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Santé publique : reportage sur l’impact des écrans chez les tout-petits !

« Écrans, malbouffe, sédentarité – Alerte rouge sur la santé de nos enfants » est une enquête menée en France et partagée par la Rtbf. La moitié du reportage met en lumière les dangers des écrans auxquels sont confrontés les enfants et ce, dès leur plus jeune âge. En effet, cela mettrait à mal le développement de leur cerveau, leurs interactions sociales ou encore leur sécurité affective. Pire encore : les effets seraient également visibles sur leur état de santé physique, impliquant de la sédentarité ou même de la malnutrition. L’enquête est disponible jusqu’au 1er décembre 2024 sur la plate-forme gratuite RTBF Auvio.

Rien de nouveau, les écrans font désormais entièrement partie de bien des foyers au sein de notre société capitaliste. Pas toujours facile pour des parents de limiter et encore moins d’interdire son accès aux enfants, même en bas-âge. Cette attractivité, devenant parfois même maladive, n’est pas sans risque puisqu’elle peut amener à de lourdes conséquences sur la santé des enfants. D’ailleurs, tout récemment, les autorités suédoises recommandaient de ne pas exposer les enfants de moins de deux ans aux écrans et prévoit d’en interdire son utilisation dans les écoles primaires. Chez nous, le gouvernement a fait de même pour 373 écoles du réseau néerlandophone et de l’administration Wallonie-Bruxelles.

“Les écrans privent l’enfant de ses besoins”

Sans grande surprise et quelle que soit sa forme, smartphone, tablette ou télévision, les écrans isolent bien souvent ses utilisateurs au reste du monde. Pour les tout-petits, les effets sont plus néfastes. Sans une régulation de la part d’un adulte, difficile pour un enfant de se limiter. Malgré les nombreuses alternatives, laisser un enfant devant un écran ne lui permet pas d’évoluer de la meilleure manière.

Les écrans chez les tout-petits les privent de leurs besoins essentiels comme les interactions humaines et fréquentes avec notamment leurs parents. Ce qui lui permettra de créer un lien d’attachement très fort et très important pour son développement et sa sécurité affective. De plus, cela permet à l’enfant d’explorer le monde réel avec son corps et tous ses sens. Enfin, cela empêche l’enfant de développer correctement son cerveau ainsi que la relation aux autres et donc l’intérêt et le langage. Docteure Anne-Lise Ducanda, spécialiste en santé et développement de l’enfant et intervenante dans le reportage.

Des chiffres alarmants !

Les recommandations françaises en santé publique préconisent une durée de 38 minutes pour les enfants âgés entre 3 et 6 ans et pas plus d’une heure pour les 6 à 9 ans. En pratique, il n’en est rien et la moyenne est largement dépassée par une majorité d’enfants. Comme rappelé dans le documentaire, les chiffres surpassent les recommandations. En effet, un enfant de 0 à 2 ans passeraient en moyenne 3h11 sur les écrans et les enfants de 3 à 6 ans, quant à eux, y seraient durant 3h40. Le danger réside donc à la fois dans la surexposition, mais aussi, plus généralement, dans son utilisation. Comme on peut voir dans le documentaire, l’expérience sur l’attention des enfants en est un très bon exemple. L’écran attire l’œil et met en stand-by tout le reste. À cet égard, Servane Mouton, neurologue spécialisée en psychopathologie des apprentissages et intervenante dans le reportage, en explique la cause : “Il y a deux types d’attentions : “volontaire” lorsque l’on décide de se concentrer sur la lecture d’un livre ou sur un interlocuteur avec lequel on échange et qui demande un effort. Et puis il y a l’attention plus “automatique” déclenchée par des mouvements rapides, des sons ou par des images colorées aux contrastes importants comme un écran de télévision.”

“Transportable partout, tout le temps”

Comme expliqué dans le reportage, les écrans ne sont plus uniquement limités à l’intérieur des foyers mais ils sont transportables partout et tout le temps. À cet égard, c’est tout récemment que Jakob Forssmed, ministre de la Santé publique suédoise a déclaré à la presse : “Pendant trop longtemps, les smartphones et autres écrans ont pu entrer dans tous les aspects de la vie de nos enfants. Laissant ainsi trop peu de temps pour les activités en groupe, l’activité physique et un sommeil adéquat”.

“Ce qui nous permet en tant qu’adultes de résister aux impulsions, cet appétence pour les écrans et ce qu’ils peuvent nous apporter, c’est ce qu’on appelle le système de contrôle des impulsions qui se situe dans les régions les plus antérieures du cerveau, le cortex pré-frontal. Et c’est une zone qui arrive tardivement à maturation chez l’être humain, à savoir en vingt et vingt-cinq ans environs. Chez les tout-petits, autant dire que c’est un système très peu mature et il est très difficile de résister pour un petit enfant à cette source de plaisir amenée par les écrans.” Servane Mouton, neurologue spécialisée en psychopathologie des apprentissages et intervenante dans le reportage.

→ Pour visualiser le documentaire « Écrans, malbouffe, sédentarité – Alerte rouge sur la santé de nos enfants »

→ À lire aussi, une publication récente du Centre d’Expertise et de Ressources pour l’Enfance (CERE) 

 

Samuel Walheer

 

 

Des prises de sang tout en douceur grâce au « snoezelen » à l’Hôpital des Enfants

Avec en moyenne cent passages par jour et environ 18.000 à l’année, le service des prélèvements de l’Hôpital Universitaire des Enfants (HUDERF) fonctionne à plein régime. Se faire piquer par une seringue n’est agréable pour personne, et encore moins pour des petits patients, voire des nourrissons. L’espace médical parfois trop aseptisé a été revu en proposant des salles avec une thématique et une ambiance particulière. Appelée “Snoezelen”, la démarche d’accompagnement vise à améliorer le bien-être des bébés et leur famille durant leur visite pour une prise de sang et, par la même occasion, faciliter le travail de l’équipe des soignant.e.s. Born in Brussels est allé jeter un œil discret. 

Salle “Espace”, première salle customisée du service des prélèvements – Photo : Samuel Walheer

Inaugurée le 1er octobre 2022, la première salle du service, appelée “L’espace”, s’est vue moderniser par l’approche “Snoezelen”. Cette dernière a rapidement connu un certain succès auprès des enfants et leurs familles, poussant alors l’équipe à revoir la décoration intérieure de leurs autres boxes de prélèvement. L’appellation “Snoezelen” vient de la contraction de deux verbes en néerlandais : “snuffelen” (sentir) et “doezelen” (somnoler). Plongés dans un environnement favorisant l’observation, la détente et l’écoute, les bénéficiaires peuvent se laisser bercer par cet espace sécurisant, ouvrant leurs sens et apportant un apaisement autant physique que psychique.

“Quand je procède aux prises de sang, je ressens moi-même moins de stress. Les enfants comme leurs parents sont plus apaisés, ce qui a aussi un effet sur le personnel soignant. Avec les petites musiques et les projections, cela nous apaise aussi en tant que professionnel.le.s. C’est efficace et reposant pour tout le monde !” Déborah Peeters, infirmière au service des prélèvements.

Salle d’attente du service des prélèvements – Photo : Samuel Walheer

Le service des prélèvements

L’idée de départ trottait déjà dans la tête de certains membres de l’équipe, composée d’une infirmière en chef des consultations générales et du prélèvement ainsi que de trois soignantes : accueillir les petits patients dans de meilleures conditions. C’est donc naturellement qu’est apparue l’envie de transformer l’espace d’une des salles en y apportant une ambiance plus chaleureuse et zen. Très vite, au vu des nombreuses demandes, ce n’est pas une mais quatre salles qui sont à présent customisées avec chacune sa thématique : la mer, l’espace, le monde des méduses et l’arc-en-ciel. “On a commencé le snoezelen avec une boxe et cela a pris tellement d’ampleur et de succès que l’on a du élargir et transformer nos trois autres salles de prélèvements”, nous confie Petra Van Capellen, infirmière en cheffe. Arrivés dans la salle d’attente, les enfants accompagnés de leurs parents n’ont aucune idée de ce qui les attend mis à part la prise de sang. Le vrai plus semble bel et bien être l’effet de surprise et la possibilité de téléporter les enfants dans une atmosphère bien moins médicale.

“Le snoezelen est positif à tous les niveaux, mais l’installation coûte cher et la recherche de fonds est compliquée du fait que ce ne soit pas considéré comme une tâche “infirmier”, mais un ‘plus’ que l’on propose aux patients. Pour moi, ce fût un vrai défi dès le départ pour justifier et trouver du financement. Heureusement, notre direction nous a suivi dans notre projet qui est de plus en plus reconnu dans le monde médical. On voit bien que notre métier ne s’arrête pas uniquement à la délivrance de soins et qu’il y a plein de choses à côté.” Petra Van Capellen, infirmière en chef.

Les bienfaits du “Snoezelen”

Salle ‘L’arc-en-ciel’ du service des prélèvements – Photo : Samuel Walheer

Dans l’optique d’amener l’enfant dans un autre univers et lui proposer une vision différente de l’espace médical, le snoezelen semble être la meilleure démarche à adopter. D’ailleurs, voici quelques exemples, repris sur la page de l’HUDERF, qui démontrent les bienfaits de l’approche au sein d’un hôpital :

  • Promouvoir la détente physique et psychique : offrir un espace où les enfants peuvent se détendre et se sentir en sécurité.
  • Multiplier les expériences sensorielles et motrices : encourager les enfants à explorer de nouvelles sensations à travers des jeux de lumière, des sons apaisants et des textures variées.
  • Réduire l’anxiété et les troubles du comportement : créer un environnement calme et sécurisé pour diminuer les angoisses des jeunes patients.
  • Faciliter l’interaction : aider les enfants à interagir de manière sécurisée avec leur environnement.
  • Éveiller à de nouvelles sensations : stimuler la curiosité et le désir de connexion avec autrui.

 

“Le snoezelen n’a pas le même effet apaisant pour tous les enfants, mais on voit tout de même la différence. Cela apporte une vraie plus-value et c’est bien plus agréable pour tout le monde. D’abord pour nous, en tant qu’infirmières, parce que les enfants qui viennent parfois avec des pathologies lourdes s’ouvrent davantage et une conversation se met rapidement en place grâce à l’ambiance du snoezelen. D’ailleurs, d’autres services commencent à en faire la demande, notamment dans la salle de soins pour les enfants brûlés, car les bienfaits sont nombreux.” Petra Van Capellen, infirmière en chef des consultations et du service des prélèvements.

Infos pratiques

Le service des prélèvements de l’Huderf est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 16h45. Fermé les weekends et jours fériés.

→ Pour prendre rendez-vous au service des prélèvements de l’HUDERF 

 

Samuel Walheer

 

 

Protéger les tout-petits de l’espace numérique, c’est protéger leurs droits !

Dans son dernier communiqué, le Délégué général aux droits de l’enfant, Solayman Laqdim, associé à l’Unité des droits de l’enfant de l’UNamur, partagent leurs recommandations pour respecter “les droits de l’enfant au sein de l’espace numérique”. À l’attention des parents et, plus généralement, du grand public, les droits de tous les enfants, âgés entre 0 et 18 ans, s’appliquent aussi en ligne ! Veiller au bien-être des plus petits, c’est aussi être conscient d’une responsabilité collective, de l’éducation digitale ou encore de pouvoir guider nos actions afin de conserver leurs droits. Un partage bienveillant qui rappelle l’importance d’une vigilance accrue envers les plus petits.

L’équipe de Born in Brussels est bien placée pour le savoir ; “Oui, les enfants ont des droits dès la naissance !”, titre d’un de nos articles sur le sujet. Dans ce cas-ci, il s’agit de l’espace virtuel qui, malgré ce que l’on pourrait croire, n’échappe pas non plus aux droits des enfants. Bien que l’environnement numérique semble parfois abstrait, ce dernier est soumis à des règles et il en va d’une responsabilité collective de maintenir leur sécurité. Car, selon les chiffres, un internaute sur trois est un enfant âgé de 0 à 18 ans ! Voilà pourquoi il semble indispensable de protéger les droits de cette génération ultra connectée.

{ Communiqué de presse Droits de l’enfant – Le Délégué général }

Du positif et du négatif

En matière de droits de l’enfant, l’environnement numérique est à la fois positif et négatif : en effet, Internet favorise la violation de certains droits (discriminations, violences, atteintes à la vie privée, atteintes au développement de l’enfant, voire à sa vie, etc.). Pour autant, Internet rend également possible la réalisation d’autres droits (droit à l’information, liberté d’expression, droit à l’éducation, droit aux loisirs, etc.). Il est donc important d’avoir une ambition double : lutter contre ces risques et renforcer les opportunités inhérentes à ces technologies.

Pour guider nos actions

De manière générale, les quatre piliers de la CIDE doivent guider notre action, y compris en ligne.

  • La non-discrimination pose notamment les questions de l’inclusion numérique (en termes d’accès, de compétences, d’usages) et des violences discriminatoires.
  • L’intérêt supérieur de l’enfant nous invite à penser les outils numériques en considérant de manière primordiale les droits de l’enfant.
  • Le droit à la vie, à la survie et au développement requiert toute notre attention : la quasi omniprésence du numérique entraîne des impacts sur le développement des enfants (écrans, sollicitations, violences, mal-être, isolement). Il s’agit là d’un enjeu de santé publique majeur.
  • Le droit à la participation nous rappelle l’importance de prendre en considération les opinions des enfants en la matière, en construisant un dialogue collectif et continu aux répercussions concrètes. En ce sens, il est essentiel de tenir compte de leurs recommandations au sujet du numérique.

Cyberviolences sexuelles

Les cyberviolences sexuelles explosent tandis que les réponses sont insuffisantes : le numérique est un catalyseur puissant : les cyberviolences sexuelles augmentent de manière exponentielle (54% de la population mondiale a subi des agressions sexuelles en ligne pendant son enfance), tant dans leur ampleur que dans les nouvelles formes de criminalités en ligne. La lutte contre ces dernières est une priorité absolue partagée à tous les niveaux de pouvoir. Nous sommes à un moment charnière de la protection des enfants en ligne.

Une responsabilité collective

En conclusion, la sensibilisation sur toutes ces questions relève d’une responsabilité collective. L’éducation aux compétences digitales devrait être davantage développée, tant à destination des jeunes que des adultes. La compréhension est un préalable essentiel dans la prévention. Par ailleurs, elle permet de cultiver un dialogue précieux dans l’accompagnement des enfants en ligne.

Contacter le Délégué général aux droits de l’enfant ou l’Unité des Droits de l’enfant de l’UNamur :

→ Pour le Délégué général aux droits de l’enfant :
Solayman Laqdim ✉ solayman.laqdim(at)cfwb.be +32 479 65 05 05

→ Pour l’Unité des droits de l’enfant de l’UNamur :
Emma Bourcelet ✉ emma.bourcelet(at)unamur.be +32 498 98 11 83

 

Samuel Walheer

Femmes enceintes : un nouveau programme d’accompagnement psychosocial va voir le jour

Un programme national et inédit, intitulé “soins intégrés pour les femmes enceintes”, vient tout récemment d’être approuvé par le Comité de l’assurance Inami (Institut national d’assurance maladie-invalidité). L’objectif ? Permettre un accès aux soins et un accompagnement aux femmes enceintes qui présentent des vulnérabilités psychosociales durant les 1.000 premiers jours. Par la suite, les autres programmes devraient cibler toutes les autres mamans et leurs enfants afin de proposer un accompagnement adapté aux besoins des familles.

Plusieurs concertations entre autorité fédérale et entités fédérées ont abouti à des résultats concluants. En effet, le premier programme permettra bientôt de délivrer des soins intégrés – soins dans lesquels les services de santé sont organisés afin que les bénéficiaires profitent d’une continuité de prise en charge au sein de l’ensemble des prestations proposées – et surtout plus adaptés aux femmes enceintes. Par la suite, leurs enfants ainsi que la famille proche durant les 1.000 premiers jours après conception seront également pris en compte.

Quelques mots sur le nouveau programme

L’importance de cette nouvelle approche semble bel et bien de délivrer des soins et de l’accompagnement intégrés via un parcours continu tout en s’adaptant aux besoins de la femme enceinte dite vulnérable psycho-socialement. Pour ce faire, le tout nouveau programme proposera un focus sur trois périodes : la période prénatale, la période postnatale et la période de la petite enfance. Voici plus en détails les avancées reprises sur le site de l’Inami :

  • L’Outreaching – Recherche proactive des femmes enceintes (vulnérables) et leur orientation vers le dépistage
  • Le dépistage systématique des vulnérabilités psychosociales avec la plate-forme Born in Belgium Professionals (INAMI)
  • Les consultations de conseil prénatal personnalisé (CPP)
  • La coordination des soins et de l’aide
  • La concertation multidisciplinaire ou concertation périnatale

« Le souhait est de s’appuyer sur les pratiques existantes du terrain et de capitaliser les expériences. Parallèlement, un nouveau financement est prévu pour certaines activités permettant de valoriser certaines pratiques qui stimulent l’accompagnement et les soins intégrés et centrés sur les personnes », précise l’Inami.

Sur le site, on trouve également toutes les activités comprises dans le programme ainsi que les spécificités liées aux contextes locaux → INAMI

Prise en compte des 1.000 premiers jours

« Les 1.000 premiers jours ont un impact majeur sur la croissance, le développement et la qualité de vie de l’enfant à court et à long terme. Dans ses rapports récents, le KCE a mis en évidence le fait que les soins et l’accompagnement pré et postnataux n’étaient pas intégrés ni adaptés aux besoins des femmes enceintes, de leurs enfants et des familles. De plus, ces programmes permettront de mettre en œuvre une politique innovante plus intégrée en vue d’accroître la continuité des soins et de l’accompagnement ainsi que de renforcer la connexion entre les secteurs des soins et de l’accompagnement », déclare encore l’Inami.

D’ailleurs, l’équipe de Born in Brussels partageait récemment un article mettant en avant un documentaire réalisé par la Rtbf. Ce dernier mettait en lumière six (futurs) parents et le parcours de leurs bébés. L’idée du reportage était de retracer les différents stades d’évolution de la vie d’un bébé, à partir du quatrième mois de grossesse jusqu’à ses deux ans, marquant ainsi l’importance des 1.000 premiers jours. Documentaire : les 1000 premiers jours d’un nouveau-né

Samuel Walheer

Garde d’enfants à domicile : focus sur l’asbl “Beehive” qui forme les auxiliaires parentales

Plus communément appelé “garde d’enfants à domicile”, “garde familiale” ou encore “nounou”, le métier d’auxiliaire parentale possède un petit quelque chose en plus : une formation spécialisée. À l’inverse d’une accueillante qui reçoit les enfants chez elle, l’auxiliaire parentale se déplace au domicile du ou des parents. Born in Brussels a voulu en savoir plus sur ce métier de la petite enfance en allant à la rencontre de “Beehive Enfance et Éducation”. Cette asbl propose de former les auxiliaires parentales de demain et apporter un soutien indispensable aux familles et leurs enfants.

L’asbl “Beehive Enfance et Éducation” a vu le jour en 2021 avec à sa tête Nadine Kioni, experte dans le domaine de la petite enfance. Elle s’est spécialisée dans la formation de futures auxiliaires parentales, tout en offrant un service de qualité. La seule prétention de l’association est de proposer aux familles des solutions de garde pour leurs enfants, accessibles et adaptées en fonction de la demande.

“En Belgique, bien que la formation des auxiliaires parentaux soit encore émergente, les agences de nounous commencent à reconnaître l’importance d’améliorer les compétences de leurs employés. Le métier est souvent confondu avec le babysitting et n’est pas suffisamment valorisé en tant que profession de soin. Il est crucial de développer des compétences spécifiques pour offrir un service de qualité. Nous sommes parmi les premiers à promouvoir cette reconnaissance professionnelle en établissant des normes de formation légales pour le secteur. Nous travaillons localement pour faciliter la mise en relation entre auxiliaires parentales et familles.” Nadine Kioni, fondatrice et directrice de l’asbl Beehive Enfance et Éducation.

Que fait une auxiliaire parentale ?

L’auxiliaire parentale est une professionnelle de la petite enfance qui prend en charge plusieurs tâches liées à la garde des enfants. Concrètement, le.la professionnel.le intervient au sein du domicile des familles et les aide à mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. Voici quelques-unes des qualités requises :

  • Assurer le bien-être général des enfants, en garantissant une bonne hygiène de vie, incluant des repas équilibrés et des soins appropriés.
  • Favoriser l’épanouissement des enfants à travers des activités ludiques adaptées à leur développement.
  • Apporter une sécurité affective et un environnement rassurant pour les enfants.

Un gage de confiance pour les familles

Pour ceux.celles qui souhaitent rejoindre l’asbl, voici l’offre proposée : une formation professionnalisante en auxiliaire parentale, un accompagnement des familles dans le processus d’embauche, ainsi qu’une gestion administrative simplifiée grâce à leur partenariat avec Partena Professional. La formation donnée par Beehive Enfance et Éducation dure au total 42 heures, réparties sur deux semaines. Elle est conçue pour préparer les auxiliaires parentales à acquérir des compétences directement utiles sur le terrain :

  • La compréhension du développement de l’enfant pour soutenir leur croissance émotionnelle et physique.
  • La sensibilisation au syndrome du bébé secoué, afin d’assurer une gestion adéquate des situations critiques.
  • Les bonnes pratiques en matière de nutrition et d’hygiène pour garantir le bien-être physique des enfants.
  • Les techniques de gestion du comportement pour créer un environnement positif et stimulant.

Pourquoi B.E.E ?

“Le nom “Beehive Enfance et Éducation” (B.E.E) a été choisi pour symboliser la collaboration et la richesse que nous cherchons à apporter dans le développement des jeunes enfants. À l’image d’une ruche, qui est un modèle de travail collectif et d’organisation, notre asbl vise à rassembler familles, professionnel.le.s et partenaires pour offrir un soutien de qualité. La ruche, en tant qu’espace protecteur et enrichissant, reflète notre engagement à créer un environnement favorable à l’épanouissement des enfants.” Nadine Kioni, fondatrice et directrice de l’asbl Beehive Enfance et Éducation.

Faire appel à l’asbl

Intéressé.e par le métier d’auxiliaire parentale ? Vous pouvez contacter l’asbl Beehive :

→ Par téléphone au 0473 89 00 82 ou par email : info@beehiveenfanceeteducation.be

→ Via le site Internet : https://www.beehive-enfance-et-education.com/contact/

Samuel Walheer