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La naissance… d’AZORG, troisième plus grand hôpital de Flandre !

Ce début d’année fut marqué par l’annonce de ce que certain décrive comme un « moment historique » dans le secteur de la santé flamande : la naissance d’AZORG. Un nouveau branding pour un tout nouvel hôpital qui résulte de la fusion entre l’A.S.Z. et l’Hôpital OLV. Proposant 6 campus offrant chacun des soins de la plus haute qualité, AZORG permettra l’accès à pas moins d’1 million de consultations, 115.000 traitements de jour et 80.000 interventions chirurgicales par an. Coup d’œil hexagonal sur l’éclosion de cet hôpital !

Photo reprise sur le site d’AZORG

 

{ Communiqué de presse de l’hôpital Azorg }

Aujourd’hui marque une étape importante dans le domaine de la santé flamande. Nous sommes fiers d’annoncer la fusion officielle entre l’A.S.Z. et l’Hôpital OLV, qui se poursuivront ensemble sous le nom d’AZORG. Ce nouvel hôpital, le troisième plus grand de Flandre, incarne un avenir dans lequel les soins, l’innovation et l’orientation vers le patient sont au cœur de nos préoccupations. Avec les six campus Moorselbaan Alost, Merestraat Alost, Asse, Geraardsbergen, Ninove et Wetteren, et un volume impressionnant de soins de santé de 1 million de consultations, 115 000 traitements de jour et 80 000 interventions chirurgicales par an, AZORG est prêt à jouer un rôle de premier plan dans le secteur de la santé régional et national.

Plus forts ensemble : la fusion de la qualité et de l’innovation

La fusion entre l’A.S.Z. et l’Hôpital OLV ne se limite pas à l’union des forces. Il s’agit d’une collaboration solide qui répond aux besoins croissants en matière de soins en Flandre. Christoph D’Haese, président de l’organe directeur d’AZORG souligne : « La fusion entre l’A.S.Z. et l’hôpital OLV, la clinique et l’hôpital d’Alost, est enfin un fait. C’est quelque chose que beaucoup pensaient impossible à réaliser. Pourtant, nous en sommes aujourd’hui, avec la naissance d’AZORG, un hôpital qui symbolise la force, la coopération et la vision. En tant que maire de la ville d’Alost, je suis bien sûr fier que nous ayons un hôpital très fort dans notre ville. Mais qu’il soit clair : les campus d’Asse, de Grammont, de Ninove et de Wetteren sont au moins aussi importants. Ensemble, nous formons un tout, une équipe qui offre des soins de la plus haute qualité dans notre région. Même si nous grandissons, nous continuerons de donner la priorité à nos patients et à nos employés. Ce n’est qu’avec des patients et un personnel satisfaits et engagés que nous pourrons vraiment mettre AZORG sur la carte en Belgique. C’est cette chaleur humaine, cet engagement commun, qui rend AZORG unique.»

L’accent sur l’innovation, l’ambition et la qualité

Désormais, A.S.Z. et l’hôpital OLV continueront sous le nom d’AZORG avec des forces conjointes. Avec 1 million de consultations par an, 450 médecins et 5 000 collaborateurs, nous proposons des soins de A à Z. Mais nous voulons être plus qu’un grand hôpital. Nous mettons l’accent sur l’innovation, l’ambition et la qualité. Cependant, cette fusion ne s’est pas faite naturellement. C’est grâce au travail acharné et à l’engagement de tous nos employés que nous pouvons célébrer cette étape importante aujourd’hui. Ce qu’ils ont accompli ensemble est sans précédent dans le secteur de la santé. De plus, la politique unique de cogouvernance avec nos médecins est une force qui fera la force d’AZORG dans tous les domaines. Ensemble, nous construisons un avenir dans lequel la coopération, la qualité et l’orientation patient sont centrales. Nous sommes prêts à façonner l’avenir des soins de santé., déclare à son tour Peter Verhulst, directeur général d’AZORG.

Sabine Siau, directrice de la prise en charge des patients chez AZORG déclare quant à elle : « La naissance passe par les soins et l’amour. C’est exactement ce que représente AZORG. Du premier jour de vie de nos patients jusqu’au dernier moment, nous voulons assurer un environnement sûr et chaleureux. Cette fusion est un nouveau départ, une occasion de faire passer les soins de santé au niveau supérieur avec les visages familiers de nos employés. AZORG sera le symbole de l’innovation et des soins chaleureux dans le domaine de la santé flamande. Ensemble, nous faisons la différence.»

Des soins de haut niveau dans des centres spécialisés

AZORG se distingue par des centres d’expertise de premier plan, tels que l’AZORG Heart Center, qui deviendra l’un des plus grands centres cardiaques d’Europe avec 60 experts en cardiologie de premier plan issus de cinq hôpitaux. Le Centre de l’AVC AZORG jouera également un rôle clé dans les soins spécialisés. La fusion a été réalisée en un temps record et témoigne de l’engagement sans précédent de tous les acteurs. Des étapes importantes telles que la centralisation des services et la latéralisation des soins spécialisés ont déjà commencé. Par exemple, des services tels que l’anatomie pathologique, la biologie clinique, la radiothérapie sont désormais entièrement concentrés sur des campus spécifiques, ce qui garantit une plus grande efficacité et une continuité optimale des soins.

« Des soins accessibles et de haute qualité dans toute la région »

Le Centre rénal AZORG, avec une équipe de 10 néphrologues et plus de 100 employés dévoués, attend avec enthousiasme une offre renouvelée et intégrée de soins spécialisés en reins et en dialyse. Avec des consultations et des dialyses réparties à Alost, Asse, Geraardsbergen, Ninove et Wetteren, AZORG continue de se concentrer sur des soins accessibles et de haute qualité dans toute la région. À partir du 13 janvier 2025, les patients en dialyse ambulatoire quitteront le 7e étage du campus de la Merestraat et certains patients des immeubles de faible hauteur s’installeront sur le campus de Moorselbaan. Par la suite, le 2 juin 2025, les autres patients en dialyse ambulatoire quitteront également le bâtiment de faible hauteur pour s’installer sur le campus de Moorselbaan. À partir du 31 décembre 2024, les patients hospitalisés pour insuffisance rénale et dialyse ne seront admis que sur le campus de Moorselbaan et non plus sur le campus de Merestraat.

Notre équipe travaille chaque jour pour fournir les meilleurs soins possibles aux patients atteints d’insuffisance rénale. Avec ces développements, nous combinons nos expertises et assurons une transition en douceur et une continuité dans le traitement de nos patients. » Prof. Dr. Bruno Van Vlem, responsable médical du Centre rénal AZORG

Un avenir plein de confiance et d’ambition

« Avec la naissance d’AZORG, un nouveau chapitre s’ouvre dans le domaine de la santé flamande. Si la taille est impressionnante, l’aspect humain reste central. « Nous grandissons, mais n’oublions jamais la valeur de nos patients et de nos employés. Ce n’est qu’avec leur confiance et leur engagement qu’AZORG peut devenir un véritable pionnier », déclare Peter Verhulst, directeur général d’AZORG

→ Vers le site de l’AZORG

Partagé par Samuel Walheer

 

Congé de naissance, quoi de neuf pour les papas ?

Vous allez ou vous êtes devenu récemment papa ou co-parent ? Cet article est fait pour vous ! En Belgique, les pères et co-parents ont droit à vingt jours de congé à prendre dans les quatre mois qui suivent la naissance de leur enfant. Un travailleur qui prenait son congé de naissance percevait une indemnité à la fin des quatre mois. Depuis le 1er janvier 2025, les modalités changent pour le papa et le co-parent mais aussi pour son employeur. On vous en dit plus !

Pour rappel, ce n’est que depuis janvier 2023 que le congé de paternité et coparentalité est passé de trois à quatre semaines en Belgique. Une évolution certaine qui aura pris près de vingt ans à voir le jour. Plus récemment encore, un collectif de papas à Londres, appelé « The dad shift » revendiquait la révision en faveur d’un meilleur congé paternité. Pas étonnant que le sujet fasse débat. Il suffit de poser la question à un.e professionnel.le de la petite enfance pour saisir toute l’importance d’être deux pour accueillir un nouveau-né.

Depuis le 1er janvier 2025…

Durant une période de quatre mois, le travailleur et récent père ou co-parent peut dorénavant choisir le moment où il prend ses vingt jours de congé légaux. Il peut tout aussi bien les prendre de manière immédiate, juste après l’accouchement, ou les étaler sur plusieurs semaines. Avant le 1er janvier 2025, les caisses d’assurance maladie versaient les indemnités uniquement lorsque tous les jours étaient pris ou lorsque la période des quatre mois était écoulée. Et c’est précisément à ce moment que l’employeur envoyait sa déclaration.

Depuis le 1er janvier 2025, les indemnités du congé de naissance seront versées au papa ou co-parent chaque mois. Une bonne nouvelle qui permettra à la fois un paiement plus rapide et qui facilitera également le travail de l’employeur. Ce dernier se chargera d’envoyer chaque premier jour ouvrable du mois, une déclaration indiquant si le travailleur a pris un ou plusieurs jours de congé de naissance. Dans les faits, les trois premiers jours du congé de naissance sont à charge de l’employeur, qui verse le salaire normal à son employé. Pour les 17 jours suivants, des indemnités à hauteur de 82% du salaire brut normal peuvent être octroyées au nouveau père ou co-parent. 

Quelles démarches pour le papa/co-parent ?

Sur Born in Brussels, une rubrique intitulée « Quelles démarches dois-je faire pour avoir droit à un congé de paternité ? » reprend les démarches administratives essentielles pour simplifier la vie du papa/co-parent :

  • Avant toute chose, avertir son employeur de la naissance de son enfant ou de la volonté de prendre un congé de paternité.
  • Si le papa ou co-parent n’est pas marié à la mère de l’enfant, il faut alors remettre à son employeur une preuve du lien de filiation entre le papa/co-parent et l’enfant.
  • Si aucun lien de filiation n’existe entre le papa/co-parent et l’enfant, il faut alors donner à son employeur un extrait d’acte de naissance, un extrait du registre de la population et une déclaration sur l’honneur signée par le papa/co-parent et par la mère de l’enfant.
  • Pour introduire une demande d’indemnités à votre mutuelle, il faut remplir un formulaire de la mutuelle et joindre extrait d’acte de naissance de l’enfant.
  • Si aucun lien de filiation n’existe entre le papa/co-parent et l’enfant, il faut alors communiquer à la mutuelle une copie de la déclaration sur l’honneur qui a été au préalable remise à l’employeur.

→ Besoin de plus d’informations ? Établir le lien père/enfant | Droits Quotidiens

Dans notre étude, on voit que 86% des salariés prennent leur congé de naissance dans son intégralité. Donc c’est vraiment une très grosse majorité et 8% prennent une partie. Donc, quasi tous les pères prennent le congé de paternité, de naissance. L’accès au congé de naissance s’est plutôt amélioré », déclare Véronique de Baets, porte-parole de l’IEFH et interviewée par le journal rtbf.

L’importance du congé paternité

Selon une étude de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH), les pères prennent bel et bien leur congé de naissance, malgré le fait que celui-ci soit plus long qu’auparavant. Leur enquête a démontré que parmi les 840 répondants, la grande majorité, surtout les salariés, ont pris leur congé de naissance de manière complète ou partielle et une amélioration est donc à observer. Par ailleurs, ce congé de naissance figure comme une vraie nécessité et permet d’impliquer les pères dans leur nouveau rôle. « On considère aujourd’hui que le père a une vraie place auprès du petit enfant et autour de la naissance. Il y a aussi le fait que ce congé de naissance est très flexible : il peut être réparti sur les quatre mois qui suivent la naissance. Et puis, il est rémunéré tout à fait correctement« , conclut Véronique de Baets.

Samuel Walheer

 

Un habitat partagé pour mamans solos est sur le point de voir le jour !

« Vous êtes une maman solo à la recherche d’un logement à louer ? Vous avez envie de cohabiter avec d’autres mamans solos et l’énergie de vous investir dans un projet où vous partagez les espaces de vie (cuisine, salle à manger, salon…) tout en bénéficiant d’une unité privative (chambre, coin salon, salle de bains) ? »  Voici la dernière communication lancée par l’organisme Ernest, à l’initiative du projet « Liberté », situé à Koekelberg et en cours de finalisation. D’ailleurs, il ne reste plus que quelques places. Emménagement prévu au printemps 2025 !

Les mamans-solos sont nombreuses à Bruxelles ! Elles représentent même 86% des 68.000 familles monoparentales de la capitale. Pour mieux les comprendre et les soutenir, l’équipe de Born in Brussels prend à cœur d’en parler dès qu’elle le peut, notamment au moyen de différents articles publiés : Isolement et précarité : le programme MIRIAM soutien les mamans-solos !L’importance de comprendre et soutenir les mamans solos dans leur(s) réalité(s) ! ou encore Monoparentalité : un reportage en soutien aux mamans-solos !. C’est dans cette logique que des projets se créent comme l’habitat partagé « Liberté » de l’organisme Ernest. Cette formule d’habitat spécifique implique à la fois d’avoir la possibilité de vivre de manière indépendante et, d’autre part, de cohabiter et de tisser des liens avec d’autres adultes – et leurs enfants –, bien souvent dans la même situation. Vivre sous un même toit, c’est gérer un quotidien de manière autonome dans des espaces privés et de grands espaces communs. 

« Chez Ernest, nous sommes convaincus que chaque famille, quelle que soit sa composition, mérite un environnement bienveillant et solidaire. C’est pourquoi nous accueillons avec enthousiasme tous les parents solos. Que vous soyez une femme ou un homme, que vous ayez choisi d’être parent solo ou que ce soit le fruit des circonstances, que vous ayez un ou plusieurs enfants, que vous ayez la garde complète ou partagée. L’entraide et le respect des différentes réalités familiales sont au cœur de notre projet », peut-on lire sur le site d’Ernestliving.be

« Liberté » pour les mamans-solos !

Situé dans une rue résidentielle à Bruxelles – plus précisément à proximité de la Basilique Nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg – les deux maisons du projet Liberté ont spécialement été repensées pour accueillir 10 mamans solos et leurs enfants. Aux alentours, des établissements scolaires et la proximité de commerces d’alimentation pour simplifier la vie des familles. Confortable et écologique, l’habitat partagé d’Ernest a été spécialement pensé pour accueillir des familles monoparentales : un rez-de-chaussée avec de grands espaces communs (deux grandes cuisines, une salle à manger spacieuse, un espace de jeux, un espace bureau home-working, un salon confortable) ; aux étages, des espaces privatifs ainsi qu’un espace extérieur (un jardin et un local vélo) pour un moment de détente ou de jeu pour les familles. Lors des moments de vie au sein de l’espace partagé, les familles auront la possibilité de discuter avec d’autres parents ou simplement se relaxer et éviter ainsi l’isolement. Les mamans pourront vivre de manière solidaire en se prêtant des affaires pour leurs enfants, alterner une garde ou encore partager un repas toutes ensemble.

Infos pratiques sur l’habitat partagé

Voici les principales informations à savoir sur ce nouvel habitat spécialement conçu pour les mamans-solos et leur enfant :

  • Conçu initialement pour accueillir 10 mamans-solos.
  • Localisation : Avenue de la Liberté 34-36 à 1081 Koekelberg.
  • À partir de 930 euros/mois toutes charges comprises.
  • Le projet a par ailleurs reçu une récompense « Projet lauréat RENOLAB » pour ses excellentes performances énergétiques et environnementales. En effet, la rénovation a été réfléchie pour allier confort et écologie grâce à son isolation performante, sa ventilation de qualité, et ses panneaux photovoltaïques. En choisissant ce type de logement, vous combinez bien-être, économies financières et respect de l’environnement. Les espaces de l’habitat partagé se présentent de la manière suivante : un espace privatif avec trois unités “1 parent + 1 enfant” (+/- 23 m² + sdb, en plus des espaces partagés ) ; six unités “1 parent + 2 enfants” (+/- 30 à 35 m² + sdb, en plus des espaces partagés), deux unités “1 parent + 3 ou 4 enfants » (+/- 40 à 50 m² + sdb, en plus des espaces partagés) ; des espaces communs : 2 grandes cuisines de 30 m², une salle à manger de 60 m², un salon de 15 m², un salon TV de 10 m², une salle de jeux de 20 m², un espace bureau home-working de 16 m², une buanderie de 20m², un jardin de 300 m², un local vélo, des caves.

→ Intéressées ? Il ne reste que quelques places. Pour de plus amples informations : Lionel Wauters, porteur du projet : ernestliving.belionel.wauters@ernestliving.be ou 0494/47 75 51.

 

Samuel Walheer

Journée mondiale de la césarienne : une pratique qui se veut plus douce !

Born in Brussels profite de la journée mondiale de la césarienne pour évoquer cette intervention chirurgicale ; l’une des plus pratiquée dans le monde. Ne faisant pas toujours l’unanimité dans l’imaginaire du grand public – car elle présente certains risques ou que le désir maternel n’est pas toujours respecté ou encore qu’on la pratique parfois à l’excès –, la césarienne permet toutefois, lorsque c’est nécessaire, de donner la vie malgré tout. Heureusement, les pratiques évoluent et certains hôpitaux proposent à présent ce qu’on appelle la « césarienne douce ». On vous en dit plus !

Dans la grande majorité des cas, les césariennes se déroulent bien ! Il semble important de rappeler qu’elles sont généralement pratiquées quand nul autre choix n’est possible, pour assurer le bien-être de la maman et du bébé. Mais puisqu’il s’agit d’interventions chirurgicales, elles peuvent avoir des conséquences sur la mère : perte de sang plus importante, risque d’infections, peau à peau retardé, impacts émotionnels de type anxieux ou post-partum… Pour respecter un maximum le corps et le désir de la future maman, certains hôpitaux proposent désormais une « césarienne douce ». Cette approche moderne inclut une ambiance personnalisée, un peau à peau immédiat, une poussée maternelle active, ainsi qu’une politique de zéro-séparation afin de permettre directement le lien entre la maman et son bébé ; créant ainsi une expérience plus positive.

Une césarienne, ça se déroule comment ?

Une césarienne est une intervention chirurgicale consistant à extraire le bébé de l’utérus par une incision du bas du ventre (précisément au travers de la paroi abdominale et de l’utérus). L’intervention dure en général une trentaine de minutes. Lors d’une césarienne, la future maman est transférée au bloc opératoire où elle est allongée et consciente. Ensuite, l’anesthésiste endort uniquement le bas du corps pour permettre à la maman de participer à son accouchement. Après cela, le ou la gynécologue-obstétricien.ne pratique une incision horizontale d’une dizaine de centimètres dans le bas ventre, deux à trois centimètres au-dessus du pubis. Les muscles de la paroi abdominale sont alors écartés. C’est à ce moment-là que la maman est encouragée à pousser son bébé hors de l’utérus, dans les mains du.de la gynécologue-obstétricien.ne, un peu comme lors d’un accouchement par voie basse. Pour finir, lorsque bébé est sorti de l’utérus, il est déposé en peau à peau sur la maman. Pendant ce temps, l’équipe soignante referme l’utérus et la paroi abdominale.

Les avantages d’une césarienne douce

Depuis plusieurs années, certains hôpitaux proposent ce qu’on appelle une « césarienne douce ». La condition principale est que l’intervention chirurgicale doit être planifiée par l’équipe soignante et non pratiquée dans l’urgence. La césarienne douce comprend : une séance d’information, des échanges de questions-réponses permettant aux futurs parents de se préparer au mieux à l’événement à venir, une politique de zéro-séparation, une poussée maternelle active ou encore un peau à peau immédiat permettant ainsi aux parents de vivre une expérience positive. Il est également possible de choisir une musique d’ambiance personnalisée prévue pour le moment de la naissance. D’ailleurs, l’équipe médicale est spécifiquement formée pour ne pas faire trop de bruit durant l’intervention : conversations techniques, bruits des instruments, etc. Ceci, afin de permettre aux futurs parents de vivre ce moment délicat dans le respect de son intimité émotionnelle. L’équipe veille également à ce qu’aucun matériel technique ne gêne la pose rapide du bébé sur le ventre de la maman. Concernant les soins post-opératoires, ils sont donnés en salle d’accouchement pour favoriser un cadre le plus intime et le plus calme possible pour le nouveau-né.

→ Pour plus d’infos, rendez-vous au sein des hôpitaux bruxellois qui disposent d’un pôle mère-enfant : Hôpitaux avec maternité – Born in Brussels

À l’échelle mondiale…

Les dernières études sur le sujet démontrent que lorsque le taux de césarienne augmente et atteint les 10% sur la population mondiale, la mortalité maternelle et néonatale diminue. « Les conclusions de ces études témoignent de l’utilité des césariennes pour sauver la vie des mères et des enfants. Elles démontrent également que l’objectif prioritaire doit être de permettre aux femmes qui en ont besoin de bénéficier d’une césarienne, plutôt que de chercher à atteindre un taux particulier », déclare le Dr Marleen Temmerman, Directrice du Département OMS Santé et recherche génésique.

Samuel Walheer

Implantation d’un micro-pacemaker chez un nouveau-né, une première en Belgique !

Première en Belgique : un nouveau-né souffrant d’un rythme cardiaque extrêmement lent a bénéficié d’un dispositif sur mesure appelé micro-pacemaker. Coordonnée par le Service de cardiologie pédiatrique des Cliniques universitaires Saint-Luc, l’implantation s’est déroulée le 12 décembre dernier et fut une réussite ! Il s’agit d’une intervention très rare et qui, à l’échelle mondiale, a été réalisée seulement une cinquantaine de fois. Une merveilleuse nouvelle pour les heureux parents qui ont pu ramener leur bébé pour passer les fêtes en famille.

Dans un tout récent communiqué, les Cliniques Universitaires Saint-Luc racontent ce que l’on peut définir comme une prouesse médicale : l’emploi inédit d’un pacemaker chez un nouveau-né. L’hôpital explique : L’indication principale de la pose d’un micro-pacemaker est le BAV (Bloc auriculo-ventriculaire) congénital, un trouble du rythme cardiaque qui peut déjà survenir in utero. Cette pathologie touche la jonction électrique entre le haut (les oreillettes) et le bas (les ventricules) du cœur, ce qui entraîne un rythme cardiaque très lent avec des conséquences sur la croissance du fœtus puis du nouveau-né. 

Micro-pacemaker, maxi avantages

Les pacemakers traditionnels s’avèrent particulièrement imposants à l’échelle du corps d’un nourrisson. Outre la place occupée, ces dispositifs présentent des désavantages conséquents en termes de cicatrisation et des risques d’infection associés. Comme le fœtus présentait un rythme cardiaque extrêmement lent, un traitement transplacentaire a été administré dès 24 semaines de grossesse afin d’accélérer le rythme cardiaque, de réduire au maximum le risque de décompensation cardiaque, voire de mort in utero, et d’amener le fœtus le plus loin possible dans la grossesse, sous étroite surveillance médicale. Vu le risque important de naissance prématurée et de petit poids à la naissance, l’équipe médicale s’est tournée vers un appareillage jamais employé en Belgique : le micro-pacemaker de la firme « Medtronic ». 

Plus adapté au poids réduit du nourrisson, ce dispositif permet en outre de diminuer le temps d’hospitalisation, évitant de recourir à d’autres alternatives (traitement intraveineux par Isuprel, pacemaker temporaire) pour accélérer le cœur avant l’opération. Comme ce micro-pacemaker n’avait jamais été implanté en Belgique, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) a dû délivrer un accord. Peut-on lire dans le communiqué.

L’implantation constitue une véritable réussite !

La naissance a eu lieu 5 semaines avant le terme et a nécessité une coordination précise entre les équipes d’obstétrique, de néonatologie, de soins intensifs pédiatriques, de cardiologie pédiatrique, d’anesthésie et de chirurgie. L’intervention s’est déroulée immédiatement après la naissance. Une thoracotomie (petite ouverture entre les côtes) a été réalisée pour implanter la sonde, soit le fil électrique reliant le boitier du pacemaker au cœur. Le boitier a quant à lui été placé par incision abdominale. L’implantation constitue une véritable réussite : le rythme cardiaque de l’enfant est désormais normal. Après une hospitalisation de quelques jours aux soins intensifs pédiatriques puis en cardiologie pédiatrique, l’enfant a pu passer les fêtes de fin d’année dans sa famille. Il est régulièrement suivi en cardiologie pédiatrique.

Une cinquantaine de cas dans le monde

Première en Belgique, cette implantation reste rare à l’échelle mondiale : à peine une cinquantaine de cas rapportés, majoritairement aux USA. Ce micro-pacemaker vient désormais élargir l’éventail thérapeutique pour les nouveau-nés souffrant de troubles cardiaques. Il confirme toute l’importance des collaborations entre les firmes pharmaceutiques et le monde médical pour le développement d’alternatives pour les patients souffrant de pathologies rares et spécifiques, en particulier en pédiatrie.

Mis en ligne et adapté par Samuel Walheer