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Une mère sur deux risque la dépression post-partum : des mamans célèbres témoignent

Longtemps considérée comme un sujet tabou, une maman sur deux risque pourtant de développer une dépression post-partum – et une sur cinq la développe effectivement – , selon les chiffres de Solidaris (Union nationale des mutualités socialistes). Au travers de sa récente étude, Solidaris souhaite faire reconnaître la maladie comme un enjeu de santé publique et de justice sociale, ainsi que d’identifier les leviers d’actions. Par la même occasion, certaines stars témoignent à leur tour pour exprimer à toutes les autres mamans leur solidarité.


Qu’on se le dise, la magie autour d’une naissance est aussi synonyme de vrai chamboulement. Et ce n’est pas la chanteuse Adele qui dira le contraire. L’effet post-partum offre aux mamans son lot de bonheur mais il peut également révéler des troubles mentaux comme l’anxiété, le stress ou encore la dépression. À cet égard, via son étude, Solidaris souhaite démontrer les enjeux liés à un nombre trop important de mamans qui se retrouvent rapidement démunies et en souffrance suite à l’arrivée de leur enfant, ainsi que l’augmentation de prise d’antidépresseurs.

Que dit l’étude ?

L’étude réalisée par Solidaris (de 2012 à 2019) analyse la consommation d’antidépresseurs de 298.022 parents ayant un enfant de moins d’un an – sans compter les 2.589 parents supplémentaires qui ont également été interrogés à l’été 2023 – et les résultats parlent d’eux-mêmes. Comparé à la population générale, le risque lié à la consommation d’antidépresseurs est relativement plus élevé chez les parents, et particulièrement auprès des mamans avec un enfant en bas-âge. En effet, elles ne sont pas moins de 54% en Wallonie à figurer comme « à risque de dépression ». À ce risque peut s’ajouter d’autres éléments d’ordre psycho-social comme la mauvaise santé du nouveau-né, une perte d’emploi, une situation de monoparentalité… ; ce qui augmenterait le taux d’exposition à la consommation d’antidépresseurs durant la période post-partum. Face à ce taux élevé, qui plus est dans le contexte sanitaire actuel qui voit de plus en plus de personnes touchées par des problèmes liés à la santé mentale, il n’en demeure pas moins que Solidaris appelle à des actions concrète pour défendre l’intérêt commun et en particulier celui des jeunes mamans.

Des mamans stars témoignent

Les célébrités aussi sont parfois mamans et elles ne passent pas entre les mailles du filet. Certaines mères stars ont décidé d’aborder le sujet de la dépression post-partum afin de le démystifier et crier haut et fort qu’il n’y a rien d’anormal à cela. Pour Audrey Fleurot héroïne de la série « HPI » : « On nous donne l’impression qu’un lien immédiat va se construire avec notre bébé. Mais pas du tout. Un bébé, c’est terriblement angoissant. » Elle poursuit, en toute honnêteté : « Si on m’avait dit plus tôt que ce n’était pas de ma faute, que c’était un coup des hormones et qu’il fallait que je prenne un traitement pour me recadrer, j’aurais perdu moins de temps. » La chanteuse Adele, quant à elle, avoue : « J’ai fait une très sévère dépression post-partum. Je me sentais maladroite et je craignais d’avoir pris la pire décision de ma vie. Et finalement, je me suis tout simplement dit que j’allais m’accorder un après-midi par semaine sans mon bébé, pour faire tout ce que je voulais. » Pour l’animatrice télé Alessandra Sublet : « Quand j’étais enceinte, tout le monde me disait que c’est le plus beau métier du monde. Ce n’est pas faux, mais c’est super dur aussi. Il faut le dire haut et fort : la maternité, c’est difficile. Et ça ne m’empêche pas d’aimer mes enfants. »

Que préconise Solidaris ?

Pour amoindrir les risques liés à la dépression post-partum, Solidaris donne quelques conseils pratiques :

  • Étendre le congé de maternité à 21 semaines.
  • Aligner le congé de naissance pour le père sur le congé de maternité.
  • Augmenter le nombre de places en crèche et leur mise à disposition sans condition.
  • Renforcer et refinancement l’aide à domicile pour les parents.
  • Développer un trajet de soins en périnatalité en mettant l’accent sur les dimensions psychosociales du post-partum.
  • Informer dès l’école, avec une généralisation de l’Education à la Vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS).
  • Diffuser, par les autorités compétentes, des campagnes d’information et de sensibilisation sur le sujet.
  • Renforcer le financement des centres de planning familial et l’accessibilité financière des soins de première ligne et investir massivement dans la santé mentale.

Texte : Samuel Walheer

Du nouveau pour la newsletter « BiB news » et un agenda toujours en libre accès

« BiB news », la newsletter du site Born in Brussels, est en passe de se renouveler ! En effet, dans l’optique de diversifier ses compétences, l’équipe actuelle prévoit des nouveautés pour ses abonnés. 

Parmi les innovations prévues : intégrer dans la revue en ligne des articles en rapport avec l’actualité internationale en périnatalité et en pédiatrie ; partager des témoignages ciblés avec l’usage d’un outil pertinent et très en vogue qui est le podcast ; etc.

Qui dit nouvelle année, dit nouveautés !

Comme pour son grand frère Hospichild — site web d’infos et ressources autour de l’enfant hospitalisé en Région bruxelloise —  Born in Brussels ambitionne cette année de proposer quelques nouveautés. Ne se reposant jamais sur leurs lauriers, les membres du groupe à la rédaction souhaitent diversifier leurs compétences. Ceci afin de proposer à ses lecteurs un format d’articles différent. Voici ce qui sera bientôt proposé sur le site et via la newsletter BiB news :

  • Par le biais de l’outil podcast, en plus de l’actuel onglet « témoignages », sera ajouté un onglet « podcast » proposant des interviews enregistrées. Dès lors, ce format moins classique permettra aux auditeurs de pouvoir écouter les enregistrements partout et quand ils le souhaitent.
  • De plus, alors que la rédaction d’articles était jusqu’ici principalement axée sur des sujets se déroulant dans la région bruxelloise et ses environs, la revue tend à s’étendre au delà des frontières en aborder des actualités pédiatriques provenant d’autres pays. Ceci dans l’idée de faire des ponts entre les nombreux sujets et les avancées dans le domaine.

Un agenda en libre accès

Sur son site, Born in Brussels propose un agenda sur lequel sont postés tout type d’événements toujours en lien avec le domaine périnatal et pédiatrique : des webinaires, des journées formations pour les professionnels, des temps de rencontres pour les parents-solo ou encore des ateliers à destination des mamans accompagnées de leur bébé. L’avantage de cet agenda est qu’il est totalement en libre-accès. C’est-à-dire que toute personne peut poster un événement qu’elle organise ou dont elle a entendu parler. Cela permet aux abonnés de BiB news ainsi qu’aux visiteurs d’un jour de prendre connaissance d’un événement qui marquerait leur intérêt.

Born in Brussels

Pour rappel, Born in Brussel est un site web d’informations et de ressources autour de la naissance et de la petite enfance. Le projet a émergé afin de répondre à une large demande de la population bruxelloise, rendre visible les organismes actifs dans le domaine de la petite enfance ainsi que pour créer des liens entre les différents partenaires. Après avoir été imaginé en 2014, Born in Brussels a vu le jour en 2022. L’objectif principal de la plateforme est d’informer et d’orienter au mieux les (futurs) parents tout en mentionnant les acteurs pertinents, les associations qui existent en Région bruxelloise. Par ailleurs, Born in Brussels ambitionne aussi d’inciter les professionnels bruxellois du domaine périnatal à se rassembler autour de notre plateforme afin d’échanger les bonnes pratiques et renforcer l’offre aux bénéficiaires.

 

Texte : Samuel Walheer

Appel à projets : la sécurité des enfants de 0 à 12 ans dans la circulation, une priorité

La sécurité des enfants dans la circulation figure comme une priorité pour Le Fonds Dominique De Graeve, géré par la Fondation Roi Baudouin. Raison pour laquelle a été lancé, début février, un appel à projets visant à soutenir les initiatives dont le but est de protéger les enfants dans les environs et aux abords de leur école. En pratique, un dossier doit être complété et les deux projets les plus aboutis se verront remettre chacun un prix.


Au fil des années, le trafic en région bruxelloise se fait de plus en plus dense. Face aux nombreux dangers liés à une circulation incessante, rien n’est moins rassurant que de se sentir en insécurité sur le chemin de l’école. Au regard de ce genre de situation récurrente, Le Fonds Dominique De Graeve lance chaque année un appel à projets pour soutenir les parents et protéger leurs enfants.

Qui peut participer ?

Cette année, l’appel à projets s’adresse à toutes les initiatives en Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi qu’en Communauté germanophone de Belgique. La participation est ouverte à toutes les écoles de l’enseignement maternel et primaire ainsi que les associations de parents des différents réseaux d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le dossier de candidature doit être envoyé entre le 5 février et le 16 septembre au plus tard. À la suite d’une délibération, deux prix, d’une valeur de 5.000 euros et de 2.500 euros, seront attribués à deux projets concrets réalisés ou en cours de réalisation pendant l’année scolaire 2023-2024. De plus, l’appel à projets n’est pas uniquement proposé en FWB mais également en Communauté germanophone, ainsi qu’en Communauté flamande.

Pour composer son dossier de candidature → Fonds Dominique De Graeve – Fondation Roi Baudouin

Comment participer ?

Une vidéo a été créée par la Fondation Roi Baudouin afin d’aider les participants dans leur procédure de participation.

Quelques critères à respecter

Pour être recevable, la sélection des dossiers sera confiée à un jury indépendant et chaque projet doit répondre à certains critères :

  • Projets à petite échelle.
  • Approche concrète et pratique du thème.
  • Approche innovante, créative et dynamique du thème.
  • Participation active et implication de différents acteurs dans le cadre d’un partenariat entre parents, enfants, directeurs d’écoles et enseignants, communes, la police, les habitants du quartier…
  • Projet exemplatif et effet multiplicateur.
  • Garanties de continuité : les projets doivent s’inscrire dans une vision à long terme en matière de sécurité dans la circulation.

Un questionnaire en ligne pour conscientiser à la prise de médicament durant la grossesse

Cela fait un an que le projet « BELpREG » existe en Flandre et l’étude est désormais lancée auprès des femmes enceintes francophones. L’initiative, avec le soutien de la KU Leuven, invite toutes les femmes enceintes ou après leur accouchement, à répondre au questionnaire en ligne, accessible en français, néerlandais et en anglais. Le but est de créer un registre de bonne utilisation des médicaments durant la grossesse afin d’améliorer la prise en charge et donc la santé des futurs mamans et leur bébé.


Du côté néerlandophone, l’étude a déjà convaincu près de mille participantes à répondre au questionnaire en ligne. Pour que le projet de science citoyenne soit efficace, il semble indispensable qu’un grand nombre de femmes y participe. Par la suite, une data base sera constituée, analysée et aboutira à apporter une meilleure connaissance sur l’usage de certains médicaments pendant la grossesse.

Que renferme le questionnaire ?

Sur son site, BELpREG (Registre belge de la grossesse) explique qu’il récolte des données sur la prise de médicaments et d’autres produits pendant la grossesse, l’évolution de la grossesse, la santé de la mère et du bébé, ainsi que le développement de l’enfant. En cliquant sur le lien, les participantes reçoivent un questionnaire en ligne qu’elles complètent de manière anonyme et ce, toutes les quatre semaines. Dans les huit premières semaines après la naissance, deux questionnaires sont envoyés, suivis d’un questionnaire lorsque l’enfant atteint six mois et ensuite douze mois. Le premier questionnaire est le plus long car il figure sur celui-ci des questions liées à la collecte de données générales des femmes. Le formulaire en ligne est lié à RedCap, un programme sécurisé qui protège les données des participantes.

Vers le questionnaire en ligne → Commencez votre participation – BELpREG

« BELpREG », un projet citoyen

À l’initiative, il y a notamment le Dr Ceulemans – détenteur d’un doctorat sur les médicaments pendant la grossesse et l’allaitement –, coordinateur du projet, qui explique au journal La Libre : « L’idée de ce projet citoyen national est de collecter un maximum de données sur l’utilisation des médicaments pendant la grossesse et l’allaitement, sachant que l’enfant est particulièrement vulnérable au cours des premières semaines de la grossesse. » Les objectifs du projet sont les suivants :

  • Encourager un maximum de participantes à participer à BELpREG afin de contribuer à un meilleur avenir pour les familles ; ce qui permettra de mieux conseiller et prendre soins des femmes enceintes.
  • Collecter des données sur l’usage des médicaments pendant la grossesse et la santé de la mère et de l’enfant se fait à l’aide des questionnaires en ligne.
  • Œuvrer à une utilisation sûre des médicaments avant, pendant et après la grossesse.

Mieux vaut prévenir que guérir…

BELpREG s’est aussi développé car il est estimé, d’après les données des mutuelles, que près de 90% des femmes enceintes utilisent au moins un médicament pendant leur grossesse. Parmi les médicaments sur le marché, il y a une majorité d’entre eux dont on ne connait pas leurs effets potentiellement indésirables sur le corps de la femme et du fœtus. L’étude permettra donc de récolter, entre autres, un maximum d’informations sur l’usage de médicaments des femmes enceintes qui seront, par la suite, analysées. À cet effet, le Dr Ceulemans ajoute pour le journal La Libre : « Notre but est de toucher le maximum de femmes concernées en Belgique. C’est important car les femmes ne prennent pas toutes les mêmes médicaments et donc, pour pouvoir évaluer et se prononcer sur la sécurité d’un traitement, il faut avoir rassemblé suffisamment de données .”

Quid des données récoltées ?

Lorsqu’un nombre suffisant de questionnaires aura été récolté, les informations fournies par les femmes enceintes ou ayant accouchées, seront stockées ; permettant ainsi de constituer une base de données (data base). Ces données seront ensuite utilisées par des chercheurs pour mener des études pharmaco-épidémiologiques sur la prise des médicaments pendant la grossesse. Dans le futur, la data base pourrait être partagée avec d’autres pays afin de déterminer les dangers potentiels de certains médicaments pour la femme enceinte. À cet égard, le Dr Ceulemans se confie, toujours à La Libre : “Pour constituer cette base de données nationale, il est nécessaire que même les femmes qui ne prennent pas de médicaments s’inscrivent et répondent aux questions, car nous devons avoir des groupes contrôle... Peut-être les effets indésirables observés chez les femmes et les enfants seront-ils subtils mais, même dans ce cas, il est important de les rapporter. Les femmes peuvent commencer leur participation pendant la grossesse, de préférence dès que possible, bien que cela soit possible à tout moment.”

 

Texte : Samuel Walheer

Lise Thiry, pionnière de la médecine et femme engagée, s’en est allée

Partie le 16 janvier dernier à l’âge de 102 ans, Lise Thiry fut une femme brillante et aux multiples engagements : virologue, pionnière de la médecine, militante politique, féministe ou encore travailleuse de terrain pour des causes sociales. C’est dans les années 80 qu’elle se fait connaître du grand public par ses recherches sur l’avortement et en identifiant le VIH dans des échantillons de lait maternel. Retour en arrière sur une personnalité belge de talents et haute en couleurs.


« L’injustice, les malheurs, il sont si irritants qu’ils vous empêchent de dormir, le soir. Et puis, le lendemain, à cet éveil de l’aube si rafraîchissant, on dresse des plans pour la lutte. En fin de course, … ce sera bien l’aube qui gagnera. » Lise Thiry.

Le parcours d’une combattante

Née le 5 février 1921 à Liège, Lise Thiry est la fille de Marcel Thiry, écrivain et sénateur du Rassemblement wallon. C’est à l’Université de Liège qu’elle finalise ses études de médecine pendant la Seconde Guerre mondiale et, en 1946, elle est l’une des trois seules femmes diplômées sur un total de 140 étudiants. Durant cette période, très peu de femmes entreprennent ce genre de cursus, comme le raconte Bernard Rentier, virologue, ex-recteur de l’université de Liège et cousin de Lise Thiry, pour le Journal Rtbf : »C’était une grande première d’avoir une femme là. Et, en plus, elle le faisait dans des conditions difficiles. Nous étions après la guerre, elle et son équipe travaillaient dans des baraquements préfabriqués. Ces travaux de laboratoire se faisaient dans des conditions invraisemblables. » Par la suite, elle deviendra chercheuse à l’institut Pasteur de Bruxelles où elle se spécialisera en virologie et microbiologie. Elle y créera, en 1952, le service de virologie. 

L’engagement pour une médecine sociale

Dans les années 70, la Belgique interdisait l’avortement. À cette époque, Lise Thiry s’engage avec d’autres médecins, dont Michèle Loijens – vice-Présidente du CHU Saint-Pierre – dans des comités de dépénalisation de l’avortement. Cette dernière explique dans une interview de la Rtbf : « L’ampleur de la tâche, l’envie de dépénaliser l’avortement, de faire entendre nos voix étaient fortes. Lise était super active sur ce dossier. Elle avait un enthousiasme tellement grand, qu’on l’aurait suivie en enfer ! » Par ailleurs, Lise Thiry joue de ses nombreux talent pour une réforme de la médecine en Belgique qu’elle souhaite plus « sociale ». C’est dans cette lignée qu’elle va fonder le GERM (Groupe pour la Réforme de la Médecine). À ce sujet, Michèle Loijens raconte pour la Rtbf : « Le travail qu’elle a fait dans le cadre de la politique de santé dans le pays était important aussi. La médecine sociale, c’était son credo. Une médecine préventive, des soins à domicile. Elle a vraiment aidé à réformer la médecine. »

Pour les démunis et contre les injustices !

De par son ascendance paternelle, Lise Thiry fut également investie dans le monde politique afin de faire entendre sa voix de femme et de médecin. Ses nombreuses expériences l’ont ensuite poussée à se tourner naturellement vers des causes humaines. C’est sur le terrain qu’elle va mener un autre combat : venir en aide aux demandeurs d’asiles. C’est en 1998 qu’elle devient la marraine de Sémira Adamu, jeune nigériane étouffée par des gendarmes lors de son expulsion. Affectée par ce drame, Lise Thiry n’en perdra néanmoins pas son abnégation pour venir en aide aux nécessiteux. Dès lors, elle écrit en 2002 un livre intitulé « Conversations avec des clandestins » dans lequel elle raconte le vécu des demandeurs d’asile au travers d’extraits de conversations et de débats. Lise Thiry fut donc une grande dame engagée dans plusieurs projets dirigés vers l’humain. Michèle Loijens, interviewée par le Rtbf déclare sur son amie : « Elle était une grande chercheuse, mais aussi une grande citoyenne. Elle s’est battue pour les malades du Sida, pour les étrangers, pour la Palestine et pour les droits des femmes. Elle était humaniste oui, plus que féministe même. »

 

Texte : Samuel Walheer