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« T’easy », quand l’intelligence artificielle se met au service de la recherche sur la fertilité

Un nouvel outil baptisé T’easy vient de voir le jour. Développé par des chercheurs du centre de fécondation in vitro de l’UZ Brussel – en association avec l’entreprise Robovision Healthcarece –, il permet de mieux repérer les spermatozoïdes dans le sperme grâce à l’intelligence artificielle. Une nouvelle technologie utilisée uniquement dans le cadre de recherches mais dont on entendra certainement reparler par la suite.

“Grâce à T’easy, nous pouvons détecter les spermatozoïdes plus rapidement et avec plus de précision, ce qui permet aux parents qui le souhaitent de connaître plus rapidement les chances de succès de leur traitement de fertilité. De plus, cela réduit les risques de manquer de spermatozoïdes utilisables.“ L’hôpital universitaire UZ Brussel.

Un nouveau procédé

T’easy est un nouvel outil – alliant application, microscope adapté et intelligence artificielle – utilisé chez les hommes dont le sperme ne comporte pas suffisamment de spermatozoïdes. Dans le cadre d’une biopsie testiculaire (TESE) par exemple, il permet de détecter instinctivement les spermatozoïdes qui se trouvent dans les tissus testiculaires. Ces derniers sont par la suite utilisés pour une fécondation in vitro (injection de spermatozoïdes dans un ovule).

Un gain de temps considérable

Une nouvelle technologie qui ravit les prestataires de soins de santé pour son gain de temps. En effet, T’easy permet de détecter les spermatozoïdes en moins de dix minutes. Habituellement, il s’agit d’un travail important ; la détection manuelle des spermatozoïdes dans le tissu testiculaire peut être laborieuse par les équipes spécialisées. De plus, les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous car il est difficile de cibler les spermatozoïdes. Un soutien tout de même précieux et utile dans le domaine de la recherche en fertilité.

Nouveauté à l’Hôpital des Enfants : l’Unité Nourrisson

Baptisée « Unité Nourrisson », cette nouvelle unité hospitalière se situe à la salle 68 de l’Hôpital des enfants (HUDERF). Elle s’adresse spécifiquement aux tout-petits âgés de 0 à 2 ans qui, pour la plupart, sont hospitalisés en raison de pathologies aiguës, chroniques ou postopératoires. Un suivi pluridisciplinaire à la pointe pour ces enfants avec une place toute particulière pour leurs parents.

Ces tout-petits vont donc pouvoir bénéficier d’un suivi spécialisé surtout lorsqu’il s’agit de cas particuliers : grands prématurés, soins palliatifs pédiatriques, malformations ou retards du développement. Grâce à la collaboration avec les autres services de l’hôpital, le parcours de soins de santé va s’articuler dans une logique de continuité mais aussi de co-construction. En effet, l’accueil des familles est, selon l’HUDERF, « au coeur de notre démarche de soin ».

Nos équipes collaborent quotidiennement avec tous les spécialistes de l’HUDERF pour assurer une prise en charge multidimensionnelle adaptée aux besoins médicaux, nutritionnels, psychologiques et sociaux des enfants. Après l’hospitalisation, l’unité Nourrisson garantit aussi le suivi des patients pour aider les parents à planifier les rendez-vous en ambulatoire à l’hôpital. » L’Hôpital des enfants Reine Fabiola

 Soutenir et impliquer les parents

L’unité propose ainsi plusieurs actions préventives afin d’impliquer le ou les parents dans leur (nouveau) rôle :

  • Écolage des parents : premiers soins (portage, hygiène et alimentation), soins postopératoires, alimentation adaptée en cas d’aversions ou troubles alimentaires
  • Soutien à l’allaitement maternel, avec l’appui d’une référente en lactation
  • Soutien à la parentalité : détection de la dépression post-partum, prévention de la maltraitance en collaboration avec SOS Enfants. Une psychologue et une diététicienne passent dans toutes les chambres de manière régulière
  • Suivi préventif systématique : dépistage des retards staturo-pondéraux, retards vaccinaux, troubles du développement

Le lien d’attachement est un pilier du développement à cet âge. Il ne peut pas être mis entre parenthèses par l’hospitalisation » Dr Nathalie Genis, pédiatre responsable de l’unité Nourrisson

Une place centrale pour les familles

Tout a été pensé dans les moindres détails pour favoriser un environnement adapté aux familles. Chaque chambre est individuelle et équipée d’un lit pour l’un des parents ; permettant ainsi la cohabitation jour et nuit et le maintien du lien d’attachement. Il y a aussi une kitchenette et une salle de jeux dans laquelle interviennent des éducateurs et des clowns afin de distraire les enfants. Il est également possible de profiter d’un accompagnement éducatif et psychologique ; l’école Robert Dubois, accolée à l’HUDERF, peut intervenir lors d’hospitalisations de longues durées. Tout comme l’asbl « Les Câlineuses de bébés » qui relayent momentanément les parents épuisés.

Expertise infirmière et troubles alimentaires

HUDERF ©

Les besoins spécifiques des tout-petits sont placés sous une surveillance rapprochée grâce à une équipe d’infirmières expertes en la matière. Pour favoriser une qualité continue des soins, elles disposent d’un équipement de grande qualité : un monitoring centralisé (apnées, malaises, troubles du rythme…), mais aussi un équipement en lunettes à haut débit (LHD), accompagné de leur expertise (confort respiratoire amélioré, meilleure tolérance pour le nourrisson, surveillance continue).

Les troubles alimentaires, une problématique en constante augmentation, figure comme l’un des axes essentiels de l’unité Nourrisson. Les cas de malnutritions ou de troubles de la succion requièrent l’intervention d’une équipe spécialisée : pédiatres, kinésithérapeutes, logopèdes et psychologues. Pour accompagner les familles, il faut identifier les causes et activer un processus pour retrouver une alimentation autonome.

→ Pour en savoir plus sur l’unité « Nourrison »

↓ Vidéo de présentation de l’unité nourrison (HUDERF) ↓

 

«Les équipes SOS Enfants», services de prévention de maltraitance, fêtent leurs 40 ans d’existence !

Les Équipes SOS Enfants fêtent leurs 40 ans d’existence cette année. Ces équipes, dont les missions sont la prévention, l’aide et le soin traitent chaque année pas moins de 6.500 signalements avec soupçons ou faits de maltraitance sur des enfants. Elles interviennent dans des contextes problématiques : maltraitance physique, psychologique, sexuelle, institutionnelle ou encore des situations à risque ou de négligence. Leur priorité : la sécurité immédiate de l’enfant, stopper les violences mais aussi, quand cela est nécessaire, apporter des soins. Born in Brussels tenait à mettre ces équipes à l’honneur.

«L’enfant doit être protégé contre toute forme de violences, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle. L’Etat établit des programmes pour prévenir les mauvais traitements et pour traiter les victimes ». Article 19 de La Convention Internationale des Droits de l’Enfant

SOS Enfants

Les 15 équipes SOS Enfants (3 à Bruxelles et 12 en Wallonie), agréées par la Fédération Wallonie-Bruxelles et subsidiées par l’ONE, prennent en charge les situations de maltraitance ou à risque de maltraitance sur un enfant : maltraitance physique, psychologique, sexuelle et institutionnelle, et négligence grave. Elles offrent des espaces confidentiels, gratuits, d’aide et d’écoute pour les familles qui vivent ces situations et proposent une aide spécialisée psychologique et médicale mais aussi sociale et juridique. Elles cherchent à faire émerger des pistes de solution et de soins adaptés et toujours mettant en avant l’intérêt supérieur et la protection de l’enfant.

→ Brochure de SOS Enfants à l’attention des professionnels

→ Localiser une équipe SOS Enfants près de chez vous via MyONE

{ Communiqué de SOS Enfants }

Contexte

Le 22 juin 1985 entrait en vigueur le décret qui institue les équipes SOS Enfants. Une avancée majeure dans la prise en charge des situations de maltraitance sur enfant en Fédération Wallonie-Bruxelles : la confirmation d’un modèle original d’intervention pluridisciplinaire basé sur l’expérience de terrain et une philosophie intégralement tournée vers l’enfant. 40 ans plus tard, les équipes SOS Enfants ont développé une expertise de l’accompagnement des enfants et des jeunes maltraités reconnue internationalement.
La recherche-action de 1979 qui aboutira à la création des équipes SOS Enfants part du constat que la grande majorité des faits de maltraitance intervient au sein des familles. Prévenir ou mettre fin à la maltraitance passe par une prise en charge de l’enfant victime, de celui ou celle, adulte ou enfant, qui a commis les faits de maltraitance, mais aussi de la famille dans son ensemble.
Si leur priorité reste toujours la sécurité immédiate de l’enfant et l’arrêt des violences, les équipes SOS Enfants ont également pour mission d’apporter du soin. Cet aspect thérapeutique est le cœur du modèle des équipes SOS Enfants : dégager un espace de parole pour l’enfant et mettre la famille au travail pour faire cesser ce qui dans son fonctionnement a permis la maltraitance.
Comprendre, réparer, reconstruire la cellule familiale, c’est éviter que la maltraitance ne se répète, y compris sur de futures générations.

Dès le début, une philosophie centrée sur l’enfant, qui encourage la responsabilité de toutes et tous

Il y a 40 ans donc, à la suite de cette recherche-action impulsée par l’ONE et menée dans plusieurs hôpitaux universitaires du pays, un premier décret – daté du 29 avril 1985 et entré en vigueur le 22 juin de la même année – a institué les équipes SOS enfants. La recherche-action avait, 4 ans durant, mis au jour toute la complexité de la maltraitance, son aspect intrafamilial, les nécessaires particularités de la prise en charge quand celui ou celle qui maltraite est aussi un frère, une soeur, un parent, et un constat capital : souvent l’entourage sait ou suspecte mais n’a pas suffisamment d’éléments pour dénoncer.

Comment amener le corps social à parler ? Que faire quand il n’existe qu’un doute ? Comment donner les moyens à chaque citoyen, chaque citoyenne d’agir ? Les équipes SOS Enfants, travaillant dans la confidentialité et hautement spécialisées, sont la réponse imaginée à ces questions. Prendre contact avec une équipe SOS Enfants, c’est donner la possibilité à un proche enfermé dans un cadre maltraitant de trouver du soutien.

L’optique est restée la même et, 40 ans plus tard, les familles viennent souvent d’elles-mêmes, chercher auprès des équipes SOS Enfants une aide qui n’est pas contrainte. Quand par exemple les parents comprennent que leur comportement ou le contexte familial nuit à l’enfant et qu’ils n’arrivent plus à agir pour son bien.

Un décret comme une gageure clinique et politique.

Le décret de 1985 était une gageure. Il conférait déjà aux équipes des missions très étendues : informer et former les professionnel·le·s, le grand public, et les autorités concernées ; prévenir les mauvais traitements, et assurer la prise en charge médico-psychosociale des familles vivant une situation de maltraitance. Ces interventions peuvent être activées par toute personne, particulier ou professionnel·le, institution ou organisme ayant connaissance ou suspectant des faits de maltraitance à l’égard d’un enfant.
Une responsabilité considérable était ainsi confiée aux équipes SOS Enfants : celle de pouvoir intervenir, sans obligation de recours à la justice, en privilégiant un accompagnement médico-psychosocial des familles. Une confiance qui 40 ans plus tard a montré toute sa pertinence.

Les équipes SOS Enfants reçoivent et traitent chaque année plus de 6500 signalements pour des soupçons ou faits de maltraitance sur enfants.

Aujourd’hui, le décret du 12 mai 2004, qui succède à celui de 1985, étend encore les missions des équipes SOS Enfants, leur permettant de prendre en charge non seulement les victimes mais aussi les mineurs-auteurs ou autrices de maltraitance. D’autres projets portés par des équipes SOS Enfants ont plus récemment vu le jour. En 2017, le tchat de Child Focus dédié aux victimes mineures de violences sexuelles a été repris par une équipe SOS Enfant sous le nom de « Maintenant j’en parle ».

La maltraitance est un processus sur lequel il est possible d’agir

La préoccupation première des équipes SOS Enfants est l’enfant, son bien-être et ses besoins. Après avoir fait le bilan de la situation, l’objectif sera, quand cela s’avère possible, de donner à ces familles toutes les ressources pour (re)devenir un cadre où l’enfant pourra s’épanouir. Et si l’enfant doit être écarté de son milieu familial pour sa protection, que cette séparation soit pensée et travaillée, tant avec l’enfant qu’avec sa famille. Développer la capacité des parents et de la famille à prendre soin de l’enfant est un travail qui peut être fait avant même la naissance de l’enfant. Ainsi, plusieurs équipes SOS Enfants ont développé des actions spécifiques de prise en charge des futurs parents quand un risque de maltraitance est craint, que ce soit par des tiers ou par les parents eux-mêmes.

La maltraitance est un processus qu’on peut interrompre, sur lequel il est possible d’agir !

Un travail de coopération et de réseau

Le travail des équipes SOS Enfants s’appuie sur les ressources des familles et des personnes qui gravitent autour d’elles mais aussi sur tout un réseau de services de soins et d’aide, dans un maillage souple qui permet de prendre en charge les situations dans toute leur complexité. Les équipes SOS Enfants collaborent ainsi constamment avec la diversité et la richesse des acteurs et actrices de l’aide à la jeunesse et de toutes ses institutions, de la santé, de l’enfance, de l’enseignement et des loisirs.

Néanmoins, des violences, nous le savons, se poursuivent hors de nos radars. Notre devoir est aussi d’alerter, et nous le faisons régulièrement, sur les dysfonctionnements du système ou le manque de moyens. Si les équipes SOS Enfants fêtent leurs 40 ans, la Fédération des équipes SOS Enfants, et son travail de sensibilisation et de plaidoyer politique, célèbre, elle, ses 30 ans. Elle reste à la disposition du monde politique pour donner plus de force à la lutte essentielle contre la maltraitance. Nous rappelons aussi aux familles que les portes des équipes SOS Enfants leur sont ouvertes.

24e édition pour l’opération « Lire dans les parcs » à destination des tout-petits et leurs familles

Jusqu’au 22 août 2025, les livres sortent de l’ombre pour investir les parcs et les jardins des 19 communes en Fédération Wallonie-Bruxelles/Officiel mais également en Wallonie. Il s’agit de la 24e édition de l’opération, totalement gratuite et ouverte à tous, qui vise à rendre la culture et les livres accessibles à celles et ceux qui n’en ont pas forcément l’habitude.

À la recherche d’une chouette activité à partager en famille durant les vacances d’été ? L’opération « Lire dans les parcs » est ouverte au grand public. Action de proximité, les enfants sont invités à investir le monde des livres, leur permettant d’en apprécier chaque mot, chaque illustration et chaque moment de partage. Il suffit de repérer le parc proche de chez soi, de convenir d’une date et d’y convier sa famille. N’ayez crainte, en cas de pluie, la lecture se fait dans la bibliothèque la plus proche.
L’opération Lire dans les parcs est une nécessité ! Donner l’accès à tous ceux qui ont peu ou pas accès à la culture ou aux livres. Cela a également une fonction sociale pour un certain nombre d’enfants tout en leur laissant l’occasion de rencontrer d’autres enfants au sein d’autres milieux. Gauthier Flemal, animateur pour l’opération Lire dans les parcs, interviewé par BX1

Prenez part à un moment d’évasion

Giulia Vetri, illustratrice et designer italienne ©

Initialement porté par le Centre de littérature de jeunesse de Bruxellesen collaboration avec les opérateurs d’appui de la lecture publique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Namur, Liège, Brabant wallon, Luxembourg et Hainaut) – chaque lieu de lecture est parrainé par une bibliothèque locale. Un lien entre l’animation du jour et le réseau est effectif. «Les enfants partent à la découverte d’histoires, racontées à voix haute par des bibliothécaires et des animatrices et animateurs. Installés à l’ombre d’un arbre ou sur une couverture colorée, ils découvrent des albums, des récits et des univers qui les invitent à rêver, rire et réfléchir.», peut-on lire sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

→ Pour découvrir le programme complet et les parcs proche de chez soi : Lire dans les parcs 2025 | Bibliothèques de la région de Bruxelles

→ D’autres parcs et jardins dans toute la Belgique. Parmi elles, La Bibliothèque centrale du Brabant wallon coordonne le programme de la province du Brabant wallon.  : Lire dans les parcs 2025 – Bibliothèques.be

Un mot sur Giulia Vetri, l’illustratrice

Née en 1989, Giulia est née dans un village situé au nord de l’Italie. Sa formation ? Un master en illustration via des études en design industriel et graphique. Ensuite, elle s’installe en 2016 à Bruxelles et travaille pour la presse et des maisons d’édition internationales. Avec une passion pour la géographie, elle imaginait déjà très jeune ses propres histoires. Mais Giulia Vetri, c’est aussi :

↓ Découvrir l’opération « Lire dans les parcs » en vidéo (reportage par BX1) ↓

Semaine mondiale de l’allaitement maternel : focus sur l’asbl suisse GIFA

Célébrée chaque année à différents moments – en août dans pas moins de 170 pays et en octobre pour la Belgique et la France, la Semaine Mondiale de l’Allaitement maternel (SMAM) place une thématique à l’honneur. Cette année, la campagne met l’accent sur la priorisation de l’allaitement par le biais de l’environnement et du changement climatique ; facteurs impactant considérablement les possibilités et le choix de l’allaitement chez les femmes. L’occasion aussi pour Born in Brussels de mettre en avant l’association genevoise pour l’alimentation infantile (GIFA).

 “L’allaitement maternel est aujourd’hui l’action préventive la plus efficace pour améliorer la survie et la santé des enfants…  Plus d’un million de décès d’enfants de moins de 5 ans pourraient être évités chaque année si on améliorait les pratiques en matière d’allaitement maternel …. ” L’Organisation mondiale de la santé (OMS)

Créer des systèmes de soutien durables

Initiée depuis 1992 par WABA (World Alliance for Breastfeeding Action) et soutenue par l’OMS et UNICEF, la semaine mondiale de l’allaitement maternel aura lieu dans pas moins de 170 pays entre le 1er et le 7 août 2025. D’ailleurs, la WABA met à disposition un dossier d’actions intitulé Prioritise breasfeeding et disponible en plusieurs langues. Cette année encore, c’est l’environnement et le changement climatique qui sont au premier plan. La campagne mondiale s’aligne depuis 2016 sur des objectifs durables et elle vise la création de systèmes solides auprès d’acteurs situés à plusieurs niveaux. « Un environnement favorable à l’allaitement maternel est non seulement bénéfique pour les familles, mais il réduit également de manière significative l’impact environnemental associé à l’alimentation artificielle. ».

GIFA, pour la protection, la promotion et le soutien de l’allaitement

Créée initialement en 1979, GIFA est une association à but non lucratif située à Genève, en Suisse. Elle est membre du Réseau  IBFAN – International Baby Food Action Network comptant à ce jour plus de 270 groupes et actifs dans pas moins de 168 pays. La mission de GIFA est de protéger, promouvoir et soutenir les pratiques optimales d’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants. GIFA s’engage à défendre une politique en faveur de l’allaitement maternel, en Suisse et dans le monde et contre les pratiques commerciales. À l’instar des autres groupes du réseau IBFAN, GIFA adhère aux 7 principes :

  • Les nourrissons et les jeunes enfants du monde entier ont droit au meilleur état de santé possible.
  • Les familles, en particulier les femmes et les enfants, ont le droit d’avoir accès à une alimentation adéquate et nutritive et à une eau potable en quantité suffisante et à un prix abordable.
  • Les femmes ont le droit d’allaiter et de prendre des décisions éclairées concernant l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants.
  • Les femmes ont le droit de bénéficier d’un soutien complet pour allaiter pendant deux ans ou plus et d’allaiter exclusivement pendant les six premiers mois.
  • Toutes les personnes ont le droit d’accéder à des services de santé de qualité et à des informations exemptes de toute influence commerciale.
  • Les professionnels de santé et les consommateurs ont le droit d’être protégés contre toute influence commerciale susceptible de fausser leur jugement et leurs décisions.
  • Les personnes ont le droit de militer en faveur de changements qui protègent, promeuvent et soutiennent la santé fondamentale, dans un esprit de solidarité internationale.

L’allaitement maternel est le moyen le plus naturel de nourrir les bébés et les jeunes enfants. Il contribue à prévenir les maladies infectieuses et participe à la réduction des maladies non-transmissibles aussi bien chez l’enfant que chez la mère (maladies cardiovasculaires, problèmes de surpoids et d’obésité, diabète, certains cancers et certaines allergies). Lu sur le site de GIFA

IBFAN

IBFAN, pour International Baby Food Action Network, est une association créée en 1979. Son premier bureau est l’association GIFA créée la même année. Les groupes, membres du réseau, sont indépendants et travaillent en fonction des besoins nationaux. Tous les groupes membres d’IBFAN veillent à prévenir les conflits d’intérêt et à garder leur indépendance.

↓ Petit film qui résume l’activité d’IBFAN et projeté lors de la cérémonie pour les 40 ans du Code international en 2021.

Rappel des bienfaits de l’allaitement maternel

Le lait maternel offre de nombreux avantages pour le bébé, couvrant tous ses besoins nutritionnels durant les six premiers mois de vie et contribuant à ses besoins après l’introduction des aliments solides. L’allaitement crée également un lien étroit entre la mère et l’enfant, favorisant le contact peau à peau et la sécurité affective du bébé. En vue d’approfondir le sujet, plusieurs pages informatives sont disponibles sur notre site Born in Brussels :