Moyens de contraception

Vous souhaitez avoir des relations sexuelles sans désir d’enfant et en toute sécurité ? Quelles contraceptions prévoir pour éviter une grossesse non désirée ? Quels sont les gestes préventifs pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles ?  

Éviter une grossesse non désirée ou une IST 

La contraception est le moyen le plus sûr d’éviter une grossesse non désirée. Pilule, stérilet, patch, implant, préservatif… sont autant de moyens contraceptifs pouvant convenir selon les situations. Lorsque les partenaires utilisent un préservatif masculin, ils se prémunissent aussi de certaines infections sexuellement transmissibles (IST). Parmi les différents moyens de contraception, tous ne conviennent pas à tout le monde et certains d’entre eux nécessitent une visite chez un.e professionnel.le de santé.  

Les préservatifs 

Le préservatif masculin

Plus connu sous le nom de « capote », le préservatif masculin est un embout de latex plus ou moins fin qui se place avant la relation sexuelle sur le sexe masculin en érection. La capote doit se garder jusqu’à la fin de la relation sexuelle pour être efficace à la fois contre une fécondation et contre certaines infections sexuellement transmissibles. Il existe différents types de préservatifs masculins : tailles, parfums, épaisseur du latex, etc. Ils sont relativement fragiles et il faut les manipuler avec délicatesse. Ils ne réduisent pas le plaisir et peuvent aussi être utilisés avec un gel facilitant la pénétration. Pour renforcer son rôle contraceptif, il est conseillé de le combiner à un autre moyen de contraception et/ou un gel spermicide. 

Les préservatifs féminins 

Le « fémidon » est un préservatif féminin qui ressemble au préservatif masculin, mais en sens inverse. Il comporte un anneau rigide au bout du fourreau de latex qui reste en dehors de votre corps. Il doit être mis en place avant qu’il y ait pénétration, même un peu à l’avance. Lors de l’achat de ce type de préservatif, un schéma vous aidera à bien comprendre son fonctionnement. Il se retire après le rapport sexuel, tout en faisant tourner l’anneau externe pour empêche le sperme de sortir. Une fois encore, il est conseillé de combiner le préservatif à un autre moyen de contraception et/ou un gel spermicide pour renforcer son rôle contraceptif.  

La contraception sur prescription médicale 

Pour bénéficier d’une contraception hormonale (pilule, patch, anneau vaginal, stérilet hormonal, implant) ou d’une contraception intra utérine comme un stérilet, une visite est requise chez votre médecin traitant.e, un.e gynécologue, dans une maison médicale ou un centre de planning familial. Le.la soignant.e envisagera avec vous le moyen qui vous convient le mieux en fonction de votre situation.   

La contraception d’urgence 

En cas d’échec de contraception (problème technique, d’utilisation, d’oubli…), il existe des solutions d’urgence. La pilule d’urgence, dite du lendemain, est à prendre le plus rapidement possible (l’efficacité décroit au fur et à mesure du temps). Il existe deux pilules du lendemain, l’une est à prendre au maximum 72h (3 jours) après un rapport, l’autre au maximum 120h (5 jours) après un rapport. On les trouve gratuitement en pharmacie ou en planning familial. Il existe également un DIU (stérilet) d’urgence. Il peut être placé dans les 120h (5 jours) après un rapport non protégé. 

Important : la pilule du lendemain retarde une ovulation. Les rapports suivants doivent être protégés, par exemple avec un préservatif et un gel spermicide, tant qu’une contraception efficace n’est pas mise en place. 

Attention : les contraceptions d’urgence ne protègent pas des infections sexuellement transmissibles – IST.  

Remboursements  

L’assurance obligatoire permet aux personnes de moins de 25 ans (sans distinction de genre depuis le 25 avril 2022) de bénéficier d’une intervention complémentaire dans l’achat de certaines pilules et moyens de contraception prescrits (patchs, stérilets). La pilule du lendemain est gratuite pour toutes les femmes, quel que soit leur âge, depuis le 1er avril 2020. Selon votre mutualité, vous pouvez bénéficier d’un remboursement supplémentaire à l’achat de votre moyen de contraception et même sur les préservatifs achetés en pharmacie ou grande surface, moyennant un ticket de caisse comme preuve. 

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Contraception – protection contre les IST

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