maman. Si aucune différence entre garçon et filles n’est observée à deux ans, les garçons utilisent ensuite les écrans 10 minutes de plus que les filles à 5 ans et demi. Cette étude permet ainsi de mieux cibler les familles et les contextes où le temps passé devant les écrans excède les recommandations.
De l’enfant à l’adolescent
L’enfant s’habitue assez tôt à la consultation des écrans et son utilisation ne va faire que croître avec son âge. À tel point que chez les adolescents, ce sont parfois de nombreuses heures passées quotidiennement devant différent types d’écrans, avec des conséquences sur la concentration, l’alimentation, la sociabilisation etc. Des études font notamment état d’un risque accru de surpoids et d’obésité, de difficultés dans le développement du langage et du développement cognitif associées à l’usage des écrans.
Recommandations, oui mais…
Le Haut Conseil de santé publique français et l’Académie nationale française des médecins recommandent de ne pas exposer les enfants de moins de trois ans aux écrans si certaines conditions ne sont pas réunies, comme la présence d’un adulte, ou une forme d’interactivité.
En France, comme chez nous, des recommandations concernant les temps d’exposition aux écrans pour les enfants existent. Cependant, il n’est pas toujours facile de les respecter pour les parents, pressés par les contingences journalières. C’est assez tentant de placer son enfant devant un écran, le temps de répondre au téléphone ou pour éviter des pleurs dans la voiture par exemple. Conjuguer le travail, les déplacements, les courses, le ménage, les enfants… Comment trouver le temps de tout faire ? Comment passer du temps de qualité avec les enfants, faire une petite promenade ou jouer à un jeu de société avec ses enfants, lorsque chaque minute est comptée dans un timing trop serré ? La simple culpabilisation ne menant pas à une amélioration des habitudes, il s’agit de sensibiliser les familles en apportant aussi des conseils, des pistes de solution ou des encouragements.
Les combats menés par les grands acteurs comme la Ligue des Familles pour aider les parents à concilier vie professionnelle et familiale ont ici aussi toute leur importance.
Cette journée consacrée à la périnatalité est organisée par la Société Marcé Francophone en collaboration avec Marcé Belgique.
En Belgique, depuis de nombreuses années, la Marcé se réunit avec les unités mère-bébé et des équipes spécialisées travaillant autour des soins dans la période périnatale.
Récemment, des groupes de travail se sont créés afin de partager les expériences cliniques de chacun. Dans ce contexte, une journée d’échanges et de réflexion autour des outils, de la clinique et du travail de réseau en périnatalité vous est proposée.
La Société Marcé Francophone, dont fait partie la Marcé Belgique, oeuvre pour l’amélioration de la compréhension, de la prévention et du traitement des troubles psychiques et relationnels liés à la période périnatale et à son retentissement dans le champ de la petite enfance.
Quand ?
17 février 2023
Où ?
Centre Culturel d’Uccle
Rue Rouge 47
1180 Bruxelles
Programme
08h30 Accueil
09h00 Introduction Dr. Karine Mendelbaum, psychiatre Clinique La Ramée, Epsylon asbl – Dr. Vilan Goban, pédopsychiatre, Huderf (HUB) – M. Luc De Tavernier, président de la Plateforme Bruxelloise pour la Santé Mentale
09h30 “La virtuosité relationnelle en période périnatale : la repérer – la nourrir” – Dr. Oguz Omay, psychiatre en périnatalité (Lausanne, Suisse), président de la Société Marcé Francophone
10h15 “Le nouveau-né et son environnement, comment répondre à leurs besoins fondamentaux” – Pr. Gisèle Apter, PUHP à la Faculté de Médecine de Rouen, Normandie, cheffe de service de la Psychiatrie périntale et de l’enfant au GHH
11h00 Pause
11h30 Présentation des groupes de travail – Cindy Mottrie, Marie-Claire Thilmany et Caroline Rinne
12h30 Lunch
14h00 Ateliers