Élever son enfant seul.e

De nombreuses familles bruxelloises sont monoparentales et doivent relever de nombreux défis, de la grossesse à l’éducation des enfants. Que ce soit par choix ou suite à une histoire particulière, des aides et des services sur mesure sont dédiés aux mamans et papas solos.  

Vivre sa grossesse seule 

Vous avez décidé d’assumer seule votre grossesse, qu’elle soit désirée ou non. Ce choix tout à fait légitime peut toutefois vous occasionner un certain stress ou même de l’angoisse. Votre famille est peut-être présente ou au contraire éloignée. Vous pouvez compter sur le soutien d’un réseau d’amis ou vous vous sentez très seule dans une grande ville que vous ne connaissez pas bien. Comment alors faire face à ce défi et ne pas céder au découragement ou à l’épuisement ?  

Sachez que d’autres mamans vivent la même situation que vous et qu’il existe divers groupes de soutien. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou via les rencontres que vous ferez lors de séances d’informations prénatales, au sein même de votre maternité, n’hésitez pas à échanger ou demander des conseils. Certaines associations sont également présentes pour soutenir les parents et futurs parents plus isolés, comme le Petit vélo jaune 

N’hésitez pas à faire part de votre stress ou de votre angoisse à la sage-femme choisie pour suivre votre grossesse, à votre gynécologue ou encore à un.e  psychologue. 

Vous désirez connaître vos droits ? Consultez nos pages « Droits et démarches ». Vous y trouverez de nombreuses informations concernant les allocations familiales, la prime de naissance, la déclaration de naissance, les démarches auprès de votre mutuelle, le lien de filiation, le règlement d’un conflit familial ou encore la consultation d’un avocat pro déo.

Je suis maman ou papa solo 

Vous assumez seul.e l’éducation de votre enfant et vous devez prendre des décisions, parfois de commun accord avec la maman ou le papa de votre enfant. Dans certaines situations, vous pouvez être confronté.e à des désaccords ou mésententes avec celle.celui-ci. Que ce soient les modalités d’hébergement de votre enfant, le choix de la crèche, de l’école maternelle ou encore des décisions concernant sa santé… Les possibilités de dissensions sont nombreuses.  

Il est pourtant admis que les conséquences d’une séparation conflictuelle peuvent parfois peser lourdement sur votre enfant, même tout petit. Ce dernier peut ressentir de l’insécurité et ensuite développer différents troubles comme des difficultés dans l’apprentissage scolaire, de la dépression infantile, etc. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à vous faire aider par un.e professionnel.le de la santé mentale pour traverser cette période qui peut déstabiliser toute la famille.  

La médiation, un outil pour communiquer  

La médiation peut se révéler un bon outil pour communiquer. Une tierce personne, spécialement formée à l’écoute et à la médiation peut venir en aide afin de renouer les fils de la communication familiale et trouver un terrain d’entente propice à l’apaisement des relations. Ce processus est volontaire. Vous pouvez choisir le médiateur d’un commun accord et en toute liberté.  

Assumer la vie quotidienne seul.e  

Être parent solo, c’est souvent aussi assumer les frais liés à l’hébergement et, plus largement les frais du quotidien.  Les revenus étant généralement faibles à cause d’une perte d’emploi ou d’une situation plus précaire à cause d’un divorce ou d’une séparation, il est d’autant plus compliqué pour un parent solo de s’en sortir dignement.  

Au-delà des problèmes liés à la précarité financière, le parent solo doit assumer à la fois le rôle de maman et celui de papa. Vous pouvez être assailli.e de doutes : vais-je arriver seule à éduquer mon enfant ? Je ressens de l’épuisement, comment me faire aider ?  

De nombreux parents solos éprouvent les mêmes doutes et ressentent aussi de l’épuisement face à ce défi.  

Quelques conseils pour vous aider  

  • Votre enfant a besoin de ses deux parents, si l’un des deux est moins présent dans sa vie, vous pouvez en parler avec lui, en évitant jugements ou prises de position. 
  • Ne demandez pas à votre enfant de choisir entre sa maman ou son papa, il se retrouverait en « conflit de loyauté », une situation impossible à vivre pour lui. 
  • Consacrez des moments privilégiés avec votre enfant, prévoyez des activités où vous n’avez pas d’autres tâches que vous divertir, vous promener, vous relaxer tous les deux. 
  • Ne vous oubliez pas, profitez des moments de sieste ou de repos de votre enfant pour vous offrir des moments de répit : un bon bain, une papote avec un.e ami.e.
  • Si vous avez un réseau familial proche, n’hésitez pas à leur communiquer votre envie d’être aidé.e : un repas, une aide pour les courses, un moment de liberté. De nombreux services d’aide sociale, juridique, psychologique, de soutien à la parentalité ou d’accompagnement dans vos démarches peuvent vous aider.  

Info Box

Monoparentalité – Familles plurielles

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