Les archives de l'auteur : Samuel

Carte blanche : Vers une meilleure reconnaissance de « l’Accueil Temps Libre » !

Badje asbl a tout récemment partagé une carte blanche sur la question de l’Accueil Temps Libre (ATL). Elle a d’ailleurs été co-signée par de nombreuses institutions en Fédération Wallonie-Bruxelles : des associations, des fédérations, des services d’accompagnement, des administrations communales ou encore des opérateurs des secteurs de l’enfance et du handicap. L’objectif ? Interpeller les futurs élus pour une reconnaissance d’un accueil temps libre ouvert à tous les enfants, quelles que soient leurs différences, dans chaque commune bruxelloise.

Forte de ses 25 années d’existence, Badje est une fédération bruxelloise active dans le secteur de l’accueil des enfants et des jeunes. Parmi ses membres, l’asbl compte des associations et des organismes publics locaux qui proposent, durant l’année scolaire ainsi que pendant les périodes de vacances, des animations, des activités, un soutien scolaire… De plus, Badje mène de nombreuses activités qui participent au développement, à la reconnaissance et à la professionnalisation de l’accueil de l’enfance en Région de Bruxelles-Capitale.

{ Carte blanche partagée par Badje ASBL }

L’Accueil Temps Libre (ATL), qui rassemble l’accueil extrascolaire, les écoles de devoirs et les centres de vacances, est reconnu depuis le décret du 3 juillet 2003. Ce dernier porte sur l’accueil des enfants de 2,5 à 12 ans en dehors des heures d’enseignement, soit en semaine scolaire, les weekends et pendant congés scolaires. Chaque commune est libre d’adhérer au décret ATL pour coordonner l’offre d’accueil sur son territoire. En 2022, 90% des communes en Fédération Wallonie-Bruxelles étaient parties prenantes du dispositif et avaient une coordination ATL.

Un vrai lieu de vie

Pour les enfants, l’Accueil Temps Libre fait partie de leurs trois lieux de vie, avec la famille et l’école. Loin de n’être qu’une  » garderie  » pendant que les parents travaillent, l’ATL est un véritable lieu de vie éducatif non formel pour les enfants. Il favorise leur épanouissement et leur bien-être. En période scolaire, ce temps peut représenter autant d’heures que de temps passé en classe pour certains enfants ; en période de congés scolaires, ce sont parfois les seules vacances des enfants qui peuvent y passer jusqu’à 10 heures par jour pendant les 7 semaines de congés d’été. Il n’est donc vraiment pas à reléguer au second plan, d’autant plus que le droit aux loisirs est garanti à l’article 31 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, ratifiée par la Belgique en 1991.

Pour tous les enfants, sans exception !

Enfin, l’ATL s’adresse à tous les enfants. A ce titre, il doit être un lieu accessible, de lutte contre les inégalités et où chaque enfant est accueilli dans sa singularité. Il se doit donc aussi d’accueillir les enfants en situation de handicap. En effet, pour favoriser le vivre ensemble dès le plus jeune âge et mettre fin aux stéréotypes liés au handicap, il est nécessaire que tous les enfants se connaissent dans toutes leurs diversités. Rappelons d’ailleurs ici que la Belgique s’est engagée depuis 2009 à garantir le droit aux loisirs des personnes en situation de handicap, tel que défini à l’article 30 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

Deux points d’attention envers les élu.e.s

Dans ce contexte, où l’ATL est si important pour chaque enfant et qu’il concerne la très grande majorité des communes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous demandons aux candidat·e·s aux élections communales et futur·e·s élu·e·s :

  1. De considérer le secteur de l’Accueil Temps Libre à sa juste valeur et de faire de l’enfance, de la jeunesse et de l’ATL des compétences à part entière, idéalement réunies au sein du même échevinat, ou tout du moins harmonisées de manière transversale ;
  2. De coordonner les politiques de ces trois secteurs à celle du handicap, notamment en appliquant le handistreaming dans une visée inclusive. 

 

Adapté et mis en ligne par Samuel Walheer

Une campagne de vaccination contre la grippe, pour protéger les plus vulnérables, vient d’être lancée par Vivalis !

Près de 500.000 personnes sont chaque année touchées par la grippe saisonnière, ce qui représente entre 2 et 8% de la population belge. Parmi elle, seules 14,8% des femmes enceintes ont été vaccinées l’année passée. En prévention d’un pic épidémique, le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a publié des recommandations – relayées ensuite par l’Association des médecins généralistes – pour appeler les personnes à risque de complications à se faire vacciner. Pour taper sur le clou, Vivalis, dont fait partie Born in Brussels, vient de lancer sa campagne préventive ! Celle-ci rappelle aux personnes plus vulnérables ; les femmes enceintes, les enfants atteint d’une maladie chronique, les personnes âgées… qu’il est important de se protéger et qu’il existe dorénavant un vaccin disponible en pharmacie délivré sans prescription.

Appelée aussi influenzavirus, la grippe est une maladie infectieuse qui se caractérise par une combinaison de plusieurs symptômes comme la fièvre, une toux sèche, des frissons, une perte d’appétit, des douleurs musculaires ou encore de la nausée. Elle est généralement sans gravité mais elle peut néanmoins provoquer des complications auprès de personnes à risque et, ainsi, s’avérer dangereuse. Il est donc important de rappeler aux personnes concernées et à leurs proches l’existence du vaccin qui permet d’être protéger.

« Cela concerne les personnes de 65 ans et plus, car même si cela parait jeune, c’est prouvé statistiquement que passé cet âge, on a plus de risque de faire des complications si on attrape la grippe. Ce sont aussi toutes les personnes qui ont des affections chroniques; qu’elles soient cardiaque, pulmonaire, un asthme sévère ou encore les diabétiques. Et ce sont aussi les femmes enceintes, quelle que soit leur stade de grossesse. On demande également aux personnes qui vivent avec ces personnes plus vulnérables de se faire vacciner, ainsi qu’aux travailleurs du secteur de soins de santé. » Nathalie Noël, fonctionnaire dirigeante chez Vivalis, interviewée par BX1.

Quelques mots sur le vaccin contre la grippe

Comme on peut le lire sur le site de Sciensano, il existe plusieurs type de virus qui sont à l’origine de la grippe saisonnière : les virus A qui sont susceptibles de provoquer une pandémie chez les humains et des animaux, les virus B qui ne se rencontrent que chez l’être humain et les virus C, bien moins répandus et qui ne provoquent que des symptômes légers. Ce sont donc les virus A et B qui circulent et sont sujet à des études régulières de la part d’organismes de santé comme l’OMS, le CDC, Sciensano ou encore l’ECDC afin de prévenir les épidémies de grippe saisonnière. Concernant le traitement, il existe à ce jour quatre types de vaccins « quadrivalents’ qui comportent des antigènes (anticorps) contre les virus de type A et de type B. Malgré qu’il s’agit de virus qui mutent constamment, cela permettra d’agir sur le système immunitaire de la personne en le mettant en contact avec une forme légère du virus et, ainsi, pouvoir par la suite se défendre.

→ Vers la campagne de Vivalis contre le grippe saisonnière

Quand et où se faire vacciner ?

Comme chaque année, le Conseil Supérieur de la Santé recommande la vaccination contre la grippe et ce, dès le mois d’octobre. Car, s’il est conseillé d’éviter un éventuel pic d’épidémie, il faut un certain temps pour que le vaccin fasse effet. En effet, il faut compter de 10 à 15 jours pour que la propagation du vaccin se fasse dans le système immunitaire. Certains effets secondaires peuvent apparaître chez certaines personnes comme des douleurs musculaires, de la fièvre, une rougeur voire un gonflement situé à l’endroit du corps piqué et ce durant un ou deux jours. La vaccination contre le grippe saisonnière se réalisé une fois et doit idéalement être renouvelée chaque année car c’est un virus qui évolue avec le temps, tout comme son traitement. Pour se faire vacciner, il est maintenant possible de passer commande auprès d’une pharmacie sans avoir besoin d’une ordonnance. Pour finir, il suffit de prendre rendez-vous auprès de son médecin traitant ou dans  une pharmacie vaccinatrice.

Des gestes préventifs

Il est un fait que les virus de la grippe se propagent rapidement et par les voies respiratoires. De plus, ceux-ci survivent un certain temps sur les mains des personnes infectées. Voilà pourquoi il semble important de rappeler certaines mesures liées à l’hygiène :

  • Éviter les contacts avec les personnes infectées
  • Se laver les mains de manière régulière et, en particulier après avoir éternué.
  • Éternuer dans des mouchoirs en papiers jetables, et à usage unique, ou dans le creux du coude.
  • Porter un masque dans des lieux intensément fréquentés comme les transports en commun
  • Rester à son domicile lorsqu’on est malade afin d’éviter toute propagation

→ Pour consulter l’avis (2024-2025) du Conseil supérieur de la Santé sur la vaccination contre a grippe

Samuel Walheer

 

 

 

Congé de paternité : la campagne d’un collectif de papas à Londres permet de relancer le débat !

Tout récemment à Londres, un groupe de papas a accroché des poupées, mises dans des portes-bébés, à des statues de personnalités publiques. Il s’agit d’un mouvement appelé « The Dad Shift » créé expressément pour revendiquer la révision du congé paternité; un allongement et une meilleure rémunération. Une action symbolique et pleine de sens. Cela fait d’ailleurs écho chez nous en Belgique où les (futurs) papas sont à peine mieux lotis pour accueillir leur bébé et accompagner leur conjointe dans leur nouvelle aventure. Le débat est donc bel et bien relancé !

D’après une étude récente partagée par le journal britannique The Guardian, le Royaume-Uni propose l’une des plus mauvaise condition de toute l’Europe en termes de congé de paternité. De ce fait, un père sur trois ne profite pas de son congé paternité par crainte d’avoir des soucis financiers. En Belgique, d’après les chiffres de l’INAMI (Institut National d’Assurance Maladie Invalidité) et de l’INASTI (Assurances sociales pour les travailleurs indépendants), le nombre de pères qui prennent leur congé de naissance est en augmentation depuis ces dernières années.

Nous voulions que ce soit un spectacle un brin provocateur. On pose souvent des questions aux femmes sur leur vie d’épouse, de mère et de fille, alors que les hommes connus ne sont souvent pas invités à partager cette partie d’eux. Nous voulions attirer l’attention sur leur rôle de père et plus globalement sur la nécessité de mieux soutenir les personnes qui ont des bébés dans leur vie, a indiqué George Gabriel, l’un des cofondateurs de « The Dad Shift », au journal The Guardian.

The Dad Shift

Photo provenant du site « The Dad Shift »

Actuellement, les nouveaux papas britanniques disposent de seulement deux semaines de congé de paternité. Le groupe « The Dad Shift » a donc été formé pour, d’une part, permettre d’allonger ce congé. D’autre part, afin de montrer toute l’importance des liens qui peuvent exister entre un père et son enfant et ainsi, soutenir l’équité entre les parents. Pour l’occasion, l’action visait donc à marquer l’attention du grand public et, particulièrement des jeunes papas. Une campagne forte qui a été accompagnée de messages forts auprès du gouvernement britannique. Preuve en est par une lettre ouverte adressée au Premier ministre Keir Starmer dont voici un extrait : « Vous avez parlé de la distance dans votre propre relation avec votre père, et pourtant de la façon dont il a contribué à façonner le père que vous êtes maintenant devenu. Nous vous demandons d’aider des générations entières de pères à combler ce fossé, de donner aux pères le temps dont ils ont besoin pour passer avec leurs enfants et de déterminer les pères qu’ils veulent devenir. »

→ The Dad Shift

Et en Belgique alors ?

Depuis janvier 2023, le congé de paternité et coparentalité est passé de 3 à 4 semaines en Belgique. Une évolution certaine qui aura pris près de vingt ans à voir le jour. Mais l’idée mijotait depuis longtemps en faveur d’un allongement, voire même d’une obligation nécessaire. Car, on le sait, il est indispensable pour un père d’être présent, surtout durant les premières semaines, pour accompagner au mieux la maman face aux difficultés que peut représenter la venue d’un nouveau-né. Suite à cette décision d’allongement, La Ligue des Familles faisait état d’une progression remarquable des politiques, sans pour autant fermer le débat d’un allongement supplémentaire. En effet, dans un article paru en juin 2023, l’équipe de Born in Brussels publiait un article intitulé Un congé de paternité de 15 semaines : cinq partis y sont désormais favorables ! (bornin.brussels).

Dans le reste de l’Europe

La Belgique n’est donc pas la plus mauvaise élève – à l’image de l’Allemagne qui propose un congé parental partagé– mais elle a encore du chemin à faire. Pour 26 des 27 États membres de l’Union Européenne, le congé paternité rémunéré est depuis 2022 un acquis. En effet, celui-ci s’élève à 10 jours ouvrables et à 19 jours en moyenne. En pratique, si l’on jette un coup d’œil auprès de nos voisins, certains sont tout de même plus souples. À l’instar de l’Espagne qui propose un congé de paternité de 16 semaines à tous les nouveaux papas. La Norvège, elle, dispose d’un congé de 10 semaines, les Pays-Bas proposent 42 jours et, le plus généreux reste la Suède avec 480 jours de congés indemnisés. Aux jours de congés qui diffèrent s’ajoute également un taux d’indemnisation diffèrent : 100% pour la Pologne et l’Estonie, 78% pour la Bulgarie, 53% pour le Danemark ou encore 20% pour les Britanniques. La Ligue des familles suggérait déjà en 2023 dans une un communiqué de presse d’allonger le congé de paternité de deux semaines par an dès 2024, pour arriver à 15 semaines d’ici 2029. Christophe Cocu, Directeur général de la Ligue des familles déclarait à ce sujet « L’Espagne, où le congé de paternité dure 16 semaines, l’a fait. Et d’autres pays d’Europe sont encore loin devant nous, comme la Norvège (10 semaines). Il s’agit d’une proposition réaliste, si la volonté politique y est »

Vers un congé paternité obligatoire ?

Depuis le 2 août 2022, l’Union européenne instaure un congé de paternité rémunéré obligatoire au sein des pays membres (Directive sur l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée). En pratique, la mise en place de ce congé, exclusivement dédié au père ou au deuxième parent dans les pays où la coparentalité, est reconnue mais varie d’un pays à l’autre. À cet égard, La Ligue des familles suggérait aussi dans son communiqué, de rendre le congé paternité obligatoire à l’instar de nos voisins français (1 semaine), portugais (20 jours) ou à l’Espagne (6 semaines). Le Directeur général Christophe Cocu expliquait : « Nous proposons de rendre la totalité du congé actuel (4 semaines) obligatoire, et puis quand ce congé durera 15 semaines, les 9 premières semaines obligatoires, comme c’est le cas pour les mères. Il s’agit de permettre aux pères de prendre ce congé sans craindre de conséquences professionnelles négatives et de réduire les inégalités professionnelles entre hommes et femmes…Et là aussi, la demande des parents est massive puisqu’ils sont 64% à demander un congé de paternité obligatoire et seulement 9% à y être défavorables. » 

Samuel Walheer

Rougeole et coqueluche : des vaccins toujours gratuits pour protéger les tout-petits

En tant que parent, s’il y a bien une chose qui prime avant tout, c’est la santé de son enfant. Bien que la vaccination existe depuis des décennies – et qu’elle évite même le retour de certaines épidémies –,  certains parents hésitent à faire vacciner leur enfant. Et cela ne s’est pas amélioré avec la période COVID. C’est ainsi qu’à Bruxelles, du fait du nombre d’enfants non vaccinés trop importants, les cas de rougeole (291 depuis février) et de coqueluche (718 depuis janvier) ont connu une forte augmentation.  Des chiffres qui vont à l’encontre des bienfaits prouvés de la vaccination, comme le déclare l’UNICEF : “En 50 ans à peine, nous sommes passés d’un monde où la mort d’un enfant était une crainte de beaucoup de parents à un monde où chaque enfant, s’il est vacciné, a une chance de survivre et de s’épanouir”

En avril dernier, à l’occasion de la semaine mondiale de la vaccination, l’équipe de Born in Brussels publiait un article avec comme message clé : « Se protéger et protéger les autres, ça n’a pas de prix !« . Plus récemment, un autre article intitulé « Enfin un remède préventif remboursé contre la bronchiolite, dès le 1er octobre » fût partagé à nos lecteurs. Car, selon les statistiques, la maladie virale touche encore près de 2.500 enfants chaque année. Comme pour la rougeole et la coqueluche, il est donc primordial de vacciner son enfant dès le plus jeune âge et, par la même occasion, d’éviter la moindre complication.

« À chaque âge sa vaccination »

En Belgique, il est possible de faire vacciner son enfant auprès de son pédiatre, son médecin ou à l’hôpital. La plupart des nourrissons sont suivi via les consultations proposées par l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) ou, du côté néerlandophone, auprès de Kind & Gezin. Ces organismes proposent leurs services gratuitement pour les enfants. D’ailleurs, jusqu’à la majorité de l’enfant, les vaccins sont pour la plupart gratuits (voir calendrier de vaccination). Certains vaccins requièrent une deuxième dose, comme la rougeole, et s’effectuent à l’école par le PSE (Promotion de la Santé à l’Ecole) ou CLB dans les écoles néerlandophone moyennant un accord écrit des parents. Durant les consultations médicales à l’ONE ou à K&G, les parents peuvent discuter et poser toutes leurs questions en lien avec leur enfant : l’alimentation, le développement, les soins, etc. D’ailleurs, un carnet est offert aux parents de l’enfant qui est suivi. C’est dans ce carnet que sont inscrits tout ce qui est en lien avec la vaccination de l’enfant ainsi que son évolution. Ces traces écrites sont très utiles et permettent d’avoir un suivi de la vaccination, lorsqu’il s’agit de rappels de vaccins par exemple.

→ Pour consulter le document de l’ONE intitulé « À chaque âge sa vaccination »

→ Et en Communauté flamande: « Omdat je wil spelen met je kinderen, niet met hun gezondheid »

Quelques mots sur la rougeole

La rougeole est une infection virale extrêmement contagieuse qui se transmet par voie aérienne. Elle se manifeste spécifiquement par de la fièvre et l’apparition de tâches rouges sur la peau. Les personnes les plus à risque d’être touchées par cette infection sont les enfants de moins de 10 ans. Selon les dernières études, 30% des personnes infectées risquent des complications. Afin de réduire les risques, il faut davantage protéger certaines personnes comme les femmes enceintes, les nourrissons de moins de 12 mois ainsi que les personnes à faible immunité ou qui n’ont jamais été vaccinées. Malheureusement, on ne peut pas vacciner pendant la grossesse ni avant 6 mois de vie. C’est pour ça qu’il faut éviter que la maladie ne circule en nous faisant vacciner à temps et à heure. Il y a les consultations ONE et Kind en Gezin qui sont accessibles jusqu’à 6 ans pour tous les enfants. wMais il est aussi possible de se faire vacciner sans mutuelle; c’est gratuit auprès des pédiatres et médecins participant (mais la consultation reste payante). Les parents qui souhaiteraient se faire vacciner contre la rougeole, peuvent bénéficier d’un vaccin gratuit auprès des médecins qui participent au programme de vaccination ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) ou K&G (Kind & Gezin).

→ Pour en savoir plus sur la rougeole, une brochure réalisée par vivalis.brussels

La coqueluche, c’est quoi ?

La coqueluche est une infection bactérienne des voies respiratoires, également très contagieuse et qui se propage via les gouttelettes respiratoires. Le plus souvent, elle se manifeste par une toux violente et prolongée qui peut durer plusieurs semaines. D’autres symptômes peuvent se présenter comme des difficultés respiratoires et parfois des vomissements après la toux. De plus, cette maladie peut entraîner des complications telles que des épisodes de cyanose (coloration bleutée de la peau), des convulsions ou des infections pulmonaires. Enfin, la coqueluche peut entraîner chez certaines personnes le développement de maladies graves, à savoir : les personnes ayant des défenses immunitaires faibles, atteintes de pathologies cardiaques ou pulmonaires chroniques ou les nourrissons de moins de 16 mois. Il est vivement recommandé d’avoir une attention spécifique pour les tout-petits de moins de 6 mois. La vaccination pour la coqueluche est gratuite dans les consultations ONE et Kind en Gezin. Le vaccin est également gratuit chez les pédiatres et médecins participant mais la consultation est payante.

→ Pour en savoir plus sur la coqueluche, vivalis.brussels vous informe

Améliorer la santé publique, une affaire de tous !

En Belgique, la vaccination fait partie de la compétence des communautés et des régions. C’est le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) qui a pour mission de formuler des avis scientifiques afin de guider les décideurs politiques et les professionnels de la santé. Un groupe de travail spécialisé élabore un calendrier vaccinal et, au besoin, l’adapte chaque année. Certaines personnes ne peuvent pas recevoir de vaccins car cela présente un risque au regard de leur santé déjà fragilisée. Au contraire, d’autres doivent absolument être vaccinées pour éviter des complications graves, c’est notamment le cas des femmes enceintes et des nourrissons. Nous devons tous tenir à jour nos vaccination pour rester en bonne santé. Parlez en à voter médecin à la prochaine visite.

 

Samuel Walheer

 

Naissance insolite à Bruxelles : les femmes doivent-elles forcément accoucher à l’hôpital ?

C’est arrivé dimanche dernier sur le réseau de la Stib – et plus précisément à l’arrêt de métro Beekant – : une maman a donné naissance à sa fille ! Suite à cet événement insolite, la société bruxelloise de transports en commun a annoncé que l’enfant recevra un abonnement gratuit à vie et valable sur tout le réseau. Une histoire que la nouvelle maman et sa famille ne sont pas prêts d’oublier et qui permet à Born in Brussels de rappeler qu’il existe bel est bien des alternatives à l’accouchement classique en hôpital à Bruxelles… 

« Nous avons envoyé des agents sur place pour prêter main forte à la maman, dont l’accouchement avait débuté au cours d’un trajet en métro. À leur arrivée sur le quai de Beekkant, les secours étaient déjà là pour assister la mère, entourée de sa famille. Nos agents lui ont amené des couvertures afin de rendre l’accouchement le plus confortable possible et préserver au maximum son intimité. » a précisé la porte-parole de la Stib, Cindy Arents.

© Stib

Surprise !

Si on avait dit à cette maman que son accouchement aurait lieu dans un métro bruxellois, elle ne l’aurait ni cru, ni accepté. Mais la vie est pleine de surprises et c’est précisément au beau milieu de la station Beekant que son bébé a choisi de naître. Heureusement, une équipe de secours et quelques travailleurs de la Stib sont rapidement intervenus pour prêter mains fortes à la maman. C’est ainsi, dans ces circonstances quelque peu inhabituelles, qu’une petite fille a vu le jour, entourée de sa famille. Elle a ensuite rapidement été transférée avec sa maman à l’hôpital Erasme pour une prise en charge post-natale complète. « C’est un moment que nous n’oublierons jamais », a indiqué la Stib. 

Les lieux de naissance à Bruxelles

Il est vrai que l’on a tous entendu ces histoires d’enfants qui naissent lors d’un voyage en avion, en train ou même dans un taxi. Mais pour l’heure, c’est bel et bien dans les sous-sols de Bruxelles que cela s’est déroulé. Dans la pensée collective, l’accouchement est encore très souvent associé à la maternité, au milieu hospitalier, au gynécologue… À Bruxelles, la majeure partie des accouchements ont d’ailleurs bel et bien lieu dans un hôpital. Toutefois, il existe d’autres façons d’accoucher et d’autres lieux pour le faire (plus sécurisants que dans un métro heureusement). Par exemple, l’équipe de Born in Brussels avait eu la chance d’accéder à ce gîte de naissance intra-hospitalier bien connu appelé « Le Cocon ». Bien sûr, comme pour un accouchement à domicile, les futures mamans doivent répondre à des critères stricts comme avoir une grossesse à bas risques, parler la même langue, présenter une anamnèse correcte… Pour ce faire, il est primordial d’être suivie par une sage-femme, qui peut également être assistée d’une Doula. Bien que l’hôpital reste, dans les cas de complications ou de grossesses à risques, le lieu le plus sûr, toute femme a le droit de choisir de donner naissance dans des conditions moins médicalisées.

 

Samuel Walheer & Sofia Douieb