28 millions d’euros récoltés par Unicef en soutien aux enfants dans le monde entier

9 mai 2024

Un communiqué publié par Unicef Belgique révèle que l’antenne belge du Fonds des Nations unies pour l’enfance a réussi à récolter plus de 28 millions d’euros l’année dernière en soutien aux enfants dans le monde entier. Ce résultat a été rendu possible grâce au soutien de près de 95 000 marraines et parrains.

Sur cette somme, plus de 19 millions ont été alloués à des programmes d’aide d’urgence et de développement destinés aux enfants vulnérables à travers le monde. Unicef rappelle que des régions telles que la Syrie, la Turquie, le Maroc, la République démocratique du Congo, Haïti, le Yémen, le Soudan, l’Afghanistan, l’Ukraine et Gaza ont été touchées par des catastrophes naturelles ou des conflits prolongés, voire les deux.

Une aide immédiate aux familles

Ces fonds permettent d’apporter une aide immédiate aux familles vivant dans ces zones. Unicef insiste : “Les bases d’un développement structurel sont posées afin d’améliorer les perspectives des adultes de demain”. Les enfants bénéficient ainsi d’un accès à des soins de santé, à de l’eau potable, à des repas nutritifs et à une éducation de qualité.

Promotion et protection des droits de l’enfant

En plus de son action à l’échelle mondiale, Unicef Belgique se concentre sur la promotion et la protection des droits de l’enfant, ainsi que sur les problèmes urgents en Belgique. En 2023, l’organisation a mis l’accent sur la pauvreté infantile, le bien-être mental et les enjeux climatiques.

“Prendre le parti des enfants”, un mémorandum en vue des élections

En prévision des élections à venir, Unicef Belgique a lancé un mémorandum (déjà partagé sur Born in Brussels) et une campagne de sensibilisation auprès des responsables politiques et du grand public, intitulée “Prendre le parti des enfants”. Ce document met en lumière le fait qu’environ un demi-million d’enfants en Belgique risquent de tomber dans la pauvreté, tandis que de nombreux autres sont confrontés à des problèmes de santé mentale et à des inégalités dans l’accès aux services de garde d’enfants et à l’éducation, en plus des risques environnementaux.