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Le « LulLABy Expérience » : des ateliers sensoriels interactifs pour les bébés et leurs parents

Le LulLABy Expérience reprend du service, pour le grand plaisir des tout-petits et leurs parents. Située au sein de la Faculté de Psychologie, Sciences de l’Education et de Logopédie de l’Université libre de Bruxelles (ULB), ce laboratoire axe ses recherches sur le développement cognitif du bébé et propose des ateliers interactifs autour des cinq sens (prévus pour le 7 mai 2025 prochain). Une expérience gratuite, à ne pas manquer, et qui se poursuivra durant les mois de juin et juillet ainsi que l’année prochaine.

C’est dans une démarche bienveillante et altruiste que la « LulLABy Expérience » partage ses recherches et ses connaissances sur les capacités du nourrisson auprès du grand public. À destination des parents et de leurs tout-petits, l’expérience a été lancée à l’initiative des P’tits Bouts ; une équipe de chercheurs et chercheuses du BabyLab, un laboratoire de la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education de l’ULB.

Nos ateliers sont conçus pour stimuler les sens des tout-petits et ont pour objectif d’offrir aux familles des moments uniques et enrichissants, où les enfants pourront explorer de nouvelles sensations, et les parents, mieux comprendre l’évolution des cinq sens de leur enfant. »

Une expérience (multi)sensorielle

Atelier de la LulLABy Expérience avec un bébé et sa maman Crédit photo : Les P’tits Bouts

Le LulLABy s’adresse donc à tous les parents d’un bébé âgé entre 4 et 18 mois. Pour faciliter l’organisation des familles, les frères et sœurs plus âgées sont les bienvenus. L’expérience initie donc les tout-petits à des ateliers sur les cinq sens (odorat, vue, ouïe, toucher et le goût). Ceci pour permettre aux enfants d’explorer de nouvelles sensations et à leurs parents, de mieux comprendre l’évolution de leur enfant. Le LulLABy ajoute à cet égard : « que ce soit donc en jouant avec des objets de différentes textures, en écoutant des sons, en goûtant et sentant de nouvelles saveurs ou encore en observant des couleurs vives, chaque activité du bébé contribue donc de manière indépendante, mais également intégrée, à son développement global. »

En pratique

Plusieurs dates étaient initialement proposées. À ce jour, la dernière date possible est le mercredi 7 mai 2025. Pour s’inscrire, rien de plus simple : choisir la date restante et le créneau horaire désiré. Une fois la confirmation reçue, les ateliers auront lieu à l’Usquare (près de la gare d’Etterbeek).

→ Pour s’inscrire à un atelier du 7 mai 2025

Et pour celles et ceux qui manqueront cette expérience, les ateliers seront reconduits durant le mois de juin et juillet ainsi que l’année prochaine. D’ici là, voici un petit fascicule qui reprend les grandes étapes de l’expérience → Les ateliers sensoriels de la LulLABy Exerience

On sait aujourd’hui que les bébés naissent avec des capacités extraordinaires et qu’ils sont capables d’apprendre énormément de choses dès les premiers mois de la vie. Par exemple, les bébés sont capables dès les premiers mois de leur vie de détecter très rapidement dans leur environnement des animaux menaçants, comme des araignées ou des serpents, alors même qu’ils n’ont aucune expérience de ces animaux. On a pu démontrer aussi qu’ils discriminent différentes expressions faciales telles que la joie ou la peur de façon très précoce. » Les P’tits Bouts.

Un mot sur les P’tits Bouts

Les P’tits Bouts est une équipe de chercheurs et chercheuses du BabyLab, un laboratoire de la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education de l’Université libre de Bruxelles. Elle s’intéresse particulièrement à la manière dont les bébés perçoivent et interagissent avec le monde qui les entoure, ainsi qu’à leurs capacités d’apprentissage. Au BabyLab, on étudie le développement cognitif et langagier des bébés et des jeunes enfants dans des conditions adaptées à leur âge. Les P’tits Bouts font partie du Centre de Recherche en Cognition et Neurosciences (CRCN) de l’Université libre de Bruxelles (ULB).

→ Pour en savoir plus sur les P’tits Bouts

→ Découvrir toutes les études des P’tits Bouts

Samuel Walheer

Gynécologie : quel avenir pour la spécialité ? L’association flamande VVOG fait le point

L’association flamande des gynéoclogues (VVOG) partage son état des lieux sur les futurs grands défis auxquels la profession devra faire face ; impact des réseaux sociaux, pose de stérilet, plan national pour l’endométriose, lettres de référence, téléconsultations ou encore accompagnement des femmes enceintes vulnérables. Le journal le Spécialiste – le groupe de presse médical le plus important de Belgique – a tout récemment participé au dernier symposium de l’association.

L’équipe de Born in Brussels est évidemment très attentive à tous les sujets qui gravitent autour de la femme, du désir d’enfant, en passant par la grossesse, jusqu’à la naissance et les 1.000 premiers jours de vie de l’enfant. Divers articles ont été publiés à cet égard : Endométriose : pour accompagner les (futures) femmes concernées, il faut en parler !, Carte blanche : « Éviter les violences gynécologiques et obstétricales grâce à l’écoute et au respect de chaque femme », « Mon.Gyneco » vulgarise la gynécologie, pour une meilleure compréhension !, ou encore Téléconsultation : 88% des médecins opposés à la suppression de son remboursement !. Retour sur les points essentiels repris par le journal le spécialiste.

La prise en compte des réseaux sociaux

À l’occasion de son symposium de printemps, le VVOG a abordé les défis de la gynécologie avec comme sujet central l’impact des réseaux sociaux. Les gynécologues sont de plus en plus conscients que leurs patientes puisent des informations sur ces canaux sans toujours en parler avec leur médecin. « Pour répondre à cette tendance, nous envisageons d’être plus présents sur les réseaux sociaux, notamment via un futur compte Instagram. Notre président, le Dr Koen Traen, a aussi eu l’idée d’engager des étudiants en médecine et en communication pour produire des vidéos TikTok fiables afin de lutter contre la désinformation. »

De nombreux gynécologues n’ont qu’une vision partielle de ce qui circule sur des plateformes comme TikTok, où des informations erronées sur la contraception, les traitements hormonaux ou la fertilité sont souvent relayées. Cela dit, certaines applications de suivi de fertilité sont fiables, même si elles semblent moins efficaces pour éviter une grossesse. Leur efficacité se rapproche néanmoins de celle du préservatif », souligne la porte-parole de la VVOG, la Dre Isabelle Dehaene.

Des lignes directrices pour la pose de stérilet

Un autre thème d’actualité est la douleur sous-estimée lors de la pose d’un stérilet. « Sous l’impulsion du Dr Jan Bosteels, notre groupe travaille à des recommandations sur la pose de stérilet, et une étude est en cours pour explorer des méthodes moins douloureuses. Une autre recherche prometteuse, encore à ses débuts, s’intéresse à l’influence de l’alimentation sur la qualité ovocytaire. »

L’endométriose est régulièrement au cœur de l’actualité. La Chambre a récemment approuvé un plan national, qui doit désormais se concrétiser sur le terrain. »

Les honoraires liés aux gardes et à la permanence en gynécologie ont été récemment communiqués. Cette actualité a mis en lumière le rôle des lettres de référence et la possibilité que certains centres adaptent leurs listes d’attente afin de garantir la continuité des soins.

Téléconsultations : continuer à tracer les usages

Autre sujet d’attention : les téléconsultations. Selon une enquête menée par Le Spécialiste et Medi-Sphere, les gynécologues figurent parmi les spécialistes qui y en ont le plus souvent recours, notamment pour commenter des résultats ou assurer des suivis.

Les gynécologues considèrent la téléconsultation comme un moyen économique de gérer les suivis de routine. Bien sûr, cette pratique doit être encadrée. Mais la suppression récente du remboursement soulève des questions pour l’avenir : ces consultations à distance permettent d’économiser du temps et de l’argent, en évitant aux patientes de revenir pour des points mineurs. En attendant, dans les hôpitaux, nous continuons à enregistrer les appels téléphoniques liés à ces suivis, afin de disposer de données chiffrées. »

Le programme des 1.000 premiers jours

Concernant le lancement du « programme des 1.000 premiers jours » porté par le ministre Vandenbroucke – et faisant partie du plan interfédéral soins intégrés– un webinaire est prévu prochainement pour préciser son contenu et répartir les rôles. « Le parcours pour les femmes enceintes vulnérables est déjà bien défini, mais l’encadrement général de ce groupe-cible doit encore être précisé. »

Partagé par Samuel Walheer

L’association SOS Préma alerte l’État français sur le combat des parents de prématurés

Selon les chiffres de l’OMS, plus de 13 millions de bébés naissent prématurés dans le monde. Une réalité qui concerne un grand nombre de familles en Belgique et partout ailleurs. C’est le cas de Griselda et Enzo, parents de la petite Azura née prématurément. SOS Préma – association française d’usagers, reconnue d’intérêt général par le ministère de la Santé – met en avant le parcours du combattant de cette famille qui doit faire 150 kilomètres par jour pour rendre visite à leur fille, hospitalisée à Nîmes. 

La prématurité est sujet abordé à maintes reprises par Born in Brussels au travers d’articles à (re)découvrir : Bébés prématurés : vue d’ensemble sur un sujet qui concerne tant de familles ! , Prédire l’accouchement prématuré, ce sera bientôt possible (et révolutionnaire !), « La peur au ventre » : puissant témoignage sur la prématurité ou encore Naissances prématurées : l’OMS et Unicef tirent la sonnette d’alarme sur cette « urgence silencieuse ». Pour l’heure, SOS Préma délivre ses revendications sur ce sujet qui touche tant de familles, aussi bien en France qu’en Belgique, et qui requiert une présence indispensable des parents auprès de leurs enfants nés prématurément. Des revendications qui font tout à fait écho à ce que peuvent vivre certaines familles dans notre pays également.

« Cette situation est inacceptable ! », déplore Charlotte Bouvard, présidente de SOS Préma. « Pourtant, nous recevons régulièrement des appels de parents en détresse. Entre les frais d’essence, de péage, de parking – de plus en plus souvent payants aux abords des hôpitaux –, ainsi que les coûts liés au baby-sitting des autres enfants, de nombreuses familles se retrouvent dans l’impossibilité de rendre visite quotidiennement à leur nouveau-né hospitalisé. Nous demandons simplement que les parents puissent être auprès de leur enfant prématuré. C’est un besoin vital ! »

{ Communiqué de presse : « LE COMBAT DES PARENTS DE PRÉMATURÉS DOIT CESSER ! » }

Griselda et Enzo viennent de saisir la presse car ils luttent chaque jour pour être au chevet de leur fille Azùra, née à cinq mois de grossesse et 630g à l’hôpital de Nîmes, à 150km de chez eux. Une situation intolérable et loin d’être unique puisque c’est la situation de milliers de parents chaque année. SOS Préma alerte les pouvoirs publics depuis 20 ans sur la situation dramatique des parents de nouveau-nés prématurés, pris au piège entre la nécessité d’être auprès de leur bébé, demandée par le corps médical, et les difficultés logistiques et financières. Mais le message ne passe pas.

La présence des parents, un soin vital

Pourtant, les études scientifiques le confirment au plus haut niveau de preuves : la présence des parents auprès de leur bébé prématuré n’est pas une option, mais un soin vital. La présence parentale joue un rôle clé dans le développement neurologique du bébé, dans la réduction des risques de complications et dans la diminution du temps d’hospitalisation. Les soins de développement, qui sont des soins individualisés centrés sur l’enfant et sa famille, ne peuvent être dispensés sans la présence constante des parents.

Les soins de développement ne sont pas un luxe, mais une nécessité

L’argument selon lequel il n’existe pas de place pour les parents, ou que cela représenterait une contrainte pour l’hôpital, ne tient plus et la répartition des moyens sur le territoire est scandaleuse et injuste ! Des hôpitaux comme celui de Créteil ont compris la priorité d’un accompagnement parental 24h/24 pour la santé de l’enfant, en inaugurant il y a quelques jours, des chambres parentales au sein de leur service de réanimation néonatale. Ces solutions doivent être étendues à l’ensemble des établissements de soins.

Les inégalités dans l’accès aux soins de néonatologie sont inacceptables.

S’endetter, voire plonger dans la précarité, ou sacrifier la santé de leur bébé, un choix cornélien pour certains parents qui révèle une politique publique défaillante, une santé à deux vitesses en France. Ces inégalités se traduisent
également par des chiffres dramatiques sur la mortalité infantile, qui ont augmenté ces 20 dernières années et qui ont fait passer la France de la 2ème à la 22ème place en Europe.

Un cadre de référence

Le gouvernement a pourtant parrainé la Charte du nouveau-né hospitalisé en 2021 dans le cadre du programme des 1000 jours. Élaborée par SOS Préma et la Société Française de Néonatalogie (SFN), elle est soutenue par toutes les associations de professionnels en périnatalité. Parents et professionnels de santé s’engagent, en 10 points, à répondre aux besoins essentiels du bébé et donne un cadre de référence pour garantir des soins centrés sur l’enfant et sa famille. Le premier point garantit ainsi la présence continue 24h/24 auprès du nouveau-né d’au moins l’un des 2 parents.

SOS Préma ne se contente plus d’alerter, nous exigeons des solutions concrètes :

  • Des infrastructures adaptées à la présence continue des parents dans tous les services de néonatologie, partout en France, pour tous les enfants, sans exception et sans surcoût pour les familles.
  • Un financement national pour garantir l’accès à ces services, en attendant les réaménagements, et ce, dans tous les hôpitaux, de manière égalitaire.
  • Et que dire de la création d’un Haut-Commissariat à l’Enfance, annoncée par le Gouvernement et
    que tous les acteurs de la périnatalité attendent, pour enfin mettre les besoins des enfants et de leurs
    familles au cœur des priorités gouvernementales…

Un engagement ferme de l’État

La négligence envers les bébés prématurés et leurs familles est une honte pour notre pays. Nous ne pouvons plus attendre. Nous demandons un engagement ferme de l’État pour que chaque enfant, chaque parent, puisse avoir une chance égale et les meilleures conditions possibles pour traverser ce combat qui agit en dominos et peut avoir des conséquences humaines, sociales et médicales larges et à long terme. Il n’y a pas plus fragile qu’un nouveau-né prématuré et cet enfant, au même titre qu’un autre nouveau-né, est l’adulte de demain, notre avenir. Il est temps que notre société prenne enfin sa responsabilité et que l’État instaure une politique de santé long terme.

Partagé par Samuel Walheer

Formation petite enfance : aider les professionnel.le.s dans la relation parents-bébés

L’asbl GECFAPPE (Groupe d’Etude en Clinique Familiale Psychanalytique de la Petite Enfance) organise une formation  intitulée : « Parents-Bébé : ces liens qui nous questionnent ». L’objectif ? Aider les professionnel.le.s de la petite enfance à aborder leurs situations cliniques et à travailler au sein d’un climat émotionnel parfois très intense.

« Parents-Bébé : ces liens qui nous questionnent » est une formation qui vise à sensibiliser à l’évolution psychoaffective et sensori-motrice du nourrisson en relation avec son environnement. Une attention particulière sera portée sur : les expressions symptomatiques d’un mal-être chez le bébé et la compréhension des troubles psychopathologiques en prenant en compte les compétences du tout-petit (développement, interactions, dynamique familiale et lignée transgénérationnelle).

Au programme

La formation est proposée entre septembre 2025 et juin 2026 sur le site de l’Hôpital Delta (Chirec). Elle s’adresse aux médecins, pédiatres et autres professionnel.le.s ayant une pratique clinique avec de jeunes enfants (0 à 3 ans) et leurs parents (maternités, centres néonataux, hôpitaux, consultations ONE, milieux d’accueil, pratiques libérales…). Sur base de 9 séminaires théorico-cliniques, la formation propose des exposés théoriques, des discussions de cas cliniques, ainsi que des jeux de rôles. Les thèmes des séminaires sont les suivants : « Périnatalité : du désir d’enfant à la naissance » ; « Développement et compétences du bébé au cours des 3 premières années ; naissance à la vie psychique » ; « Signes de souffrance du bébé, de sa famille et des soignants » et « Cliniques actuelles : précarité, exil, impact des technologies, nouvelles parentalités… »

La clinique des relations précoces parents-bébé touche à la constitution des premiers liens et à la façon dont ceux-ci se sont tissés en chaque parent. Les angoisses primitives du bébé, ses mécanismes pour y faire face, ses débordements et ses états de détresse, peuvent entrer en écho avec les angoisses anciennes et actuelles des parents et avec la manière dont ceux-ci ont pu les transformer, les apaiser et les élaborer au cours de leurs propres développements psychiques. De la même façon, cette clinique sollicite intensément les professionnels au niveau personnel. » GECFAPPE asbl

Des liens qui questionnent

Les professionnel.le.s de la petite enfance (médecins, pédiatres, infirmières sociales, psychologues, pédopsychiatres) sont régulièrement amenés à recevoir des parents démunis et fragilisés dans leurs compétences parentales. Leur bébé exprime ou non son mal être par des troubles somatiques et comportementaux. Des difficultés dans l’établissement des relations précoces avec le nouveau-né proviennent parfois de la réactivation de conflits infantiles non résolus chez certains parents ; des relations difficiles, des souffrances enfouies, des blessures non cicatrisées, des angoisses, des vécus traumatiques… sont réveillés de manière consciente ou inconsciente. C’est la période périnatale – dite de transparence psychique –, aussi belle que mouvementée, durant laquelle certains parents vont devoir travailler leurs dysfonctionnements interactifs pour tendre vers un meilleur accordage affectif avec leurs enfants.

Infos et inscriptions

Nombre de participant.e.s limité et inscription sur base de deux entretiens préliminaires avec la coordinatrice et une formatrice.
Contact : Marie-Paule Durieux +32 477 69 42 42 ou +32 2 351 26 30
mariepauledurieux2@gmail.com

→ Dépliant PARENTS-BÉBÉ: CES LIENS QUI NOUS QUESTIONNENT

Un mot sur le GECFAPPE

Créé en 1991, le GECFAPPE est un groupe de formateur.rice.s clinicien.ne.s composé de médecins, de pédopsychiatres et de psychologues qui sont en lien avec des (futurs) parents et des familles. Le groupe est spécialisé dans la réflexion et la recherche sur la clinique et les approches thérapeutiques des troubles de la parentalité et des relations précoces. Les formations qui sont proposées aux professionnel.le.s de la petite enfance s’appuient, d’une part, sur les expériences cliniques des formateur.rice.s (psychanalytiques, familiales et développementales sensori-moteur) et, d’autre part, sur les acquis de l’observation du bébé (méthode d’Esther Bick ou TB Brazelton).

Samuel Walheer

« Maman va danser » : le nouveau concept dédié au bien-être des mères débarque en Belgique !

Envie de déconnecter du quotidien, de souffler, de danser, de se reconnecter à soi, de se retrouver entre copines ou simplement de lâcher prise ? Les soirées « Maman va danser » sont certainement faites pour vous ! Provenant d’Allemagne, le concept arrive en Belgique. Celui-ci est exclusivement réservé aux mères qui vivent les mêmes réalités ainsi qu’à toutes celles qui souhaitent simplement décompresser, le temps d’un afterwork ambiancé. Mesdames, restez connectées !

Un phénomène grandissant qui, depuis quelques mois, ouvre ses portes un peu partout en France, pour le plus grand plaisir des mamans. Il ne faudra pas attendre longtemps avant que le concept n’arrive en Belgique. « Maman fait la fête » permettra à toutes celles qui veulent s’amuser de profiter, le temps d’une soirée, d’un lieu dédié à leur santé mentale. Cerise sur le gâteau, pas besoin de culpabiliser puisque les soirées ouvrent généralement leurs portes en afterwork, laissant la possibilité de rentrer avant minuit tout en étant disponible pour ses enfants le lendemain matin.

« On fait la fête tout de suite, c’est efficace, il n’y a pas de temps à perdre, on va pouvoir se coucher tôt, retrouver son mari et ses enfants ! » Julie, 37 ans, responsable communication et interviewée par la Rtbf.

Une bouffée d’air !

Un concept qui ne fonctionne pas par hasard. En effet, pour bon nombre de mamans, les tâches quotidiennes laissent peu, voir pas de place à leurs propres activités. Prendre du temps pour elles relèvent d’un vrai défi ; entre leur travail, la gestion des enfants et celle du foyer, que leur reste-t-il vraiment ? Une bouffée d’air émane de ce nouveau concept qui offre à toutes ces mamans – et aux autres – un espace uniquement pour elles (et donc sans hommes).

« C’est un concept d’afterwork, de 19h à 22h, exclusivement féminin, destiné aux mères mais pas seulement. Celles qui veulent décompresser après une journée de travail ou le tunnel sortie d’école-devoirs-bain-dîner des enfants« , déclare Constance d’Amécourt, à l’initiative des Soirées Diva à Paris et interviewée par la Rtbf.

Tout y est !

Un lieu atypique, un décor spécialement adapté, un buffet, de la musique, des strass et des paillettes, voilà sans doute la recette magique pour une soirée réussie et dédiée aux mamans ! Un succès qui n’est donc pas le fruit du hasard et qui apportera certainement de nombreux bienfaits :

  • Une soirée sans hommes : venir comme on est, au naturel, sans pression ni séduction et sans être dérangée, c’est rassurant.
  • Une communauté bienveillante : pas de critiques mais juste une soirée axée sur l’amusement et la création de lien entre femmes.
  • Une déconnexion totale : pas de dress code, pas de téléphones afin de profiter exclusivement de la soirée.
  • Un exutoire physique et émotionnel : lâcher prise dans une environnement approprié et retrouver confiance en soi pour se sentir mieux.

« En présence d’hommes, les femmes font plus attention à leur look, se demandent ce qu’on va penser d’elles ou sont dans la séduction », Isaure, maman de deux enfants et interviewée par la Rtbf.

Des bienfaits thérapeutiques

Bien plus qu’une simple soirée pour déconnecter, une vraie thérapie en soi ! Grâce à l’ambiance, la musique, la possibilité de créer du lien avec d’autres mamans ou encore la simple idée de pouvoir totalement se lâcher permet à de nombreuses femmes d’améliorer leur estime d’elle-même et de réduire leur stress. Un vrai moment d’épanouissement pour les participantes à ce concept qui démontrent déjà ses nombreux bienfaits à l’étranger et qui ouvrira prochainement ses portes en Belgique et à l’international.

Samuel Walheer