Les archives de l'auteur : Samuel

« Ma vie de parent solo, le combat des mères » : un film poignant à ne pas manquer !

« Ma vie de parent solo, le combat des mères » est un film produit par Image Création et réalisé par Marianne Klaric. L’histoire met en lumière le quotidien de quatre mères qui, malgré les difficultés, élèvent seules leurs enfants. Une réalité qui concerne de nombreuses familles belges et dont les récits méritent bien d’être vus et entendus. Pour découvrir leurs histoires – dans lesquelles beaucoup d’autres se reconnaîtront – une avant-première est prévue ce mercredi 10 décembre au cinéma Vendôme ; ne tardez pas à réserver votre place dont les bénéfices profiteront à la cause Viva for Life et diffusé le 17 décembre sur La Une et en streaming sur auvio.

Affiche du film « Ma vie de parent solo » ©

Pour rappel, Bruxelles compte près de 68.000 familles monoparentales dont 86% sont des mamans solos. 1 enfant sur 3 grandit dans cette réalité. Pour ces familles, trouver un équilibre n’est pas toujours simple puisqu’il faut faire face, seules, à différentes difficultés : logement, emploi, finances. Les mamans solos peuvent compter sur différentes aides qui se mettent en place au fil des ans et qui leur permet tantôt de souffler, de prendre un peu de temps pour elles, de participer à des activités, de se retrouver avec d’autres mamans solos ou encore d’être accompagnées dans certaines de leurs démarches. Au vu du nombre de mamans solos, un soutien supplémentaire ne sera pas de refus pour aider ces femmes qui tentent, bien que mal, de joindre les deux bouts.

Je ne sais pas si je suis une bonne maman, mais je fais ce que je peux. Ambre, maman solo présente dans le film

Résumé du film

Voici le synopsis du documentaire : À Bruxelles, une famille sur trois est une famille monoparentale. En Wallonie, une sur quatre. Et dans 87 % des cas, ce sont des femmes qui élèvent seules leurs enfants. Quatre d’entre elles se confient dans ce film intimiste de Marianne Klaric. Ambre, Cynthia, Amina et Fatima racontent, sans fard, leur combat au quotidien, leurs fins de mois difficiles, les relations compliquées – quand elles en ont – avec le père de leurs enfants, leur épuisement, leur isolement… Ma vie de parent solo, le combat des mères met en lumière la vie précaire des mères solos, qui auraient bien besoin, comme tous les parents solos, de mesures d’aides publiques structurelles. 

Les gens ne comprennent pas qu’on soit fatiguée car pour eux, on a choisi cette situation de maman solo et on doit l’assumer ! Fatima, maman solo 

Des aides sur Bruxelles

Au sein de notre capitale, des organismes proposent différentes aides : du soutien et des conseils à la parentalité, des moments de répit, des espaces accueillants qui facilite les démarches des familles monoparentales, des lieux d’activités parents-enfants ou encore un accompagnement psycho-social :

  • Parent Solo, un site web qui propose des conseils pertinents pour guider les parents solos ; une liste des principales aides disponibles à Bruxelles ; des ressources pour accompagner les parents dans chaque étape de leur vie…
  • Maison des Parents Solos, un lieu d’aide, de rencontre, de refuge, d’activités parents-enfants…
  • Mères veilleuses, réseau d’entraide et de solidarité entre mères monoparentales.
  • Le Petit vélo jaune, service de prévention et de soutien à la parentalité.
  • MIRIAM, programme d’empowerment des femmes en situation de précarité et de monoparentalité (porté par CPAS de Saint-Gilles).
  • Make Mothers Matter est une ONG Internationale : « Chaque mère est en capacité de rendre le monde meilleur; elle peut assumer au mieux sa responsabilité de mère ET agir de manière spécifique sur la société dans laquelle elle vit. »
  • Monopédia (Pour la Solidarité) est un projet temporaire pour réunir le secteur et créer un répertoire d’adresses ou de projets apportant de l’aide aux mamans solos. 
  • Hamac, bientôt rebaptisé Cabane, offre des moments de répits aux mamans solos ; « CABANE, c’est l’essence du projet HAMAC qui se poursuit via la Ligue des familles: on bâtit, on se lie, on explore, et on crée des souvenirs. »
  • Label Kids Friendly, qui facilite la vie des familles monoparentales à Bruxelles.
  • L’ONE a développé un document en ligne pour l’accompagnement des familles en situation vulnerabilités psychosociales.

Un répertoire et des solutions concrètes

Ce tout nouveau répertoire est un outil spécialement pensé pour guider les parents-solos. Lors d’ateliers, plusieurs mamans solos se sont rencontrées et ont partagé leurs expériences. Grâce à ces ateliers participatifs, celles-ci ont pu identifier leurs besoins, leurs obstacles et trouver ensemble des solutions concrètes afin de leur rendre, à elles et leurs enfants, la vie plus facile. Certains critères sont ressortis : l’accessibilité (proximité et transports en commun), la tarification adaptée (réductions, gratuité pour les enfants) ainsi que les horaires variés (week-ends, soirées, périodes scolaires). Coloré et ludique, le répertoire se présente sous forme de trois parties : introduction, le répertoire des mamans et en savoir plus.

Au-delà du répertoire, Monopédia a créé un espace d’écoute et de co-construction, où la parole des parents solos a été au cœur du processus. En mettant en lumière leurs réalités et en proposant des solutions adaptées, ce projet a ouvert et ouvre la voie à une meilleure reconnaissance de leurs besoins et à des pratiques plus inclusives. POUR LA SOLIDARITÉ-PLS

→ Découvrir le répertoire des parents (solos)

Projet bébé en solo et PMA : un groupe de soutien est sur le point d’éclore

Tout récemment, la Maison des Parents Solos a rencontré une femme (désirant rester anonyme) âgée de 42 ans, souhaitant avoir un enfant, seule, par le biais d’une procréation médicalement assistée. Plus communément appelée PMA, l’alternative fonctionne pour de nombreuses femmes. Cela lui a d’ailleurs donné l’envie de créer, en collaboration avec l’association, un groupe de soutien dédié spécialement à toutes les femmes désireuse d’avoir un enfant seule. On vous en dit plus !

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que l’équipe de Born in Brussels a répondu favorablement à l’appel de partager l’initiative dans un article. Sans prétendre à remplacer une consultation chez des professionnel.le.s de la santé, l’idée de créer un groupe de soutien bienveillant qui, pour reprendre les termes de l’initiatrice, permettrait : « d’offrir un espace de parole libre et respectueux, permettre le partage d’expériences et d’informations, créer un réseau d’entraide et de soutien mutuel, et pourquoi pas, faire naître de belles amitiés. »

J’ai commencé un projet de reproduction assistée (PMA) à Bruxelles et j’ai 42 ans. Cette expérience m’a montré l’importance d’avoir un espace de soutien et de partage pour les personnes dans une situation similaire. Avec le soutien de la Maison des Parents Solos, j’ai décidé de créer un groupe de soutien pour nous et gratuit. Et si nous construisions ensemble un espace d’écoute et de partage ? Initiatrice du futur groupe de soutien bébé via PMA

Envie de rejoindre le futur groupe ?

Les spécificités de ce groupe sont d’être chaleureux, bienveillant, adapté aux besoins et totalement gratuit. Pour construire ce groupe, l’initiatrice du projet appelle donc toutes les femmes qui sont en cours de traitement PMA, en réflexion d’avoir un bébé seule ou qui souhaitent simplement partager leurs idées par le biais d’un questionnaire en ligne. Ce dernier est composé de 5 questions à choix multiples et cela ne prend que 5 minutes. Si cela vous concerne, vous intéresse et que vos réponses peuvent être utiles, à vous de jouer !

→ Lien vers le questionnaire en ligne ou

Ensemble, créons un espace de sororité. Parce qu’aucune femme ne devrait se sentir seule sur le chemin vers la maternité. Initiatrice du projet

La PMA, c’est quoi ?

Sur le site de Born in Brussels, une page est spécifiquement dédiée aux femmes désireuses d’un projet bébé via la procréation médicalement assistée. Pour rappel, le principe d’un PMA est de provoquer artificiellement la rencontre entre un ou plusieurs ovocytes fécondables et les spermatozoïdes. La Procréation médicalement assistée peut aussi désigner l’ensemble des traitements médicaux utilisés pour traiter l’infertilité, y compris les médicaments ou interventions chirurgicales.

→ Page complète sur la PMA

Centres PMA et FIV en Région Bruxelloise

Au fil du parcours de procréation médicalement assistée, la future maman est prise en charge par des équipes pluridisciplinaires, suivant ses besoins et ses attentes : aspects médicaux, choix, assistance sociale, psychologique, etc. Voici quelques hôpitaux situés à Bruxelles qui proposent ce type de service :

– CHU Saint Pierre (Hôpitaux Iris)

– UZ Brussel (VUB)

– C.U. Saint-Luc (UCL)

– Hôpital Erasme (ULB)

– CHIREC Delta

Un mot sur la Maison des parents solos

Créée en 2019, la Maison des Parents Solos est un Centre d’Aide aux personnes et spécialisé dans le soutien et l’accompagnement des familles en situation de monoparentalité. L’institution sensibilise sur le sujet de la monoparentalité par le biais d’une expertise pluridisciplinaire axée à la fois sur l’individu et sur le collectif.

 

  • L’axe individuel
    Pour un soutien individuel, toute personne faisant la demande peut bénéficier d’un suivi social, voire psychologique. L’accompagnement social et/ou pluridisciplinaire débute avec le parent en prenant en compte son rythme et en s’adaptant à sa réalité. L’idée est de proposer des pistes de solutions adaptées aux familles.
  • L’axe collectif
    Le souhait des parents est de passer de bons moments, de créer du lien et d’échanger sur leur parcours avec d’autres parents. Car il est important pour eux de pouvoir temporairement lâcher prise face à leur quotidien au rythme trop soutenu.

Pour ce faire, la Maison des Parents Solos propose trois types d’activités : des activités parents-enfants, des ateliers parents, ainsi que des actions communautaires. L’objectif est de favoriser les solidarités et de créer des moments de bien-être.

→ Pour contacter la Maison des parents solos

Améliorer les soins grâce aux données de santé, retour d’enquête des Mutualités Libres

Born in Brussels était présent au symposium annuel organisé par les Mutualités Libres intitulé « Données de santé : le cœur battant des soins de demain« . L’occasion de partager les récents résultats de leur enquête réalisée auprès de la population belge. Confiance, échange et utilisation intelligente des données de santé, il s’agit là d’une réelle préoccupation, pour les patient.e.s, les prestataires de soins, les politiques publiques mais aussi pour la recherche et pour l’avenir des soins en Belgique.

{ Communiqué de presse des Mutualités Libres (Partenamut) }

Selon un rapport de l’OCDE, les données de santé représentent aujourd’hui près de 30 % de l’ensemble des données produites dans le monde. Pourtant, seules 3 % sont réellement exploitées pour orienter la prise de décision. Face à ce paradoxe, l’échange et l’utilisation des données de santé occupent désormais une place centrale dans les priorités politiques, tant en Belgique qu’au niveau européen. De nouvelles initiatives, telles que le Belgian Integrated Health Record (BIHR), l’Espace européen des données de santé (EHDS) et la création de la Health Data Agency (HDA), visent à faciliter le partage des données, tant au service des soins aux patients que pour les besoins des politiques publiques et de la recherche.

Encore trop peu de confiance

L’enquête montre que 37 % des Belges n’ont pas ou peu confiance dans la façon dont leurs données de santé sont utilisées. Les principales préoccupations sont la cybersécurité (47 %), le manque de clarté quant à la finalité de l’utilisation des données (46 %) et leur utilisation à des fins commerciales (32 %). La confiance dans l’usage et la gestion des données de santé varie selon les acteurs. Les prestataires de soins inspirent le plus de confiance (79 %), suivis par les mutualités (68 %). Les pouvoirs publics (41 %) et les entreprises (25 %) obtiennent un résultat nettement inférieur. Le monde académique se situe entre les deux (53 %).

« Le paysage belge des données changera radicalement dans les années à venir. Le succès de cette transition dépendra de la confiance que les citoyens accordent à la gestion, la sécurisation et l’échange de leurs données », précise Xavier Brenez, directeur général des Mutualités Libres. Nous allons devoir expliquer clairement aux citoyens pourquoi le partage des données de santé est si important : pour identifier de nouveaux besoins, élaborer de nouveaux remboursements, augmenter l’efficacité et améliorer les soins grâce à l’innovation. » ​

La littératie numérique en matière de santé reste un défi

Deux Belges sur trois (62 %) ont consulté leurs données de santé via une plateforme de santé numérique au cours des six derniers mois. Les informations les plus consultées concernent les résultats de laboratoire (62 %), les résultats d’examens médicaux ou de traitements (49 %) et les prescriptions de médicaments (39 %). Pourtant, près de la moitié d’entre eux (48 %) déclarent qu’ils utiliseraient ces plateformes plus souvent s’ils recevaient des explications plus claires et une assistance à l’utilisation. Les Belges connaissent encore mal leurs droits en matière de données de santé. Si six Belges sur dix savent qu’ils peuvent avoir accès aux données de santé, seuls un sur cinq (18 %) a déjà exercé ce droit. Ils sont encore moins nombreux à savoir qu’ils peuvent faire rectifier (36 %) ou supprimer (28 %) des données.

« Le Belge veut prendre le train du numérique, mais pas sans point d’ancrage », déclare Xavier Brenez. « Nous devons veiller à ce que chacun comprenne ce qu’il voit dans son dossier numérique de santé et connaisse ses droits. L’accompagnement est tout aussi important que la technologie. Le plan d’action interfédéral pour le renforcement des compétences numériques en santé, approuvé plus tôt cette année, arrive donc à point nommé.« 

Besoin de coordination et de transparence ​

Selon les Mutualités Libres, une coopération cohérente entre les différentes autorités et institutions est nécessaire pour coordonner l’implémentation des nombreuses initiatives.

« Aujourd’hui, il y a un manque de coordination et de communication transparente. Il est essentiel qu’un chef de projet interfédéral coordonne les initiatives en matière de données » selonM. Brenez. Les différents acteurs, dont les mutualités, ne sont pas suffisamment impliqués.
→ Plus d’informations : Mutualités Libres

Le Monde d’Ayden : La plaine de jeux inclusive et incontournable s’exporte à Wavre

Déjà 5 ans d’existence pour la première plaine de jeux inclusive en Belgique, « Le Monde d’Ayden« . Et quel chemin parcouru – depuis sa première ouverture à Uccle en septembre 2020 – par la fondatrice Lou Garagnani, jamais en perte d’inspiration pour développer de nouveaux projets. Pour preuve, c’est tout récemment que l’équipe d’Hospichild a appris l’ouverture d’une troisième plaine de jeux du même nom, cette fois-ci à Wavre. Elle est ouverte 7 jours sur 7 pour le plus grand plaisir des enfants de 0 à 12 ans, en situation de handicap ou non, et leur famille.

© Le Monde d’Ayden. Photo : Lou Garagnani

À peine un an après avoir ouvert (novembre 2024) une deuxième plaine de jeux inclusive à Nivelles, en voilà une troisième. À mi-chemin entre les deux premières, cette nouvelle ouverture démontre une fois de plus que la demande est grande, qu’il y a bien un public à la recherche d’espaces de jeux intérieurs, qui plus est inclusifs. Pour s’y rendre – différentes plages horaires sont disponibles en fonction des âges et des besoins – il est donc vivement recommandé de réserver en avance.

Un tout nouvel espace à Wavre

Construite sur le même modèle que les deux autres plaines et pour que chaque enfant y trouve sa place, le Monde d’Ayden de Wavre propose :

  • Des mini-maisons thématiques : une poste, une réception d’un hôtel, un hôpital, une caserne de pompiers, un supermarché ou encore un café.
  • Un espace tout-petits : réservé aux moins de 2 ans, avec jeux de motricité fine, miroirs et matériaux adaptés, tapis au sol.
  • Des zones de motricité : toboggans, parcours, piscines à balles et modules à grimper pour se dépenser librement.
  • Des jeux sensoriels et à hauteur : l’objectif recherché est l’apaisement avec également une zone fusée pour explorer et des jeux pour créer.
  • Une salle immersive (SAM) : une expérience sensorielle et en libre accès qui apporte bien-être et une meilleure qualité de vie.

Infos pratiques

La nouvelle plaine est située Chaussée de Louvain 406, 1300 Wavre. Les heures d’ouverture sont les suivantewxsws : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9h00 à 18 h 00 et les mercredis, samedis, dimanches et les vacances scolaires de 9h00 à 18h30. Quatre créneaux horaires sont disponibles en fonction du jour, de l’âge et des besoins avec la possibilité de programmer un anniversaire, une garde répit ou un événement particulier pour fêter Halloween ou encore la Saint-Nicolas.

→ Pour réserver une place : Le Monde d’Ayden Wavre

→ Plus d’infos : +32 470 10 25 90 ou wavre@lemondedayden.be ou Le monde d’Ayden

 

Pour moi, l’idée de l’inclusion, c’est de répondre à un maximum de besoins différents. Et donc, de ne pas créer quelque chose de trop spécifique ou spécialisé ; au risque de ne cibler qu’un seul handicap à l’image d’un entonnoir. En développant le projet du monde d’Ayden, tous ces paramètres ont été pris en compte pour que la plaine de jeux soit la plus inclusive possible. Pour ce faire, il a fallu réfléchir aux types de jeux que l’on voulait proposer en ciblant les besoins et les types de développements en fonction de notre public, avec handicap ou non. Après cela, on a pu se pencher sur la structure des espaces comme les sols, les lumières, les environnements ouverts ou fermés afin de créer un espace », Lou Garagnani, fondatrice du Monde d’Ayden, à l’équipe d’Hospichild.

Espace sensoriel © Le Monde d’Ayden

Jamais en panne d’inspiration

La dernière fois qu’Hospichild avait rencontré Lou Garagnani, celle-ci nous avait l’air sereine et toujours bien motivée dans sa quête ultime « pour que chaque enfant trouve sa place« . Pour ce faire, elle puise dans ses propres inspirations pour faire vivre la plaine et les projets annexes. Déterminée, elle se donne ensuite les moyens nécessaires afin les mettre en œuvre. Elle part tout d’abord de sa propre expérience en tant que maman de quatre enfants, dont un garçon en situation de polyhandicap, C’est en étant elle-même confrontée au manque d’inclusion dans certaines structures publiques que l’idée a germé jusqu’à éclore sous forme de plaine de jeux inclusive, ouverte à tous.

La fondatrice nous explique qu’elle donne aussi une grande importance aux retours de son public ; des familles, des groupes d’enfants, des acteur.ice.s de terrain, comme des éducateur.ice.s provenant d’institutions, d’écoles spécialisées ou ordinaires. Elle ajoute à ce sujet : « Effectivement, il me semble toujours très important de récupérer l’expérience des personnes car cela permet, par la suite, de changer ou même de faire évoluer notre structure. D’ailleurs, c’est de là que la partie inclusion du projet prend tout son sens car les retours d’expérience ou des choses que j’imagine sont au préalable expertisées par des spécialistes du médical comme des kinés, des ergothérapeutes ou des orthopédagogues mais aussi d’éducateurs ou d’institutrices du spécialisé. Cela permet finalement de voir si l’idée est transposable et réalisable ou non dans la plaine inclusive. »

 

 

À LIRE AUSSI :

Célébrons, ensemble, la journée internationale des droits de l’enfant !

Chaque année, le 20 novembre, ce sont les droits des enfants qui sont mis à l’honneur. L’occasion idéale pour rappeler quand et pourquoi cette journée a été créée, quelques chiffres actuels et ce qu’elle représente. Il y a, par exemple, le rapport annuel du Délégué général aux droits de l’enfant (DGDE), UNICEF France et son Observatoire des droits de l’enfant ou encore la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) qui défendent les droits de tous les enfants en Belgique et partout dans le monde.


À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, c’est au Parlement et au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles que le rapport du Délégué général aux droits de l’enfant (DGDE), Solayman Laqdim, a été rendu, présenté et débattu le 18 novembre, en séance publique. Par ailleurs, en début d’année, le DGDE publiait un nouveau numéro de son magazine en ligne intitulé « Prends-en d’la graine ». Ce dernier traite, sous une forme moderne, accessible et vulgarisée, des thématiques en lien avec les droits de l’enfant → Pour (encore mieux) défendre et promouvoir les droits de vos enfants, le site du DGDE fait peau neuve !

En ce jour, l’UNICEF – Fonds des Nations Unies pour l’enfance – célèbre les progrès réalisés pour que chaque enfant, quel qu’il soit, jouisse pleinement de ses droits. Les chiffres publiés témoignent des immenses défis qui restent à relever pour que les droits des enfants soient pleinement effectifs. C’est pour ce combat que depuis plus de 75 ans, l’UNICEF poursuit ses actions au quotidien. UNICEF

UNICEF

Pour mieux saisir les situations complexes que vivent des millions d’enfants au quotidien dans le monde, UNICEF partage quelques chiffres. Malgré qu’il s’agisse du traité international le plus ratifié en matière des droits de l’homme, les droits de l’enfant ne sont pourtant pas acquis, loin de là puisque des millions d’entre eux survivent et doivent faire valoir leurs droits fondamentaux au quotidien :

  • Chaque année, 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans meurent à cause de environnementaux exacerbés par le réchauffement climatique
  • Dans le monde, 250 millions d’enfants âgés de 6 à 18 ans ne sont pas scolarisés, dont 129 millions de filles
  • 200 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la pauvreté alimentaire, premier facteur de malnutrition
  • Plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent au quotidien à cause d’une eau insalubre

Un mot sur l’Observatoire des droits de l’enfant

Sur le site d’UNICEF France, on peut lire : “L’Observatoire est une initiative inédite. Pour la première fois en France, l’UNICEF développe une solution pour la valorisation et l’utilisation de ces données, essentielles pour évaluer la situation des droits de l’enfant, notamment en France.” L’Observatoire des droits de l’enfant est donc une plateforme en ligne, qui s’adresse au grand public, qu’aux acteurs et actrices des droits de l’enfant, au secteur de la recherche, aux institutions ainsi qu’aux médias, initiée par UNICEF France. Elle qui vise à promouvoir et faciliter l’accès aux données sur les droits de l’enfant à travers 6 thématiques : démographie, éducation, pauvreté, protection et migration, santé et santé mentale et opinion de l’enfant.

→ Vers l’Observatoire des droits de l’enfant – UNICEF

Le rapport annuel du DGDE

En Belgique, le Délégué général aux droits de l’enfant, Solayman Laqdim publie son rapport annuel. Ce dernier fait un état des lieux de la situation des droits de l’enfant en Belgique francophone. Ce nouveau rapport est initulé cette année « Des maux aux mots ». Sur le site du DGDE, on peut d’ailleurs lire : « Cette nouvelle édition prend pour fil conducteur la santé mentale des jeunes, un enjeu majeur qui traverse l’ensemble des thématiques abordées : école, numérique, harcèlement, handicap, exil, aide à la jeunesse, petite enfance, question écologique, et bien d’autres. Le rapport met en lumière les signaux alarmants du mal-être des enfants et plaide pour une société plus à l’écoute, où la parole des jeunes est entendue et prise au sérieux. »

→ Lire le rapport annuel 2025 du DGDE

La CIDE

Le 20 novembre 1989, un texte a été adopté à l’unanimité à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ; il s’agit de la Convention internationale des droits de l’enfants (CIDE). 197 États se sont engagés à le respecter. Sans pouvoir de vote, les enfants dépendent des adultes. Ce texte vient alors rappeler que l’avenir se joue pour eux et qu’ils ont des droits. Il existe à ce jour quatre principes fondamentaux mis en avant par la CIDE : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et de se développer et le respect des opinions de l’enfant. « Plus qu’un texte fortement symbolique, la Convention énonce les droits fondamentaux des enfants et est juridiquement contraignante pour les États signataires. Ces derniers s’engagent à publier régulièrement des rapports qui permettent au Comité des droits de l’enfant des Nations unies de contrôler la mise en œuvre effective du traité », lit-on sur le site de l’UNICEF. Par ailleurs, l’année dernière, la CIDE fêtait ses 36 ans d’existence.

→ Pour en savoir plus sur la CIDE