L’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) l’a annoncé dans un communiqué : il s’agit d’une découverte scientifique inédite. Pour traiter les malformations vasculaires cérébrales, cette nouvelle perspective permettrait de développer un traitement médicamenteux précoce visant à améliorer le pronostic vital, tout en préservant le développement cérébral, chez les nouveaux-nés. Une première mondiale qui mérite une lecture approfondie.
{ Communiqué de presse de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) }
Le Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) annonce une découverte scientifique majeure qui ouvre la voie à un futur traitement pour les malformations vasculaires cérébrales complexes chez les nouveau-nés. Ce tournant médical sans précédent est le fruit d’une collaboration entre le Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’H.U.B (Pr B. Lubicz) et le Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine de l’Université Libre de Bruxelles ULB (Pr N. Baeyens), mais aussi l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue Nature Cardiovascular Research.
Un espoir pour les parents du monde entier
Les malformations vasculaires cérébrales chez les nouveau-nés – parmi lesquelles la malformation de la veine de Galien – sont des anomalies rares mais graves, détectées dès la naissance, parfois même durant la grossesse. Elles se traduisent par des connexions anormales entre les artères et les veines du cerveau, provoquant un afflux sanguin massif qui peut entraîner une insuffisance cardiaque, des hémorragies ou des lésions cérébrales irréversibles. Sans traitement, ces malformations peuvent compromettre à la fois la survie et le développement neurologique de l’enfant.
Jusqu’ici, les options thérapeutiques sont limitées : interventions endovasculaires de haute précision, réalisées dans quelques centres ultra-spécialisés, avec des risques importants. Lorsqu’une intervention est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, le taux de survie peut atteindre 80-85%, mais le développement neurologique reste compromis dans plus de 50% des cas.
La découverte scientifique majeure annoncée par l’H.U.B aujourd’hui offre une perspective inédite : celle de développer un traitement médicamenteux ciblé et précoce permettant d’améliorer considérablement le pronostic vital de ces bébés tout en préservant leur développement cérébral dès les premiers jours de vie.
« Nous avons identifié une cible thérapeutique totalement inédite. Cette avancée, c’est bien plus que de la science : c’est une nouvelle chance pour des nouveau-nés dont le pronostic neurologique était limité. » Pr Boris LUBICZ, Directeur du Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’H.U.B
Une prouesse rendue possible grâce à l’écosystème de l’H.U.B-ULB
Cette découverte scientifique illustre la force de l’écosystème de soins, d’enseignement et de recherche de l’H.U.B-ULB, et soutenu par le Fonds Erasme, la Fondation ULB et le FNRS, moteurs essentiels du financement de la recherche médicale innovante.
« Cette avancée est le fruit d’une recherche fondamentale patiente, rigoureuse et audacieuse qui a permis de développer un modèle de la maladie, de comprendre son mécanisme et de proposer un traitement pharmacologique potentiel. Elle démontre à quel point les ponts entre laboratoire et hôpital sont vitaux pour faire émerger les traitements de demain. » Pr Nicolas Baeyens, Responsable du Laboratoire de Physiologie (ULB)
« Soutenir la recherche pédiatrique, c’est investir dans l’avenir. Cette découverte prouve que les dons et le mécénat sauvent des vies – même les plus petites. » Cécile Van Parijs, Directrice du Fonds Erasme
Un appel à la société : investir dans la santé des enfants
Ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien déterminant du Fonds Erasme et de mécènes privés, dont le financement a permis de réunir les expertises médicales, scientifiques et technologiques nécessaires à cette percée inédite. En outre, ce projet a bénéficié d’un financement du FNRS et du soutien de la Fondation ULB et de plusieurs mécènes, pour financer les chercheurs mais aussi l’acquisition de deux microscopes de pointe ayant permis d’identifier les mécanismes menant à ces malformations.
Il ne s’agit que d’une première étape : pour transformer cette découverte en un traitement sûr et accessible aux nouveau-nés, des études précliniques et cliniques devront être menées dans les années à venir. Ces prochaines phases nécessiteront un investissement estimé à plusieurs millions d’euros, mobilisant à la fois des fonds publics, privés et philanthropiques. Car si cette avancée sauve déjà des vies en théorie, elle ne pourra changer la réalité de ces bébés qu’avec un soutien financier pérenne.
C’est pourquoi cette percée médicale est aussi un appel à la mobilisation : la pédiatrie reste largement sous-financée, alors qu’elle concerne les patients les plus vulnérables. Or, chaque enfant mérite un avenir – même face à une maladie rare et complexe.
L’H.U.B s’affirme aujourd’hui comme centre de référence en Europe, accueillant des enfants venus de Belgique et de l’étranger pour les cas complexes qui requièrent une expertise de pointe. Grâce au soutien des investisseurs et des donateurs, ses équipes pourront transformer encore davantage de vies.
La fin de l’année scolaire approche à grands pas et les prochains stages d’été également. Un bon nombre de famille ont fait le choix d’inscrire leurs enfants dans des activités ludiques et sportives. De son côté, la rougeole circule et reste aussi bien présente en région bruxelloise. Pour sensibiliser les parents ainsi que les responsables de lieux de stages, Vivalis – dont fait partie Born in Brussels – partage sa campagne préventive et rappelle qu’en cas de doute, le mieux est de contacter son médecin.
Une affiche, réalisée par le service de médecine préventive de Vivalis est téléchargeable gratuitement et permet d’informer les familles sur les symptômes et les bonnes mesures à adopter. Un appel à la vigilance toujours très important qui figure même comme un acte citoyen. Les responsables des plaines de jeux sont aussi appelés à participer activement à cette sensibilisation en posant l’affiche un peu partout dans leur lieux.
Ensemble, on y arrivera !
Par sa campagne de sensibilisation, Vivalis rappelle certaines précautions à prendre en vue de se protéger et protéger les plus vulnérables, réduire la propagation de la maladie et assurer le bien-être du plus grand nombre. Il est important de savoir que les enfants – comme les adultes d’ailleurs – partiellement vaccinés ou non vaccinés, sont considérés comme des personnes à risques. Pour se protéger de la rougeole et, ainsi, protéger les autres, il faut donc adopter les bons réflexes :
Vérifier le statut vaccinal de votre enfant : s’il est incomplet, prenez rapidement rendez-vous avec votre médecin traitant ou pédiatre.
En cas de symptômes chez votre enfant (fièvre, éruption) ou si vous avez un doute : appelez votre médecin avant de vous présenter à sa consultation, évitez que votre enfant soit en contact direct avec des personnes non vaccinées ou fragiles (nouveaux-nés, femmes enceintes, etc.), portez un masque pour vous rendre à la consultation, ne faites pas participer votre enfant aux activités et garderies de l’été avant d’avoir reçu l’accord de votre médecin traitant
Le service de médecine préventive de Vivalis rappelle aussi que pour être totalement protégé contre la rougeole– et ne plus être à risque – il est important d’être totalement vacciné. Une seule dose ne suffit donc pas. Il faut avoir reçu une vaccination en deux doses avec le vaccin RRO (Rougeole-Rubéole-Oreillons) qui est la seule protection efficace contre la maladie et gratuit sous certaines conditions. La première dose est généralement administrée à 12 mois et la seconde entre l’âge de 7 ans à 9 ans. Les consultations ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) et K&G (Kind&Gezin) sont accessibles gratuitement jusqu’à 6 ans pour tous les enfants. De plus, il est possible de se faire vacciner sans mutuelle et le vaccin reste gratuit auprès des pédiatres et médecins participants (seule la consultation est payante).
Quelques mots sur la rougeole
La rougeole est une infection virale extrêmement contagieuse qui se transmet par voie aérienne. Elle se manifeste spécifiquement par de la fièvre et l’apparition de tâches rouges sur la peau. Les personnes les plus à risque d’être touchées par cette infection sont les enfants de moins de 10 ans. Selon les dernières études, 30% des personnes infectées risquent des complications. Il est également bon à savoir qu’afin de réduire les risques, il faut davantage protéger certaines personnes, comme les femmes enceintes, les nourrissons de moins de 12 mois ainsi que les personnes à faible immunité ou qui n’ont jamais été vaccinées. Malheureusement, on ne peut pas vacciner pendant la grossesse ni avant 6 mois de vie. C’est pour ça qu’il faut éviter que la maladie ne circule en nous faisant vacciner en temps et en heure. D’ailleurs, les personnes nées après 1970 qui n’ont pas reçus deux doses de vaccins contre la rougeole peuvent bénéficier du vaccin gratuit auprès des médecins qui participent au programme de vaccination ONE ou K&G.
À l’occasion de la traditionnelle fête des pères – célébrée chaque année en Belgique le deuxième dimanche du mois de juin – un des trois membres de l’équipe de Born in Brussels a décidé de partager sa récente expérience : devenir papa pour la deuxième fois.
Evan, deuxième petit garçon de la famille. Photo : Samuel Walheer
Born in Brussels informe les futurs et nouveaux parents, les couples désireux d’avoir un enfant, les mamans vulnérables et bien sûr, les papas que l’on ne peut pas laisser de côté. Le dispositif propose un panel d’informations sur la santé et le bien-être durant la grossesse, la santé mentale périnatale, l’alimentation du bébé, des activités pour tout-petits et même une rubrique « SOS » ainsi qu’une dernière intitulée « Droits et démarches ». En tant que membre de cette équipe depuis bientôt deux ans, je souhaite partager ma récente expérience de papa d’un deuxième enfant. Expliquer, à ma manière, tout ce que cela implique en termes d’organisation, d’implication, de compromis, jusqu’à parler d’investissement de la part du papa. Quel est finalement son rôle pendant la grossesse, lors de l’accouchement et quels changements cela induit une fois de retour à la maison ?
« Avoir le privilège d’être à nouveau papa m’a rendu encore plus reconnaissant envers la vie et avec cette envie de profiter de tous les petits moments, aussi simples soient-ils, que j’ai la chance de vivre. »
Contexte
Mon épouse, notre plus grand garçon âgé de deux ans, Gabriel, et moi avons déménagé en décembre 2023 en Flandre, aux abords de Bruxelles. Gabriel est né à l’Hôpital Delta en 2022 avec une expérience d’accouchement très positive. Par souci de proximité et de logistique, nous n’avions pas le choix : il fallait changer d’hôpital. Ce sera donc le plus proche qui sera, espérons-le, le mieux : l’Hôpital Erasme. Une fois le projet « bébé2 » lancé, il fallait également changer de gynécologue. Pas toujours évident mais encore une fois, il fallait se faciliter la tâche, en espérant que le contact soit aussi bon.
Après la première consultation, ma femme semblait séduite et donc rassurée. Ouf ! Le service maternité d’Erasme fonctionne de sorte que ce sont les sage-femmes qui disposent d’une grande marge de manœuvre lors du suivi de grossesse jusqu’à la prise en charge complète de l’accouchement. Il ne fallait donc pas négliger cet aspect quelque peu nouveau pour nous.
Mais il faut dire que nous avons rapidement été séduits par plusieurs facteurs : un hôpital de proximité et moderne, des professionnelles rassurantes et à l’écoute ainsi que la possibilité de visiter les lieux avant le jour-J : une maternité flambant neuve à l’Hôpital Erasme, pour un meilleur respect du rythme et du choix de la patiente. Quelques semaines avant l’accouchement, nous étions tous les trois, ou plutôt tous les quatre (si l’on compte bébé2) à la maternité d’Erasme à recevoir – avec d’autres couples – les informations d’une sage-femme aussi captivante que bienveillante. Je fais partie de ces hommes qui – sans me lancer des fleurs – ne fait pas que participer ou accompagner sa compagne mais j’ai plutôt fait le choix de vivre et d’être pleinement impliqué dans notre projet commun ; à défaut de pouvoir porter le bébé dans mon ventre, je donne de ma personne. Il est vrai que cela nécessite du temps, de l’investissement, de l’organisation ainsi qu’une bonne communication entre papa et maman ; un vrai travail en soi. Sans vouloir tirer les traits, j’irais jusqu’à dire qu’il s’agit finalement non pas d’un choix personnel mais d’une possibilité du futur papa d’être là, quand on a besoin de lui, de se rendre disponible et d’être présent à la plupart des rendez-vous pour son bébé. Mais, je vous l’assure, dans la mesure du possible, il faut y aller et en profiter ; vous n’allez pas le regretter ! Il était primordial pour moi, en tout cas, d’être pleinement présent lors de l’accouchement et, à ma manière, d’être le plus actif et impliqué possible.
Lorsqu’Evan est sorti du ventre de sa maman, je me suis dit que c’était à la fois un soulagement pour elle, après l’avoir porté pendant presque 9 mois, mais aussi un sentiment de crainte pour ce que nécessite l’éducation de deux enfants. »
L’attente…
Étant déjà papa, j’avais vécu la naissance de Gabriel comme une expérience à la fois unique et singulière. Une avalanche de bonheur qui m’avait fait pousser des ailes et avait donné encore plus de sens à ma vie. Ce grand moment, on en entend parler, on nous le raconte, on en voit parfois à la télévision ou on imagine l’accouchement d’une manière ou d’une autre. On redoute certainement le pire, on a parfois hâte ou, bien souvent, on s’impatiente. Lorsque le moment arrive, tout cela n’a plus d’importance ; ou plutôt, on n’y pense plus. On vit l’instant présent ! Ma priorité pour ce deuxième accouchement était – grâce à une première très bonne expérience – d’être à la fois cette personne rassurante et bienveillante mais aussi la figure sur laquelle ma femme pourrait compter, voire se reposer. Une évidence, me direz-vous ? Pas forcément.
Pour revenir un peu en arrière, dans les premiers mois de sa grossesse, ma femme n’a pas ressenti ces fameuses nausées. Selon les gynécologues, lorsqu’on attend un petit garçon il y a en effet plus de chance de les éviter mais, bien entendu, cela varie d’une personne à l’autre. Ce fut le cas pour elle et la grossesse s’est, de manière générale, bien passée. Du moins, les cinq premiers mois. Car, plus bébé prend de la place, plus cela tire pour maman ; créant inévitablement des douleurs tout autour du ventre, des moments plus difficiles qui font partie d’une grossesse. Pour pallier cet inconfort, je la faisais rigoler – ou du moins, j’essayais –, je l’écoutais, je lui laissais du temps pour elle, je cuisinais plus qu’à l’habitué, je prenais soin d’elle en tentant de lui faciliter la vie. De son côté, Gabriel est un petit garçon agréable, pas difficile et surtout… il fait ses nuits ! Je dis cela car c’est un sujet qui importe, voire inquiète, de nombreux parents et en majorité les mamans (Témoignage d’une jeune maman épuisée : « J’ai fait appel à une coach du sommeil »). Il faut avouer que de notre côté, ce qui nous préoccupait davantage était ce qui nous attendait : une nouvelle organisation à l’arrivée d’Evan. Et oui, ce n’est plus un scoop, il allait s’appeler ainsi. En fait, nous avions tellement pris l’habitude d’être à trois à la maison, tout se passait si bien qu’il était encore difficile de nous projeter à quatre. Pourtant, cela allait changer dans peu de temps et il fallait s’y préparer.
Rien n’y fait, lorsque le couple est solide et bien organisé, cela facilite grandement la venue d’un nouvel enfant dans la famille. Une bonne organisation constitue même un prérequis, un indispensable. »
L’accouchement
L’accouchement approchait à grands pas et, contrairement à Gabriel, Evan allait arriver avant la fin du terme, à la 38ème semaine. Il faut savoir qu’en Belgique, un accouchement à terme se situe généralement entre la 37ème et la 42ème semaine de grossesse. En attendant, il fallait se préparer non plus à l’inconnu, mais plutôt aux potentiels imprévus. Tenter d’être le plus prévoyant possible semblait de mise, ne rien omettre, cocher toutes, ou un maximum de cases sur la liste préalablement écrite, mettre la valise de naissance dans la voiture, etc. Évidemment, tout cela n’était pas fait et nous avons bouclé la valise pour la maternité juste avant le top départ. Il faut tout de même relever que nous avons été un minimum prévoyant.
Passé minuit, après avoir mis Gabriel au lit, nous étions prêt à partir à l’hôpital quand ma belle-sœur est venue jouer les baby-sitters. Arrivés à l’hôpital, une sage-femme nous a accueillis et a relevé que ma femme – qui croyait seulement avoir quelques petites pertes – avait perdu les eaux ; indiquant que le travail s’approchait et qu’une ouverture, décrite en centimètres, annonçait la sortie du bébé. À ce moment-là, l’ouverture était de 2 centimètres sur une échelle de 10, ce qui est peu. Nous avons alors été installés dans une salle d’accouchement, spacieuse et confortable. Une autre sage-femme en stage nous a rejoints et a pris les paramètres d’Evan et ceux de ma femme. Elle commençait réellement à sentir de grosses douleurs. Je tentais tant bien que mal de la soulager en appliquant mes mains dans le bas de son dos. Après quelques heures dans cette salle d’accouchement – la notion du temps devient floue une fois à l’intérieur – et une ouverture du col passée à 4 centimètres, l’option de la péridurale a rapidement été abordée. Et oui, c’est aussi ça l’avantage d’avoir vécu un premier accouchement, on sait un peu plus vers où l’on va.
Pour rappel, la péridurale est une technique d’anesthésie, placée dans le dos de la femme, que l’on utilise pour soulager la douleur lors de l’accouchement via des anesthésiques locaux et des antidouleurs. Je ne vais pas vous cacher que l’anesthésiste a rapidement été appelée pour faire son travail. Après réflexion, nous avons trouvé cette spécialiste très procédurale, dans le bon sens du terme, posant plein de questions avant d’enfoncer son aiguille. Une fois soulagée, il a fallu moins d’une heure pour que ma femme sente l’arrivée du bébé. Comme lors du précédent accouchement, je souhaitais vivre l’événement au plus près. L’idée d’aller récupérer mon fils à sa sortie me réjouissait. Après la première poussée de ma femme, il n’a pas fallu plus de 15 minutes pour qu’il pointe le bout de son nez. C’est ainsi, grâce au travail formidable des deux sage-femmes, que j’ai pu tenir mon deuxième fils dans les bras pour le déposer sur le torse de sa maman. Un soulagement, des émotions qui vous transpercent et qui vous prennent au plus profond de vous. Un des plus beaux moments de ma vie.
« Avoir deux enfants, c’est presque trois fois plus de bonheur. Celui que l’on voit dans les yeux de sa femme, de son plus grand fils et le sien en tant que papa. »
Un deuxième enfant, ça change quoi ?
Depuis sa venue, Evan prend naturellement de la place. Malgré la taille suffisamment grande de notre maison, il faut dire qu’il a quelque peu envahi le salon : un parc, un tapis, un matelas à langer, des paquets de couches, des biberons, des pots de lait en poudre et j’en passe. L’aîné, âgé de trois ans, semble très heureux de cette venue. Il est curieux, observateur et câlin avec son petit frère. Sa maman s’est, pour ainsi dire, rapidement remise de l’accouchement. De manière rétroactive, on peut dire que ce fut un accouchement presque parfait. Dans la pratique, la venue d’un deuxième enfant apporte indéniablement plus d’investissement. Je ne parlerais pas de « travail » car il s’agit bien d’un projet de vie, de la fondation d’une famille.
Lorsqu’on devient parent pour la première fois, tout est nouveau, c’est la totale découverte de tout et parfois même de soi, dans son nouveau rôle de parent. Avec la venue d’un nouveau petit être, c’est clairement une nouvelle organisation qui s’impose. Pas le choix, si l’on veut pouvoir vivre confortablement, il faut être organisé. Même si, comme on dit, un enfant n’est pas un autre, les gestes nécessaires et les actions quotidiennes, elles, ne changent pas vraiment. Ce fut donc notre seul et vrai avantage : l’expérience. Dans la pratique, il faut se remettre dans le bain. Heureusement, les réflexes reviennent finalement assez vite. On en devient presque nostalgique en regardant Gabriel qui semble géant à côté de son petit frère, qui mesure à peine une cinquantaine de centimètres. Si l’on veut rester actifs en tant que parents de deux enfants, l’aspect essentiel est pour moi la communication. Cela parait simple à dire mais pas si facile à concrétiser, car il faut trouver la bonne manière de communiquer. Tout passe finalement par là. Jusqu’à permettre au couple de se tirer vers le haut, de garder la tête froide dans les moments plus difficiles et de pouvoir se soutenir l’un envers l’autre lorsque cela est nécessaire. Sans oublier la nécessité de conserver ses propres activités personnelles : faire du sport, voir sa famille, ses amis, partager des moments en dehors du cocon familial permet aussi d’éviter le surmenage, voire le burnout parental. Une bulle d’air qui semble presque indispensable – ou en tout cas à ne pas négliger – au bien être personnel de tout parent.
Pour bien faire, nous partageons les multiples petites actions que deux enfants requièrent. Des actions qui, si elles ne sont pas partagées, peuvent rapidement devenir un sujet de discordes. Ce partage d’expérience n’est donc pas fait pour décourager les couples désireux d’avoir un jour un enfant mais bien de relater une histoire, parmi d’autres. Mettre des mots sur ce que l’on a vécu permet aussi bien de revivre l’événement, les scènes, de prendre du recul sur ce que l’on fait au quotidien ; une sorte de psychanalyse gratuite. En espérant que cela inspire des couples désireux d’avoir un enfant, de nouveaux parents ou encore en invite d’autres à partager leur aventure.
Être un couple pour élever deux enfants, c’est déjà quelque chose. J’ai beaucoup d’admiration pour les parents solos, en majorité des mamans. C’est tout un art de s’occuper d’un enfant, de l’éduquer, de l’élever. Partir de sa propre expérience est naturel mais il faut pouvoir se remettre en question pour savoir si ce que l’on fait est bon et convient à son enfant. Toute une réflexion. »
« BLURP », c’est la nouvelle formule proposée par la plaine de jeux couverte « Le Monde d’Ayden ». Les espaces sont dorénavant disponibles et spécialement réservés aux tout-petits âgés de 6 mois à 3 ans. Ce nouveau créneau est fait pour explorer, éveiller les sens, créer des liens… Le tout avec du matériel adapté et dans un cadre inclusif.
Entrée de la plaine Le Monde d’Ayden à Nivelles. Photo : Samuel Walheer
L’équipe de Born in Brussels vous parlait dernièrement de l’une des rares plaines de jeux couvertes qui propose un panel de jeux irrésistiblement attirants pour les jeunes enfants. Le Monde d’Ayden – projet débuté il y a 5 ans – était mis en avant dans un précédent article « Le monde d’Ayden », la plaine de jeux inclusive et accessible aux tout-petits fête (déjà) ses 4 ans d’existence !. Encore une fois, Lou Garagnani – à l’initiative du projet et maman de quatre enfants dont un en situation de handicap – poursuit ses ambitions avec « BLURP ». En proposant des espaces de jeux pensés dans les moindres détails, ce créneau s’adapte aux besoins de nombreuses familles.
Tiny, messy, sensory-time, un monde à patouiller, découvrir et éclabousser ! C’est un moment pensé pour les tout-petits. Des textures à malaxer, des matières à découvrir, des bacs d’exploration sensoriels à thème. Ici, tout est à leur hauteur et à leur rythme. » – Lu sur le site Le Monde d’Ayden.
Pour qui ?
Un créneau tout-petits, pensé pour eux dès 6 mois. Chez BLURP, les plus petits sont les rois ! Ce moment est entièrement réservé aux enfants de 6 mois à 3 ans, pour leur permettre d’explorer, à leur rythme, un univers doux, accessible et sans surcharge. Pas de grands qui bousculent, pas de bruit stressant : juste un cocon adapté pour ramper, babiller, toucher et grandir… en toute sécurité.
Des bacs d’exploration sensorielle, à toucher, patouiller, éclabousser. On salit, on mélange, on écrabouille ! Et c’est justement le but. BLURP propose des activités messy play inspirées des pédagogies sensorielles : spaghettis colorés, « boue » de cacao, mousse comestible, graines à manipuler… Les textures varient, les couleurs émerveillent, les petits s’éclatent. Tout est non toxique et sélectionné pour les âges 6mois–3 ans, avec des options comestibles ou adaptées aux explorateurs buccaux.
Selon les envies…
Un moment pour éveiller les sens tout en douceur. Ici, on stimule les cinq sens en douceur : sons apaisants, matières douces ou croustillantes, lumières tamisées ou colorées, objets à observer, à sentir, à écouter… Chaque BLURP est pensé pour accompagner le développement sensorimoteur, soutenir la curiosité naturelle de l’enfant et favoriser les premiers liens sociaux. Un espace de découverte libre, avec du matériel inclusif, où les plus petits peuvent interagir, ou juste contempler, selon leurs envies.
Infos pratiques
« BLURP » c’est le mercredi matin (agenda à retrouver sur notre plateforme de réservation). Ce créneau est spécialement réservé aux enfants de 6 mois à 3 ans, avec moins de participants pour plus de confort, de sécurité… et de liberté de mouvement. Une salle aménagée est dédiée aux bacs d’exploration, et l’activité comprend 1h d’atelier sensoriel accompagné, suivie d’un accès libre au reste de nos espaces adaptés pour les tout-petits. Un moment rien que pour eux, pour apprendre en s’amusant — et pour vous, une pause partagée, douce et pleine de sourires.
Ce dimanche 1er juin 2025, c’était la journée mondiale des parents. Mettre à l’honneur les parents du monde entier, c’est l’occasion idéale pour l’équipe de Born in Brussels de rappeler toute l’importance du rôle des adultes à la croisée du bien-être et du développement d’un enfant. Rappelons aussi qu’à l’heure actuelle, deux parents ce n’est pas forcément un homme et une femme, mais c’est surtout un couple qui se soutient et qui souhaite vivre une aventure commune. Fort heureusement, les mœurs ont bien évolué et, aujourd’hui, tout adulte peut aspirer à devenir parent et à élever un enfant : un couple homosexuel (gay, lesbien), un parent solo… Célébrons dès à présent tous les parents du monde !
Dans la petite enfance, la fonction de parent offre la possibilité de jeter les bases d’une vie réussie. Et L’éducation des enfants est une tâche trop lourde pour que les parents et les personnes qui s’occupent d’enfants puissent l’accomplir seuls. Ils ont besoin de soutien pour donner à leurs enfants le meilleur départ possible dans la vie. » – Lu sur le site des Nations Unies
Pourquoi une journée mondiale ?
« La responsabilité première des parents a toujours été de prendre soin des enfants, de les protéger et d’assurer le développement harmonieux de leur personnalité. La famille doit garantir un climat de bonheur, d’amour et de compréhension pour permettre aux enfants de mieux grandir et affronter l’avenir. Cette Journée mondiale rend hommage au dévouement des parents, à leur engagement et leur sacrifice pour assurer l’avenir de leurs enfants.Les familles, les parents et les personnes qui s’occupent des enfants jouent un rôle central dans le bien-être et le développement des enfants. Ils offrent aux enfants et aux adolescents une identité, de l’amour, des soins, des services et une protection, ainsi qu’une sécurité et une stabilité économiques. Conformément à l’esprit de la Convention relative aux droits de l’enfant, le soutien aux familles et aux parents est de plus en plus reconnu comme un élément important des politiques sociales nationales et des programmes d’investissement social visant à réduire la pauvreté, à diminuer les inégalités et à promouvoir le bien-être des parents et des enfants », peut-on lire sur le site de l’ONU.
À l’initiative…
La journée mondiale des parents fait donc logiquement suite à la journée mondiale des familles et cela s’est construit au fil des années, comme il est écrit sur le site de l’ONU : « Dans les années 1980, les Nations unies ont commencé à s’intéresser aux questions liées à la famille. En 1983, sur la base des recommandations du Conseil économique et social, la Commission du développement social, dans sa résolution sur le rôle de la famille dans le processus de développement a demandé au Secrétaire général de sensibiliser davantage les décideurs et le public aux problèmes et aux besoins de la famille, ainsi qu’aux moyens efficaces de répondre à ces besoins. Le 15 mai 1993, la journée mondiale des familles a donc été proclamée et par la suite, la journée mondiale des parents a été proclamée le 1er juin 2012. »
Portail d’UNICEF consacré à la parentalité
Pour accompagner les parents dans leur aventure pleine de joie mais également de difficultés, l’UNICEFl’UNICEF a développé un portail spécialement conçu pour eux. À l’origine du projet, des experts en la matière délivrent leurs conseils et partagent des ressources nécessaires. Tous ces renseignements sont en libre accès et aideront vraisemblablement les familles et ce, quelque soit leur provenance : « Vous y trouverez des informations scientifiquement fondées qui vous aideront à donner à votre enfant le meilleur départ possible dans la vie ! »