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Bronchiolite chez les tout-petits : retour d’une épidémie saisonnière à ne pas prendre à la légère

Chaque année, en automne, la bronchiolite (inflammation des bronchioles pulmonaires) fait son apparition et touche principalement les aînés et les enfants de moins de deux ans. Généralement bénigne, la bronchiolite peut toutefois s’aggraver si elle n’est pas traitée et peut même conduire à une hospitalisation. Les professionnels de la santé appellent donc à la vigilance.

« Les cas de bronchiolite remplissent notre hôpital et on nous renvoie même des patients d’autres hôpitaux alors que nous ne sommes qu’au mois d’octobre ! », nous a confié une kinésithérapeute de l’hôpital Etterbeek-Ixelles. Selon Sensiano (centre de recherche et l’Institut national de santé publique en Belgique), le virus VRS, qui affecte les voies respiratoires, est très contagieux et représente la principale cause de bronchiolite chez les enfants. À tel point que 25 à 40 % d’entre eux peésentent des symptômes plus ou moins sérieux de bronchiolite au cours de leur première infection au VRS. Une épidémie qui n’est donc pas à prendre à la légère.

« On est en plein dedans »

« La saison de la bronchiolite s’étire généralement de fin septembre-début octobre à janvier-février où c’est la grippe qui prend le relais. On est en plein dedans. Et on voit de plus en plus d’enfants qui présentent les symptômes du VRS. C’est un virus qui se transmet d’un enfant à l’autre, que ce soit dans les milieux de collectivité ou à l’école maternelle. Pour les plus grands enfants, on parlera de bronchite, avec des symptômes qui peuvent être assez forts. Mais c’est pour les plus jeunes, qui ont moins de 9 mois, que l’inflammation des bronchioles est la plus sévère », précise le Docteur Frère au journal La Capitale.

Symptômes et traitements

Votre bébé ne va pas bien et présente les symptômes d’un début de bronchiolite qui sont les suivants : nez bouché et/ou qui coule, toux sèche, fièvre ou encore une expiration sifflante. Dès les premiers signes de faiblesse, il est vivement conseillé de consulter votre pédiatre afin d’éviter une hospitalisation. Avec un traitement adapté, l’infection des voies respiratoires supérieures, première cause de bronchiolite, guérit spontanément entre 2 à 8 jours après le début de l’apparition des symptômes.

Pour aider le nourrisson (entre 28 jours et 23 mois), certains gestes peuvent le soulager:

  • Désencombrez régulièrement le nez à l’aide de sérum physiologique
  • Donnez souvent à boire afin d’éviter la déshydratation
  • Fractionnez les repas
  • Aérez régulièrement les chambres
  • Évitez l’exposition à la fumée de tabac
  • Un humidificateur peut aussi aider votre bébé à respirer plus facilement
  • Veillez à bien vous laver les mains

Lorsque les premiers gestes ne suffisent pas à soulager les symptômes et que l’état de votre bébé ne s’améliore pas, le médecin pourra recommander l’usage d’un aérosol ou des séances de kinésithérapie respiratoire afin de dégager les sécrétions accumulées dans ses bronches.

Le VRS, un danger pour les tout-petits ?

Durant ses deux premières années de vie, le nourrisson développe son immunité, grâce notamment au lait maternel, mais reste fragile et sensible face aux virus en tous genres. De plus, les milieux d’accueils, dont les bienfaits ne sont plus à démontrer, présentent inévitablement un risque de contamination. Pour les parents, les signes avant-coureurs d’une bronchiolite chez leur bébé doivent être alarmants et pris au sérieux. Dans le cas d’une infection sévère de VRS chez le nourrisson, une hospitalisation s’avère nécessaire pour le réhydrater (perfusion en intraveineuse) et l’aider à respirer. En effet, selon Sensiano, 1 à 3 % des enfants atteints d’une infection VRS doivent être hospitalisés à cause de symptômes respiratoires graves.

Bientôt des médicaments sur le marché

Pour mieux protéger les bébés et surtout éviter les cas graves, deux médicaments se développent depuis peu sur le marché européen, le Beyfortus et l’Abrysvo. Ces derniers ne sont toutefois pas encore commercialisés en Belgique. À ce sujet, Yves Van Laethem, infectiologue et président du Conseil supérieur de la Santé, précise au journal La Capitale : « Le rapport du Conseil Supérieur de la Santé devrait tomber fin de cette année ou début 2024On va peut-être prioriser certains groupes, comme les bébés prématurés ou à petits poids qui sont davantage à risque. Il faudra voir les stocks disponibles, en sachant qu’il y a 110.000 naissances environ par an en Belgique. » 

 

Nouveau label « Kids Friendly », pour un accueil plus inclusif des enfants et leur(s) parent(s)

Le label « Kids Friendly » est une reconnaissance officielle et gratuite, lancée début octobre 2023 par la Région de Bruxelles-Capitale. Les organismes du secteur non marchand qui proposeront un environnement accueillant et adapté aux familles (et en particulier aux familles monoparentales) recevront ce label qui leur permettra de valoriser leurs services et d’aider un public spécifique dans ses démarches du quotidien.

Le label « Kids Friendly » est une initiative d’equal.brussels, l’administration qui met en œuvre la politique du ou de la secrétaire d’État chargé de l’Égalité des Chances pour la Région de Bruxelles-Capitale. Pour être candidat au label, les structures essentielles du secteur non marchand, situés en Région bruxelloise, auront jusqu’au 22 décembre 2023 pour soumettre leur dossier. Le label sera attribué durant le mois de février 2024 aux lieux ouverts au public qui auront su adapter leur structure et la rendre plus accessible.

Les caractéristiques du label Kids Friendly

Pour se voir octroyer le label et s’inscrire dans une démarche inclusive par rapport aux familles, les organismes du secteur non marchand – comme par exemple, les CPAS, les services publics communaux ou encore les guichets d’administrations régionales – devront réaliser des aménagements à différents niveaux :

  • Aménagement humain : une attitude bienveillante vis-à-vis des enfants et de leurs accompagnant.es, suivre des formations de sensibilisation à la monoparentalité et à la diversité, etc.
  • Aménagement physiques : accessibilité pour les poussettes, installation d’ espaces de jeux, de toilettes adaptées ou encore d’un espace allaitement.
  • Aménagement organisationnel : des files prioritaires, des horaires et prises de rendez-vous adaptés, etc.

Ces exemples d’aménagements figurent parmi les critères repris sur la liste du label Kids Friendly. Mis à part le critère légal d’absence de condamnation pour un organisme, les autres critères ne sont pas obligatoires mais, cumulés, permettront d’obtenir le pourcentage requis pour recevoir son label (50% minimum).

Une aide supplémentaire pour les familles monoparentales

Mettre un enfant au monde est certainement une des plus belles aventures humaines. Décider de le faire seule ou se retrouver dans la situation d’une maman monoparentale n’est pas une mince affaire. À Bruxelles, les familles monoparentales représentent une famille sur trois, à savoir 65.000 familles,dont une majorité sont des femmes (86%).

Toute la responsabilité du ménage repose sur ces mamans-solos qui, malgré leur bonne volonté, se voient discriminées lors de leurs démarches telles que l’accès à l’emploi, au logement, aux loisirs ou encore aux soins de santé. Au vu des situations compliquées vécues par ces cheffes de familles, le label « Kids Friendly » permet d’éveiller les lieux publics du secteur non marchand à une responsabilité inclusive de leurs services en facilitant l’accès aux familles monoparentales et à leurs enfants.

 

Samuel Walheer

 

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« Le Petit vélo jaune » est, « l’air de rien », actif depuis 10 ans auprès des familles

« Le petit vélo jaune », service de prévention et de soutien à la parentalité, fêtait ses dix ans ce jeudi 12 octobre 2023 et organisait un événement intitulé « L’art de tout, l’air de rien » à la Tricoterie. L’occasion pour les travailleurs sociaux, les bénévoles du « Petit vélo jaune » et les familles accompagnées de prendre la parole. 


Photo : Samuel Walheer

 

« L’art de prendre soin », « l’art de prendre le temps » et « l’art de se rencontrer » étaient les trois panels de discussions choisis pour mettre en lumière l’accompagnement réalisé par le « Petit vélo jaune ». Les témoignages des mamans et de leurs accompagnant.es étaient suivis d’un regard croisé par une travailleuse sociale. Cela permettait d’alimenter chacune des thématiques, entre réflexions et pratique de terrain. 

Entre besoin et envie pour les familles en difficultés 

Pour amener le public à une première réflexion, la parole a été donnée à Alain Vaessen, directeur général de la Fédération des CPAS de Wallonie, et à Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des Services Sociaux. 

Ces derniers font état d’une situation alarmante des travailleurs sociaux, plus précisément celle des assistants sociaux des CPAS, qui se retrouvent pieds et poings liés par un manque de temps dans leurs interventions, ainsi qu’une demande d’aides en constante progression. À cette surcharge de travail vient s’ajouter une fragilité liée à leur statut et une injonction d’efficacité. Telles sont les conditions dans lesquelles évoluent ces travailleurs pourtant indispensable dans la lutte contre la précarité. 

Face à ce constat, Céline Nieuwenhuys ajoute : « Les services sociaux sont devenus des administrations, des solidarités dites sources froides car malgré leur positionnement et leurs aides de base, il n’y a presque plus de temps pour écouter les gens comme peuvent le faire certaines associations, que j’appelle sources chaudes. » 

Un témoignage parmi les accompagnements solidaires 

Après avoir dressé un état des lieux socio-politique, le moment était venu pour les mamans et les bénévoles de porter leurs voix face au public. Parmi les trois mamans présentes, le récit d’Aïcha, jeune maman de quatre enfant sa particulièrement retenu notre attention. Cette maman solo au visage lumineux se considérait, avant de faire appel à l’association, comme un « paysage à arroser ». Venant du Libéria, elle a vécu plus de dix ans dans un camp de réfugiés situé en Guinée. Arrivée en Belgique, Aïcha n’a plus retrouvé le côté humain qu’elle chérissait auparavant et la charge mentale était devenue trop lourde. Elle avait besoin d’aide. Une vidéo a suffi pour la convaincre d’accepter l’aide de Catherine, femme à la retraite et bénévole pour « Le Petit vélo jaune ». Aïcha confie qu’elle avait besoin de « soigner ses émotions, se décharger ou simplement quelqu’un avec qui partager un verre de thé ». C’est en Catherine qu’elle a retrouvé ce contact humain qui lui manquait. Elle a pu partager, se confier et enfin être entourée d’une personne de confiance et à son écoute.   

Pour mieux connaître l’association 

Le « Petit vélo jaune propose un accompagnement qui est réalisé par des bénévoles appelés “coéquipiers”. Ces derniers interviennent aux domiciles des familles pour offrir leur aide aux (futurs) parents. L’idée est née d’un constat : un certain nombre de parents sont isolés socialement, en situation de difficultés et de précarité et ce, dès le début de leur aventure familiale, voire dès le début de la grossesse. Tout parent peut rencontrer des moments difficiles, quelle que soit son histoire personnelle. Il n’en demeure pas moins que la précarité sociale, les difficultés financières, l’isolement, la monoparentalité, le burn-out parental… sont des difficultés pouvant être rencontrées et nécessitant un réel soutien ! 

Samuel Walheer

 

Pour contacter « Le Petit vélo jaune » Accompagnement solidaire de familles | Aide à la parentalité | le Petit vélo jaune | Belgique (petitvelojaune.be) 

« Parlez de vos problèmes de santé mentale », encourage la COCOM !

Les problèmes de santé mentale touchent une part importante des Bruxellois.es : 12.9% présentent des symptômes d’anxiété et 12.6% des signes de dépression. Une part non négligeable de personnes ayant besoin de soins de santé mentale n’en reçoivent pourtant pas. En lançant une campagne axée sur la déstigmatisation des problèmes de santé mentale, la COCOM appelle les personnes concernées à parler et à consulter, afin de mieux vivre avec ces problèmes.

{Communiqué de presse de la COCOM}

 

Si les problèmes de santé mentale ont été largement abordés pendant la crise sanitaire de 2020, ceux-ci restent bien présents dans la vie quotidienne de nombreux Bruxellois.es. La dernière enquête Belhealth de Sciensano, menée au mois de juin 2023, montre le nombre important de participants qui rapportent des symptômes d’anxiété ou de dépression, lesquels constituent les troubles de santé mentale le plus communs : 12.9% des participants expriment des symptômes d’anxiété et 12.6 % des symptômes de dépression.

Près de la moitié ne demandent pas d’aide

L’enquête met également en lumière la proportion de personnes qui déclarent ne pas être prises en charge : ainsi, 30% des participants bruxellois disent avoir besoin de soutien, parmi lesquels 45% expliquent ne pas en avoir reçu. Les raisons invoquées sont notamment le manque de temps (36%) ou le fait de ne pas oser franchir le pas (31%). « Cette situation est préoccupante », souligne Luc Detavernier, administrateur délégué de la Plateforme pour la Santé Mentale à Bruxelles. “Quand on compare avec la période 2018-2022, on constate que de nombreux éléments supplémentaires influencent l’état de santé mentale des citoyens : il y a eu la guerre en Ukraine, la crise liée à l’énergie en automne. Autant d’éléments qui, ajoutés les uns aux autres, participent de cette situation. On le voit, nos concitoyens tardent beaucoup trop à demander une prise en charge. Il est donc important de déstigmatiser le fait d’aller voir quelqu’un : oser en parler, ne plus avoir peur de partager ses problèmes. » Les problèmes de santé mentale entraînent aussi des conséquences dans le domaine du travail : en 2021, ils représentaient 44% des cas d’invalidité chez les salariés bruxellois, la première cause d’invalidité devant les troubles musculo-squelettiques (mal de dos etc.).

En parler, c’est mieux pour aller mieux

“En lançant une campagne de sensibilisation, en partenariat avec Psybru, un site internet qui permet aux citoyens de trouver aisément un psychologue de 1ère ligne dans leur commune, la COCOM souhaite encourager les Bruxellois à s’exprimer, à oser partager leur mal-être. En parler autour de soi, avec ses proches, contacter sa ou son médecin généraliste, un.e psychologue peut constituer une étape déterminante pour aller mieux. Se faire assister pour un problème de santé mentale permet de « vivre avec », explique Nathalie Noël, fonctionnaire dirigeante l’administration de la Cocom. “Il est également important de sensibiliser l’entourage de ceux qui souffrent. Ils sont les premiers à repérer une difficulté. Et une intervention précoce peut faire toute la différence”. Cette campagne s’inscrit dans le cadre plus global de la convention de soins psychologiques de première ligne (PPL) initiée et soutenue par le Ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, le SPF Santé publique et l’INAMI.

 

↓ Une des vidéos de la la campagne

 

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Documentaire : les 1000 premiers jours d’un nouveau-né

La Rtbf a réalisé un reportage auprès de six (futurs) parents pour suivre le parcours de leurs bébés. Il retrace les différents stades d’évolution de la vie d’un bébé, à partir du quatrième mois de grossesse jusqu’à ses deux ans, et marque l’importance des 1.000 premiers jours. Au fil des différentes histoires et, avec l’aide de professionnels du réseau pédiatrique, ce documentaire pose un regard bienveillant et délivre certaines clés nécessaires à l’évolution d’un bébé.  

Parmi les parcours de vie présentés dans le documentaire, une future maman monoparentale, une maman en déni de grossesse jusqu’à terme, une maman de six enfants, dont un enfant en bas-âge, ou encore une maman de jumeaux-grands prématurés. Mais pourquoi marquer une importance sur les premiers stades de vie d’un enfant ? Boris Cyrulnik, neuropsychiatre y répond : »Les 1.000 premiers jours d’un enfant correspondent aux fondations qui, si elles sont solides, permettront de construire la maison. »  

« Il faut tout un village pour élever un enfant » 

Donner la vie est sans doute l’une des aventures les plus extraordinaires, à condition pour la maman d’être bien entourée. Grâce aux avancées faites dans le domaine médical, il est possible pour une femme, seule, de mettre au monde un enfant sans un co-parent. D’ailleurs, parmi les récits du reportage, une future maman, célibataire malgré elle, vivra sa grossesse partiellement seule. Toutefois, elle fera le choix d’être accompagnée par un de ses collègues de travail lors de l’accouchement.  

Lorsqu’il n’y a pas de co-parent, il est primordial de trouver un substitut. D’une part, puisque la maman aura besoin d’un soutien indispensable suite au choc lié à l’accouchement et, d’autre part, car le nouveau-né demande une attention de tous les instants. Il faut donc que le parent solo ou les parents soient bien entourés pour accueillir leur être cher dans les meilleures conditions possibles. Ne dit-on pas « Il faut tout un village pour élever un enfant » ? 

 

Une époque différente, mais des besoins identiques 

Il suffit d’interroger les spécialistes du domaine pédiatrique ou, plus simplement, nos aînés, pour entendre dire qu’élever un enfant à notre époque n’est pas la même chose qu’au siècle dernier. Boris Cyrulnik dit à ce sujet : « Je fais partie d’une génération où les médecins disaient qu’il ne fallait pas prendre bébé dans les bras quand il pleurait parce que ça allait le rendre capricieux. » En effet, les mœurs ont changé et la manière d’aborder les différentes étapes d’une naissance n’est pas la même qu’auparavant. Quand tantôt il était conseillé de ne pas trop intervenir lorsqu’un enfant se plaignait, il est aujourd’hui indispensable de sécuriser son bébé à tout instant. Nathalie Casso-Vicarini, éducatrice de jeunes enfants insiste, dans le documentaire : « C‘est ce dont ont besoins tous les enfants, dans tous les pays du monde, dans toutes les cultures, ce besoin d’affection, car si l’on n’offre pas cet attachement à son bébé, il n’existe pas. » 

 

L’importance de la socialisation des bébés 

Après l’arrivée du bébé et durant ses quelques mois de vie, se pose la question de sa socialisation. Certains feront le choix de garder leur bébé au sein du cocon familial jusqu’à son entrée en classe de maternelle, alors que d’autres penseront déjà à l’inscrire dans des milieux d’accueils situées idéalement à proximité du domicile. Cette deuxième option est vivement conseillée par les spécialistes du réseau pédiatrique pour plusieurs raisons. La principale est que cela va favoriser les interactions, indispensables à son évolution, entre votre enfant et son entourage.  

De plus, cela va lui permettre de se plonger dans la vie sociale grâce aux autres enfants et adultes avec qui il sera en contact. À ce sujet, Boris Cyrulnik explique : « Il est important pour les bébés d’aller à la crèche car ils apprennent à se sociabiliser, ils se regardent et ils s’expriment plus qu’à la maison. Ils ne peuvent pas être seuls car s’il n’y a pas d’autres, ils n’apprennent rien et n’explorent rien. Dès qu’il y a un autre, il y a un début de socialisation, d’exploration car tout les intéressent. Les bébés qui auront été à la crèche vont développer une capacité de 1.000 mots alors que ceux qui ne sont pas sécurisés et sont plutôt autocentrés, eux, vont rentrer à la maternelle avec 200 mots. Cela fait une grosse différence. » 

Voici le lien vers le documentaire Les premiers 1000 jours – Moments clé de notre vie – Auvio (rtbf.be)