Diabète et lieu de travail : prévention et actions de soutien aux personnes touchées partout dans le monde

14 novembre 2025

Le 14 novembre symbolise la journée mondiale du diabète. Cette année, la Fédération Internationale du Diabète a choisi comme thème « le diabète et le lieu de travail ». Car oui, le diabète touche bien des adultes, parents, femmes enceintes ou devenues récemment mamans. Celles-ci peuvent avoir été touchées par du diabète gestationnel et à risque de développer, par la suite, un diabète de type 2 (qui touche 85% des diabétiques). En guise de soutien, de nombreuses activités – 166 dans pas moins de 63 pays – sont organisées partout dans le monde pour sensibiliser le grand public et les employeurs à mieux comprendre les causes et prévenir les risques de la maladie.

La Journée mondiale du diabète (JMD) est la plus grande campagne de sensibilisation au diabète au monde, touchant un public mondial de plus d’un milliard de personnes dans plus de 160 pays. Elle est célébrée chaque année le 14 novembre, jour de l’anniversaire de Sir Frederick Banting, qui a co-découvert l’insuline avec Charles Best en 1922. La Journée mondiale du diabète a été créée en 1991 par la Fédération internationale du diabète (FID) avec l’Organisation mondiale de la santé et est devenue une Journée officielle des Nations Unies en 2006 avec l’adoption de la résolution 61/225 des Nations Unies. » Lu sur le site de la Fédération Internationale du Diabète

Des actions de concrètes

La Fédération Internationale du Diabète (FID) invite donc, d’une part, les associations internationales, les universités, les hôpitaux ou encore les organismes de santé publiques à se joindre au rassemblement mondial en proposant une activité dans leur zone géographique. D’autre part, elle propose des actions de sensibilisation comme un quiz destiné aux personnes diabétiques leur permettant d’estimer dans quelle mesure leur diabète au travail a un impact sur leur bien-être. Pour apporter un soutien supplémentaire, elle propose également aux personnes touchées par la maladie de simplement partager leur vécu et même d’envoyer une lettre personnalisée au ministre de la santé de son pays pour le relayer ensuite auprès des Nations Unies à Genève.

Association du diabète en Belgique

L’association du diabète existe depuis 1942 et a pour vocation d’accompagner les personnes diabétiques, de tout type et de tout âge, dans la gestion de leur maladie. Des personnes elles-mêmes diabétiques et des professionnel.le.s de la santé travaillent ensemble avec comme missions :

  • Encourager la prévention et le dépistage précoce de la maladie.
  • Offrir aux personnes diabétiques, à leurs proches et aux professionnels de santé, des informations à jour et validées scientifiquement.
  • Améliorer la prise en charge médicale des patients afin de minimiser le risque de complications.
  • Représenter les personnes diabétiques auprès des autorités de santé.
  • Soutenir la recherche fondamentale et clinique.

→ Événement pour professionnels de la santé : rencontres de diabétologie 2025

→ Pour contacter l’ADD

Le diabète de grossesse, c’est quoi ?

Pour rappel, le diabète de grossesse, ou gestationnel, apparaît généralement chez la femme enceinte vers la fin du deuxième trimestre. Ce changement hormonal et ce taux de sucre trop élevé dans le sang doit être contrôlé. Ce taux de glycémie (sucre) dans le corps doit être traité, au risque de mettre à mal l’accouchement, car de graves répercussions peuvent survenir, autant sur la santé de la future maman que sur le bien-être du bébé. Voici donc quelques pistes préventives afin de gérer au mieux son diabète de grossesse. C’est pourquoi un test de dépistage est proposé à la future maman. Par ailleurs, les symptômes du diabète gestationnel disparaissent généralement à la fin de la grossesse ; bien que les femmes ayant développé du diabète au préalable présentent plus de risque, des années plus tard, de développer un diabète de type 2. De même qu’il est vivement conseillé à une femme diabétique qui souhaite avoir un enfant d’en parler à son.sa gynécologue avant le début de sa grossesse, pour éviter tout risque de complication.

Mieux vaut prévenir que guérir

Certains facteurs accentuent les risques de développer un diabète gestationnel : avoir plus de 35 ans, être en surpoids, avoir du diabète ou des antécédents héréditaires de diabète de type 2… Adopter une hygiène de vie saine au quotidien relève donc d’une nécessité car cela est bénéfique pour tout le monde et, en particulier, pour les femmes. En effet, en menant une vie la plus équilibrée possible, les effets bénéfiques seront visibles sur le corps qui, par la suite, permettra de limiter les risques de diabète gestationnel. Voici quelques conseils en ce sens :

  • Pratiquer une activité physique régulière.
  • Avoir une alimentation équilibrée et variée (protéines, fruits, aliments riche en fibres et en calcium).
  • Privilégier les aliments à faible index glycémique et éviter les ajouts de sucres ou les consommer avec modération.

Le dépistage systématique

Pour les femmes enceintes, un test de « dépistage systématique » doit être réalisé au cours de la grossesse ; à savoir entre 24 et 28 semaines. Durant l’examen HGPO (hyperglycémie provoquée par voie orale), la femme enceinte doit se rendre au laboratoire avec la prescription de son.sa gynécologue. Il s’agit de boire, à jeun, une solution sucrée. Le taux de sucre dans le sang sera ensuite surveillé durant 2 à 3 heures avec différentes prises de sang réalisées. L’interprétation des résultats se fait selon des critères très stricts.

Des applications pour gérer son diabète

Il existe plusieurs applications qui peuvent apporter une aide afin de gérer son diabète. Il convient d’en discuter avec son médecin traitant pour validation : Khteller, Gluci-check, Diabhealth, Diabète gourmand, Mon Glucocompteur, MySugr, VeryDiab, OneTouch, Fatsecret. Par exemple, DiabHealth est une application – développée il y a un peu plus de deux ans à Wavre – destinée à simplifier la vie des personnes diabétiques. Elle permet, entre autres, de collecter une série de données sur la personne (taux de glycémie, repas, activités sportives), pouvant être utiles à la prise en charge du patient lors d’une consultation à l’hôpital ou auprès d’un.e professionnel.le de la santé. En accès gratuit, l’application requiert cependant un coût mensuel si l’on souhaite avoir accès à certaines fonctions. Par exemple, la personne diabétique peut envoyer une photo de son assiette à l’application qui évalue le teneur en glucides des aliments. Ce qui permet finalement au patient de calculer les doses d’insuline nécessaires.« Le but de notre appli est d’alléger la charge mentale des patients diabétiques. Et si, grâce à cela, je peux réussir à faire quelque chose de mon diabète, j’en serai très heureux », déclare, à La Libre, Gauthier Bohyn, cofondateur de l’application.

→ Vers l’application

Faire le test en ligne

Pour le diabète de type 2, le groupe Multipharma organise des évaluations au sein de ses 243 pharmacies. Il s’agit d’un test de dépistage, appelé Findrisc (Finnish Diabetes Risk Score) et reconnu à l’international, qui permet d’évaluer le risque de développer du diabète dans les dix ans à venir. Une fois le test réalisé, les personnes qui présentent un risque élevé de développer le diabète reçoivent une lettre du pharmacien ainsi qu’un livret de bons conseils d’hygiène de vie afin de réduire les facteurs de risques. Il leur est ensuite demandé de contacter leur médecin traitant afin d’effectuer des tests plus approfondis.

→ Multipharma