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Accord du gouvernement : de nouvelles mesures pour les familles

Les récentes mesures « Accord Arizona » du nouveau gouvernement ont été annoncées. Elles concernent l’ensemble des matières fédérales : emploi, fiscalité, pension, sécurité, immigration, mobilité, défense ou encore climat. Une question se pose : qu’est-ce que cela va changer dans le quotidien des familles en difficultés ?

Sur le site de Born in Brussels est développé un onglet intitulé « Droits et démarches », qui est mis à disposition des (futurs) parents et régulièrement actualisé. Lorsque ce nouvel accord du gouvernement sera confirmé, qui s’établit sur pas moins de 200 pages, une nouvelle mise à jour sera prochainement effectuée afin d’informer au mieux les familles. Voici, en résumé, quelques-unes des nouvelles mesures qui les concernent.

Réforme des congés familiaux

Le gouvernement prévoit de créer un « sac à dos » de congés pour chaque enfant ; congés de maternité, paternité, ainsi que le congé parental ou le crédit-temps. Ceci pour permettre une harmonisation en fonction du statut du ou des parents ; salariés, indépendants ou fonctionnaires. Par la suite, il sera aussi question de créer un congé grand-parental. Dans le cas d’une monoparentalité, ce dernier aura droit à l’entièreté du sac à dos.

Droit du travail et allocations de chômage

Le gouvernement envisage davantage flexibilité du travail : une annualisation (appelée aussi petite flexibilité), ainsi que des horaires accordéon. De plus, il va supprimer l’interdiction du travail le dimanche, la nuit et les jours fériés, mettre fin à la durée minimale de travail hebdomadaire (correspondant à au moins un tiers d’un horaire complet), mettre fin au sursalaire pour le travail entre 20h et minuit. Concernant les allocations de chômage, le gouvernement prévoit de limiter le droit à un maximum de deux ans. Passé cette période, le Forem ou Actiris devront proposer une offre d’emploi qualifiée de « finale » ou, en dernier recours, renvoyer vers les CPAS. Une autre mesure prévoit qu’un travailleur qui n’aura pas assez travaillé au cours des dernières années touchera aussi moins d’allocations de chômage qu’un travailleur qui aura une plus longue carrière derrière lui.

Fiscalité

Le gouvernement va ’“examiner” la possibilité d’augmenter la réduction d’impôts pour frais de garde d’enfants pour les parents “actifs”. De plus, le gouvernement n’indexera plus le crédit d’impôt pour les enfants à charge et il prévoit d’harmoniser le montant de la quotité exemptée d’impôt pour enfant à charge et ce, pour chaque enfant de la fratrie. Il entend également supprimer le supplément sur la quotité exonérée d’impôt pour les parents qui ne sont pas réellement isolés.

Migration

En ce qui concerne la migration, le gouvernement limite le droit au regroupement familial pour les bénéficiaires d’une protection subsidiaire. Pour ce faire, il instaure un délai d’attente de deux ans, à l’exception des demandes de regroupement avec un enfant mineur non accompagné. Ce délai débute à compter de l’octroi du statut de protection subsidiaire. De plus, l’acquisition de la nationalité belge sera dorénavant plus chère ; devenir Belge coûtera à l’avenir 1.000 euros, contre 150 euros aujourd’hui.

Qu’en dit la Ligue des familles ?

Les récentes mesures « Accord Arizona » annoncées par le nouveau gouvernement ne font vraisemblablement pas l’unanimité. Face à l’impact possible de ces mesures, La Ligue des familles réagit et défend l’intérêt des familles, en particulier celles en difficulté. La conciliation entre travail et vie de famille rendue impossible, des congés sous forme de « sac à dos » ou encore la difficulté accrue de trouver un emploi, la Ligue des familles estime que le nouveau gouvernement tente de « pousser les familles un peu plus au fond du trou »

« La Ligue des familles a à cœur de relever les points positifs et négatifs mais ici, on peine à trouver les mesures de soutien aux familles », indique Madeleine Guyot, Directrice générale de la Ligue des familles. « On a l’impression que les négociateurs n’ont pas pris la mesure des difficultés et des défis des parents. Au contraire, ils leur mettent encore davantage des bâtons dans les roues. On connaît les enjeux budgétaires, mais c’est une erreur de calcul : ça mènera à plus d’arrêts de travail, moins d’emploi des femmes, plus de pauvreté. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour faire grandir des enfants. »

→ Pour lire l’analyse complète de la Ligue des familles »

Partagé par Samuel Walheer

Protéger la santé environnementale des enfants du monde entier, une priorité selon une étude anglophone

« L’inaction dans le domaine des produits chimiques n’est plus une option ! » : phrase interpellante qui conclut l’étude intitulée Manufactured Chemicals and Children’s Health — The Need for New Law. Le rapport, partagé tout récemment sur le site du Docteur Coquelicot, met en avant plusieurs préoccupations : le lien prouvé entre maladies non transmissibles chez les enfants et leur exposition aux produits chimiques, l’échec d’une législation sur les produits chimiques synthétiques ou encore leur production mondiale et massive, allant jusqu’à tripler d’ici 2050 selon les prédictions.

D’après l’étude, près de 350.000 produits chimiques manufacturés seraient répertoriés à l’échelle mondiale et proviendraient de mélanges chimiques, de plastiques ou de combustibles fossiles (gaz, pétrole et charbon). Leur production ne cesse d’augmenter d’année en année et aurait une incidence directe et néfaste sur la santé environnementale des enfants. En effet, de nombreuses maladies non transmissibles (MNT) – principale cause de maladie et de décès chez les enfants – seraient causés par la fabrication de produits de synthèses. Réalisée par Philip Landrigan, directeur de l’Observatoire de la santé planétaire du Boston College, l’étude a été publiée le 16 janvier 2025 , via un consortium, dans le New England Journal of Medicine. Voici, en résumé, les grandes lignes.

La santé des enfants, une priorité !

Par rapport aux produits pharmaceutiques, les produits chimiques synthétiques et de plastiques sont finalement soumis à peu de contraintes juridiques ou politiques. En effet, peu d’évaluation sur la dangerosité, ou même de surveillance post-commercialisation sont effectuées. Pourtant, les effets néfastes à long terme sur la santé des populations et, en particulier, sur celle des enfants est bien réelle. Selon l’étude, moins de 20% des produits de chimiques de synthèses sont testés sur base d’une éventuelle toxicité. Leurs effets sur les enfants et les nourrissons ne sont pas non plus évalués alors que des liens entre ces produits et certaines maladies infantiles existent. Une révision au niveau législatif pour protéger les enfants contre ces dangers prouvés doit être une priorité d’ordre publique !

Quelques chiffres clés

Si l’on se réfère aux cinquante dernières année jusqu’à ce jour, voici ce que l’étude ressort comme chiffres importants (et très interpellants !) :

  • Les taux de maladies non-transmissibles chez les enfants ont fortement augmenté.
  • L’incidence des cancers infantiles a augmenté de 35 %.
  • Les malformations congénitales liées à la reproduction masculine ont doublé en fréquence.
  • Les troubles du développement neurologique affectent désormais un enfant sur six.
  • Les troubles du spectre autistique sont diagnostiqués chez un enfant sur 36.
  • La prévalence de l’asthme infantile a triplé.
  • La prévalence de l’obésité pédiatrique a presque quadruplé.
  • Une forte augmentation du diabète de type 2 chez les enfants et les adolescents.
  • Chez les adultes, les maladies, les incapacités et les décès dus aux maladies cardiovasculaires, aux accidents vasculaires cérébraux et à de nombreux cancers ont diminué.

La recherche en pédiatrie environnementale

Lorsque l’on parle d’évolution en pédiatrie environnementale, il faut revenir 25 ans en arrière. En effet, deux événements ont grandement participé à son essor : la publication du rapport du Conseil national de la recherche en 1993, appelé Pesticides in the Diets of Infants and Children ; qui a permis de prouver l’existence de facteurs biologiques rendant les enfants sensibles aux produits chimiques toxiques. Le deuxième est l’adoption de la Food Quality Protection Act (FQPA) en 1996. Provenant des États-Unis, cette loi sur les pesticides a permis de faire de la santé environnementale des enfants une priorité nationale et ainsi de stimuler la recherche en pédiatrie environnementale. La dangerosité des expositions, même brèves, aux produits chimiques toxiques chez les enfants, période de vulnérabilité, s’avère être un risque de développer des maladies ou des invalidités, jusqu’à persister tout au long de la vie.

« La situation s’aggrave rapidement. L’augmentation continue et incontrôlée de la chimie de synthèse met non seulement en danger les enfants du monde entier, mais elle menace aussi la capacité de reproduction de l’humanité. » déclare Philip Landrigan, directeur de l’Observatoire de la santé planétaire du Boston College

À titre d’exemple…

Aux États-Unis, entre les années 50 et 70, chaque année près de 100.000 tonnes de plomb, appelé tétraéthyle, étaient ajoutés à l’essence. Ceci pour améliorer les performances des automobiles. Cela a eu comme conséquences de contaminer massivement l’environnement ; le niveau moyen de plomb dans le sang de la population était de 16 à 17 g par décilitre. Par la suite, les conséquences ont été les suivantes : le QI moyen des enfants américains – critère utilisé dans la classification internationale des maladies pour définir la déficience intellectuelle – a diminué de 2 à 5 points; le nombre d’enfants ayant un QI supérieur à 130 a diminué de plus de 50 %; ou encore que le nombre d’enfants ayant un QI inférieur à 70 a augmenté de plus de 50 %.

L’échec de la législation sur les produits chimiques

À ce jour, l’industrie chimique fonctionne à plein régime et figure comme la deuxième industrie manufacturière mondiale. En effet, elle représente à elle seule près de 25% du produit intérieur brut (PIB) des Ètats-Unis. Cela provient notamment du fait que depuis l’adoption de la TSCA (Toxic Substances Control Act) en 1976, très peu de produits chimiques ont été interdits ou restreints sur les marchés américains. La législation sur les produits chimiques dans l’Union Européenne – appelée Registration, Evaluation, Authorisation, and Restriction of Chemicals (REACH) – fonctionne de la manière suivante : « pas de données, pas de marché ». Dans les faits pourtant, la production chimique n’est pas réellement freinée.

Pour un réveil législatif

L’étude plaide donc bien en faveur d’un changement législatif sur les produits chimiques, pour protéger la santé des enfants. Dans les faits, cela ne parait pas si simple. D’après Philip Landrigan, auteur de l’étude, des tests rigoureux devraient être réalisés afin de prouver que les produits chimiques ne sont pas toxiques en terme d’exposition. Cela empêcherait une production illimitée et favoriserait une approche plus prudente pour la santé des enfants. De plus, il devrait être établi des contrôles post-commercialisation des produits chimiques afin de détecter les effets indésirables sur le long terme. Un exemple est mis en avant : la considération des résultats d’études toxicologiques animales. Celles-ci permettent de prédire les risques sur la santé humaine et en particulier pour les enfants. Les conséquences tardives des expositions précoces peuvent être observées auprès d’animaux exposés in utero.

Renforcer les efforts internationaux

Il est donc clair que l’exposition des enfants à un produit chimique toxique peut nuire à la santé, à la viabilité économique, à la sécurité de toute une société jusqu’à avoir des effets néfastes sur la capacité de reproduction de l’humanité. La crise mondiale environnementale est croissante et la pollution chimique est bel et bien un défi à relever ! Pour tenter de sauver le navire ou plutôt celui l’avenir de tous les enfants du monde, l’idée d’un traité mondial pourrait jouer un rôle clé ; les Nations unies mettrait en oeuvre cet acte juridiquement contraignant sur la fabrication et la commercialisation des produits chimiques. Actuellement, il existe déjà un traité mondial sur les plastiques qui pourrait servir de modèle.

Adaptation et mise en page : Samuel Walheer

 

 

La naissance… d’AZORG, troisième plus grand hôpital de Flandre !

Ce début d’année fut marqué par l’annonce de ce que certain décrive comme un « moment historique » dans le secteur de la santé flamande : la naissance d’AZORG. Un nouveau branding pour un tout nouvel hôpital qui résulte de la fusion entre l’A.S.Z. et l’Hôpital OLV. Proposant 6 campus offrant chacun des soins de la plus haute qualité, AZORG permettra l’accès à pas moins d’1 million de consultations, 115.000 traitements de jour et 80.000 interventions chirurgicales par an. Coup d’œil hexagonal sur l’éclosion de cet hôpital !

Photo reprise sur le site d’AZORG

 

{ Communiqué de presse de l’hôpital Azorg }

Aujourd’hui marque une étape importante dans le domaine de la santé flamande. Nous sommes fiers d’annoncer la fusion officielle entre l’A.S.Z. et l’Hôpital OLV, qui se poursuivront ensemble sous le nom d’AZORG. Ce nouvel hôpital, le troisième plus grand de Flandre, incarne un avenir dans lequel les soins, l’innovation et l’orientation vers le patient sont au cœur de nos préoccupations. Avec les six campus Moorselbaan Alost, Merestraat Alost, Asse, Geraardsbergen, Ninove et Wetteren, et un volume impressionnant de soins de santé de 1 million de consultations, 115 000 traitements de jour et 80 000 interventions chirurgicales par an, AZORG est prêt à jouer un rôle de premier plan dans le secteur de la santé régional et national.

Plus forts ensemble : la fusion de la qualité et de l’innovation

La fusion entre l’A.S.Z. et l’Hôpital OLV ne se limite pas à l’union des forces. Il s’agit d’une collaboration solide qui répond aux besoins croissants en matière de soins en Flandre. Christoph D’Haese, président de l’organe directeur d’AZORG souligne : « La fusion entre l’A.S.Z. et l’hôpital OLV, la clinique et l’hôpital d’Alost, est enfin un fait. C’est quelque chose que beaucoup pensaient impossible à réaliser. Pourtant, nous en sommes aujourd’hui, avec la naissance d’AZORG, un hôpital qui symbolise la force, la coopération et la vision. En tant que maire de la ville d’Alost, je suis bien sûr fier que nous ayons un hôpital très fort dans notre ville. Mais qu’il soit clair : les campus d’Asse, de Grammont, de Ninove et de Wetteren sont au moins aussi importants. Ensemble, nous formons un tout, une équipe qui offre des soins de la plus haute qualité dans notre région. Même si nous grandissons, nous continuerons de donner la priorité à nos patients et à nos employés. Ce n’est qu’avec des patients et un personnel satisfaits et engagés que nous pourrons vraiment mettre AZORG sur la carte en Belgique. C’est cette chaleur humaine, cet engagement commun, qui rend AZORG unique.»

L’accent sur l’innovation, l’ambition et la qualité

Désormais, A.S.Z. et l’hôpital OLV continueront sous le nom d’AZORG avec des forces conjointes. Avec 1 million de consultations par an, 450 médecins et 5 000 collaborateurs, nous proposons des soins de A à Z. Mais nous voulons être plus qu’un grand hôpital. Nous mettons l’accent sur l’innovation, l’ambition et la qualité. Cependant, cette fusion ne s’est pas faite naturellement. C’est grâce au travail acharné et à l’engagement de tous nos employés que nous pouvons célébrer cette étape importante aujourd’hui. Ce qu’ils ont accompli ensemble est sans précédent dans le secteur de la santé. De plus, la politique unique de cogouvernance avec nos médecins est une force qui fera la force d’AZORG dans tous les domaines. Ensemble, nous construisons un avenir dans lequel la coopération, la qualité et l’orientation patient sont centrales. Nous sommes prêts à façonner l’avenir des soins de santé., déclare à son tour Peter Verhulst, directeur général d’AZORG.

Sabine Siau, directrice de la prise en charge des patients chez AZORG déclare quant à elle : « La naissance passe par les soins et l’amour. C’est exactement ce que représente AZORG. Du premier jour de vie de nos patients jusqu’au dernier moment, nous voulons assurer un environnement sûr et chaleureux. Cette fusion est un nouveau départ, une occasion de faire passer les soins de santé au niveau supérieur avec les visages familiers de nos employés. AZORG sera le symbole de l’innovation et des soins chaleureux dans le domaine de la santé flamande. Ensemble, nous faisons la différence.»

Des soins de haut niveau dans des centres spécialisés

AZORG se distingue par des centres d’expertise de premier plan, tels que l’AZORG Heart Center, qui deviendra l’un des plus grands centres cardiaques d’Europe avec 60 experts en cardiologie de premier plan issus de cinq hôpitaux. Le Centre de l’AVC AZORG jouera également un rôle clé dans les soins spécialisés. La fusion a été réalisée en un temps record et témoigne de l’engagement sans précédent de tous les acteurs. Des étapes importantes telles que la centralisation des services et la latéralisation des soins spécialisés ont déjà commencé. Par exemple, des services tels que l’anatomie pathologique, la biologie clinique, la radiothérapie sont désormais entièrement concentrés sur des campus spécifiques, ce qui garantit une plus grande efficacité et une continuité optimale des soins.

« Des soins accessibles et de haute qualité dans toute la région »

Le Centre rénal AZORG, avec une équipe de 10 néphrologues et plus de 100 employés dévoués, attend avec enthousiasme une offre renouvelée et intégrée de soins spécialisés en reins et en dialyse. Avec des consultations et des dialyses réparties à Alost, Asse, Geraardsbergen, Ninove et Wetteren, AZORG continue de se concentrer sur des soins accessibles et de haute qualité dans toute la région. À partir du 13 janvier 2025, les patients en dialyse ambulatoire quitteront le 7e étage du campus de la Merestraat et certains patients des immeubles de faible hauteur s’installeront sur le campus de Moorselbaan. Par la suite, le 2 juin 2025, les autres patients en dialyse ambulatoire quitteront également le bâtiment de faible hauteur pour s’installer sur le campus de Moorselbaan. À partir du 31 décembre 2024, les patients hospitalisés pour insuffisance rénale et dialyse ne seront admis que sur le campus de Moorselbaan et non plus sur le campus de Merestraat.

Notre équipe travaille chaque jour pour fournir les meilleurs soins possibles aux patients atteints d’insuffisance rénale. Avec ces développements, nous combinons nos expertises et assurons une transition en douceur et une continuité dans le traitement de nos patients. » Prof. Dr. Bruno Van Vlem, responsable médical du Centre rénal AZORG

Un avenir plein de confiance et d’ambition

« Avec la naissance d’AZORG, un nouveau chapitre s’ouvre dans le domaine de la santé flamande. Si la taille est impressionnante, l’aspect humain reste central. « Nous grandissons, mais n’oublions jamais la valeur de nos patients et de nos employés. Ce n’est qu’avec leur confiance et leur engagement qu’AZORG peut devenir un véritable pionnier », déclare Peter Verhulst, directeur général d’AZORG

→ Vers le site de l’AZORG

Partagé par Samuel Walheer

 

Congé de naissance, quoi de neuf pour les papas ?

Vous allez ou vous êtes devenu récemment papa ou co-parent ? Cet article est fait pour vous ! En Belgique, les pères et co-parents ont droit à vingt jours de congé à prendre dans les quatre mois qui suivent la naissance de leur enfant. Un travailleur qui prenait son congé de naissance percevait une indemnité à la fin des quatre mois. Depuis le 1er janvier 2025, les modalités changent pour le papa et le co-parent mais aussi pour son employeur. On vous en dit plus !

Pour rappel, ce n’est que depuis janvier 2023 que le congé de paternité et coparentalité est passé de trois à quatre semaines en Belgique. Une évolution certaine qui aura pris près de vingt ans à voir le jour. Plus récemment encore, un collectif de papas à Londres, appelé « The dad shift » revendiquait la révision en faveur d’un meilleur congé paternité. Pas étonnant que le sujet fasse débat. Il suffit de poser la question à un.e professionnel.le de la petite enfance pour saisir toute l’importance d’être deux pour accueillir un nouveau-né.

Depuis le 1er janvier 2025…

Durant une période de quatre mois, le travailleur et récent père ou co-parent peut dorénavant choisir le moment où il prend ses vingt jours de congé légaux. Il peut tout aussi bien les prendre de manière immédiate, juste après l’accouchement, ou les étaler sur plusieurs semaines. Avant le 1er janvier 2025, les caisses d’assurance maladie versaient les indemnités uniquement lorsque tous les jours étaient pris ou lorsque la période des quatre mois était écoulée. Et c’est précisément à ce moment que l’employeur envoyait sa déclaration.

Depuis le 1er janvier 2025, les indemnités du congé de naissance seront versées au papa ou co-parent chaque mois. Une bonne nouvelle qui permettra à la fois un paiement plus rapide et qui facilitera également le travail de l’employeur. Ce dernier se chargera d’envoyer chaque premier jour ouvrable du mois, une déclaration indiquant si le travailleur a pris un ou plusieurs jours de congé de naissance. Dans les faits, les trois premiers jours du congé de naissance sont à charge de l’employeur, qui verse le salaire normal à son employé. Pour les 17 jours suivants, des indemnités à hauteur de 82% du salaire brut normal peuvent être octroyées au nouveau père ou co-parent. 

Quelles démarches pour le papa/co-parent ?

Sur Born in Brussels, une rubrique intitulée « Quelles démarches dois-je faire pour avoir droit à un congé de paternité ? » reprend les démarches administratives essentielles pour simplifier la vie du papa/co-parent :

  • Avant toute chose, avertir son employeur de la naissance de son enfant ou de la volonté de prendre un congé de paternité.
  • Si le papa ou co-parent n’est pas marié à la mère de l’enfant, il faut alors remettre à son employeur une preuve du lien de filiation entre le papa/co-parent et l’enfant.
  • Si aucun lien de filiation n’existe entre le papa/co-parent et l’enfant, il faut alors donner à son employeur un extrait d’acte de naissance, un extrait du registre de la population et une déclaration sur l’honneur signée par le papa/co-parent et par la mère de l’enfant.
  • Pour introduire une demande d’indemnités à votre mutuelle, il faut remplir un formulaire de la mutuelle et joindre extrait d’acte de naissance de l’enfant.
  • Si aucun lien de filiation n’existe entre le papa/co-parent et l’enfant, il faut alors communiquer à la mutuelle une copie de la déclaration sur l’honneur qui a été au préalable remise à l’employeur.

→ Besoin de plus d’informations ? Établir le lien père/enfant | Droits Quotidiens

Dans notre étude, on voit que 86% des salariés prennent leur congé de naissance dans son intégralité. Donc c’est vraiment une très grosse majorité et 8% prennent une partie. Donc, quasi tous les pères prennent le congé de paternité, de naissance. L’accès au congé de naissance s’est plutôt amélioré », déclare Véronique de Baets, porte-parole de l’IEFH et interviewée par le journal rtbf.

L’importance du congé paternité

Selon une étude de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH), les pères prennent bel et bien leur congé de naissance, malgré le fait que celui-ci soit plus long qu’auparavant. Leur enquête a démontré que parmi les 840 répondants, la grande majorité, surtout les salariés, ont pris leur congé de naissance de manière complète ou partielle et une amélioration est donc à observer. Par ailleurs, ce congé de naissance figure comme une vraie nécessité et permet d’impliquer les pères dans leur nouveau rôle. « On considère aujourd’hui que le père a une vraie place auprès du petit enfant et autour de la naissance. Il y a aussi le fait que ce congé de naissance est très flexible : il peut être réparti sur les quatre mois qui suivent la naissance. Et puis, il est rémunéré tout à fait correctement« , conclut Véronique de Baets.

Samuel Walheer

 

Un habitat partagé pour mamans solos est sur le point de voir le jour !

« Vous êtes une maman solo à la recherche d’un logement à louer ? Vous avez envie de cohabiter avec d’autres mamans solos et l’énergie de vous investir dans un projet où vous partagez les espaces de vie (cuisine, salle à manger, salon…) tout en bénéficiant d’une unité privative (chambre, coin salon, salle de bains) ? »  Voici la dernière communication lancée par l’organisme Ernest, à l’initiative du projet « Liberté », situé à Koekelberg et en cours de finalisation. D’ailleurs, il ne reste plus que quelques places. Emménagement prévu au printemps 2025 !

Les mamans-solos sont nombreuses à Bruxelles ! Elles représentent même 86% des 68.000 familles monoparentales de la capitale. Pour mieux les comprendre et les soutenir, l’équipe de Born in Brussels prend à cœur d’en parler dès qu’elle le peut, notamment au moyen de différents articles publiés : Isolement et précarité : le programme MIRIAM soutien les mamans-solos !L’importance de comprendre et soutenir les mamans solos dans leur(s) réalité(s) ! ou encore Monoparentalité : un reportage en soutien aux mamans-solos !. C’est dans cette logique que des projets se créent comme l’habitat partagé « Liberté » de l’organisme Ernest. Cette formule d’habitat spécifique implique à la fois d’avoir la possibilité de vivre de manière indépendante et, d’autre part, de cohabiter et de tisser des liens avec d’autres adultes – et leurs enfants –, bien souvent dans la même situation. Vivre sous un même toit, c’est gérer un quotidien de manière autonome dans des espaces privés et de grands espaces communs. 

« Chez Ernest, nous sommes convaincus que chaque famille, quelle que soit sa composition, mérite un environnement bienveillant et solidaire. C’est pourquoi nous accueillons avec enthousiasme tous les parents solos. Que vous soyez une femme ou un homme, que vous ayez choisi d’être parent solo ou que ce soit le fruit des circonstances, que vous ayez un ou plusieurs enfants, que vous ayez la garde complète ou partagée. L’entraide et le respect des différentes réalités familiales sont au cœur de notre projet », peut-on lire sur le site d’Ernestliving.be

« Liberté » pour les mamans-solos !

Situé dans une rue résidentielle à Bruxelles – plus précisément à proximité de la Basilique Nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg – les deux maisons du projet Liberté ont spécialement été repensées pour accueillir 10 mamans solos et leurs enfants. Aux alentours, des établissements scolaires et la proximité de commerces d’alimentation pour simplifier la vie des familles. Confortable et écologique, l’habitat partagé d’Ernest a été spécialement pensé pour accueillir des familles monoparentales : un rez-de-chaussée avec de grands espaces communs (deux grandes cuisines, une salle à manger spacieuse, un espace de jeux, un espace bureau home-working, un salon confortable) ; aux étages, des espaces privatifs ainsi qu’un espace extérieur (un jardin et un local vélo) pour un moment de détente ou de jeu pour les familles. Lors des moments de vie au sein de l’espace partagé, les familles auront la possibilité de discuter avec d’autres parents ou simplement se relaxer et éviter ainsi l’isolement. Les mamans pourront vivre de manière solidaire en se prêtant des affaires pour leurs enfants, alterner une garde ou encore partager un repas toutes ensemble.

Infos pratiques sur l’habitat partagé

Voici les principales informations à savoir sur ce nouvel habitat spécialement conçu pour les mamans-solos et leur enfant :

  • Conçu initialement pour accueillir 10 mamans-solos.
  • Localisation : Avenue de la Liberté 34-36 à 1081 Koekelberg.
  • À partir de 930 euros/mois toutes charges comprises.
  • Le projet a par ailleurs reçu une récompense « Projet lauréat RENOLAB » pour ses excellentes performances énergétiques et environnementales. En effet, la rénovation a été réfléchie pour allier confort et écologie grâce à son isolation performante, sa ventilation de qualité, et ses panneaux photovoltaïques. En choisissant ce type de logement, vous combinez bien-être, économies financières et respect de l’environnement. Les espaces de l’habitat partagé se présentent de la manière suivante : un espace privatif avec trois unités “1 parent + 1 enfant” (+/- 23 m² + sdb, en plus des espaces partagés ) ; six unités “1 parent + 2 enfants” (+/- 30 à 35 m² + sdb, en plus des espaces partagés), deux unités “1 parent + 3 ou 4 enfants » (+/- 40 à 50 m² + sdb, en plus des espaces partagés) ; des espaces communs : 2 grandes cuisines de 30 m², une salle à manger de 60 m², un salon de 15 m², un salon TV de 10 m², une salle de jeux de 20 m², un espace bureau home-working de 16 m², une buanderie de 20m², un jardin de 300 m², un local vélo, des caves.

→ Intéressées ? Il ne reste que quelques places. Pour de plus amples informations : Lionel Wauters, porteur du projet : ernestliving.belionel.wauters@ernestliving.be ou 0494/47 75 51.

 

Samuel Walheer