Du 22 au 28 septembre, à l’occasion de la semaine du cœur, la Ligue cardiologique belge lance sa campagne intitulée : « Ode à la différence ». L’objectif ? Donner la parole aux patient.e.s, né.e.s avec une cardiopathie congénitale (malformation du cœur) et porter l’espoir de la médecine dans les futures prises en charge. La LCB invite le grand public à participer, à sa manière, en vue de soutenir les personnes touchées par une cardiopathie, l’une des plus fréquentes malformations de naissance.
En Belgique, la malformation congénitale concerne une naissance sur 100 et trois à quatre enfants sur 1.000 ont besoin d’un traitement médical ou chirurgical dès les premières semaines de vie. Grâce aux progrès médicaux, plus de 95% des enfants touchés par une malformation du cœur atteignent l’âge adulte. D’ailleurs, ces mêmes adultes forment un groupe de patient.e.s qui, chaque année, grandit et ont l’occasion de témoigner au travers de cette campagne annuelle.
La Ligue Cardiologique belge mène cette bataille depuis plus de cinquante ans. Grâce à vous et aux efforts de la Ligue, nous continuerons ensemble à réduire les maladies cardiovasculaires. Seule une prévention active permet de réduire de manière suffisante et durable l’étendue des maladies cardiovasculaires. Ligue cardiologique belge asbl
Une cardiopathie congénitale, c’est quoi ?
Une cardiopathie congénitale est une malformation du cœur présente dès la naissance. Elle apparaît suite à une anomalie du développement cardiaque lorsque les cavités, les parois entre les cavités cardiaques, les valves du cœur ou les vaisseaux sanguins ne se développent pas correctement pendant la grossesse. Il existe de nombreuses formes de cardiopathies ; certaines sont qualifiées de « simples » et n’ont pas, ou presque, de conséquences. D’autres, plus complexes, nécessitent une surveillance médicale voire une chirurgie lourde dans le cas, par exemple, d’obstructions valvulaires ou de transposition de gros vaisseaux.
Les causes de la maladie
La campagne informe sur les différentes formes de cardiopathies congénitales, sur les examens médicaux, sur la détection précoce mais aussi sur les causes de la malformation. L’asbl rappelle que dans la plupart des cas, la cause est inconnue et qu’aucune personne n’est à pointer du doigt : ni les parents ni l’enfant. Certains facteurs peuvent toutefois augmenter les risques de développement de la maladie : les infections pendant la grossesse (ex : rubéole), les maladies maternelles mal contrôlées (ex : diabète, phénylcétonurie…), les médicaments ou toxiques (alcool, tabac, drogues) ou encore les anomalies génétiques (ex : trisomie 21, malformations multiples, ou histoire familiale de cardiopathies congénitales récurrentes). Par ailleurs, les malformations du cœur peuvent résulter de facteurs complexes qui interagissent entre eux. La Ligue cardiologiques belge explique au travers de la campagne que « la formation du cœur du bébé se fait très tôt pendant la grossesse, souvent avant même que la future maman ne sache qu’elle est enceinte. C’est une étape très délicate du développement. Les anomalies du développement cardiaque très précoces peuvent aussi mener à des fausses couches ou des grossesses non évolutives. »
Comment faire la différence ?
Le grand public est donc invité à prendre part à la campagne et ce, de différentes manières :
Relayer les messages de préventions de la LCB, sensibiliser le public à la santé du cœur, dès la naissance, en encourageant chacun à en prendre soin : SEMAINE DU COEUR 2025
« Un enfant difficile a toujours quelque chose à nous dire », rappelle Yapaka, programme de prévention de la maltraitance, au seine d’une campagne. Initialement lancée en 2014, elle s’adresse aux adultes et se décline en quatre supports. Elle reste actuelle et nécessaire, car elle permet de mieux comprendre les situations et les comportement que vivent certains enfants et de partager les pistes et initiatives locales.
La campagne « Un enfant difficile a toujours quelque chose à nous dire » a été créée en collaboration avec plusieurs administrations de la Communauté française de Belgique : Administration générale de l’enseignement et de la recherche scientifique, Direction générale de l’aide à la jeunesse, Direction générale de la santé et ONE.
Les enfants difficiles donnent parfois l’impression d’être dans la provocation permanente. Parfois oui, ils nous testent, cherchent nos limites, attirent l’attention d’une façon très bruyante sur des souffrances qu’ils vivent et qu’ils ne parviennent pas à dire. Parfois aussi, ils ne sont pas à même de répondre à nos attentes. Leur cerveau en construction n’étant pas encore arrivé à maturité, ils ne comprennent pas les consignes, ont du mal à rester en place, sont impulsifs. » Yapaka, programme de prévention de la maltraitance
Mettre de côté ses préjugés
« Aujourd’hui, les enfants sont insupportables », « les parents ne savent plus les éduquer » ou encore « des enfants difficiles, il y en a de plus en plus »… sont des phrases que l’on peut entendre dans certaines familles, à l’école ou dans les médias. Pointés du doigt, les enfants qualifiés de difficiles ne le sont pas au hasard. Par des réactions, des comportements ou des actes excessifs se cachent en fait une souffrance. Ces enfants ne savent pas comment exprimer leurs émotions et tentent alors maladroitement d’appeler à l’aide. Toujours garder à l’esprit que chaque enfant a une histoire et tout élément interpellant peut témoigner d’un mal être. Pour cela, chaque professionnel a son rôle à jouer.
« Chaque enfant avance à son rythme et, tandis que certains sont plus lents pour parler, d’autres mettront plus de temps à contrôler leur impulsivité, leurs mouvements. Et si on leur offrait des moyens d’exprimer autrement ce qui les traverse ? Sport, théâtre, dessin… autant de portes pour soutenir l’expression et transformer les pulsions en énergie créative. Une manière aussi pour certains de retrouver un peu de confiance en eux. Yapaka, programme de prévention de la maltraitance
La campagne se décline en quatre supports
Un livre « L’enfant difficile » de Pierre Delion de la Collection Temps d’arrêt (11 000 exemplaires diffusés gratuitement auprès des professionnels de la petite enfance et disponible gratuitement
Une affiche grand public diffusée dans l’ensemble du secteur de l’enfance (10 000 exemplaires) et disponible gratuitement via le site yapaka.be.
Un Webdocumentaire qui s’adresse particulièrement aux parents et aux enseignants. De nombreux aspects théoriques et pratiques y sont dépliés et permettent à chacun d’explorer cette thématique complexe, d’y puiser des pistes de solution,…
Un répertoire d’initiatives regroupe sous forme de carte géographique une série d’activités et d’organismes (ateliers pour enfants, groupes de paroles,…). Cette boîte à outils vise à offrir aux parents comme aux professionnels des pistes concrètes pour sortir de l’impasse.
Le Petit vélo jaune lance son Grand Relais solidaire durant 30 jours ! Active depuis plus de dix ans auprès des parents isolés et en situation de difficulté, l’association recherche 30 bénévoles et appelle le grand public à se manifester. Leur future mission : consacrer quelques heures par semaine durant un an et en binôme pour passer un peu de son temps avec une famille située à Bruxelles. Intéressé.e.s ? Ne tardez pas à vous manifester !
L’accompagnement que propose le Petit vélo jaune aux familles s’inspire de l’apprenti cycliste : la première fois qu’il enfourche son vélo, il a besoin du soutien bienveillant d’une personne capable de lui donner toute la confiance nécessaire afin qu’il ose se lancer. Le Petit vélo jaune
Comment participer ?
Le Petit vélo jaune a prévu plusieurs manières de prendre part à l’aventure solidaire :
Devenir bénévole : Devenir coéquipier·e, c’est surtout créer un lien avec une famille qui vit proche de chez soi, à Bruxelles. C’est se rendre disponible quelques heures par semaines pendant un an, pour passer du temps avec cette famille, chercher ensemble des solutions pour alléger le quotidien, être une écoute, un soutien, mais aussi passer un bon moment ensemble. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page du site → DEVENIR BÉNÉVOLE | le Petit vélo jaune
Semer des affiches et flyers autour de chez soi : « Tu cotoies des personnes ou des endroits où pourraient se cacher un.e futur.e coéquipier-ère ? Tu as des collègues, des voisin.es que ça pourrait intéresser, un café ou un tha^tre près de chez toi ? Imprime ou viens chercher nos visuels pour les y déposer. »
Participer à une balade collective : Passer un bon moment convivial avec d’autres bénévoles tout en distribuant des flyers et en posant des affiches à Bruxelles. Des ballades sont organisées. Amis, entourage et collègues sont les bienvenus pour faire parler de l’association. Quand ?
Lundi 15 septembre autour de Flagey de 15h30 à 17h30
Mercredi 17 septembre à Schaerbeek de 15h à 17h
Lundi 22 septembre entre Uccle et Anderlecht de 15h à 17h
Lundi 29 septembre à Molenbeek de 16h à 18h.
Participer à une séance d’info en ligne pour (re)découvrir le Petit vélo jaune. Quand ? Le jeudi 9 octobre, de 18h à 19h, en ligne et sur inscription → séance d’information du Petit vélo jaune
Mon conjoint n’était pas en Belgique lors de la naissance de notre enfant. Alors c’est ma coéquipière qui m’a accompagnée à l’hôpital. Elle m’a aussi aidée au niveau administratif car je ne parle pas bien français. Ça m’a fait beaucoup de bien d’être accompagnée par une jeune maman comme moi. Fatoumata, maman et bénéficiaire du Petit Vélo Jaune
L’idée est née d’un constat…
Le « Petit vélo jaune » propose un accompagnement qui est réalisé par des bénévoles appelés “coéquipiers”. Ces derniers interviennent aux domiciles des familles pour offrir leur aide aux (futurs) parents. L’idée est née d’un constat : un certain nombre de parents sont isolés socialement, en situation de difficultés et de précarité et ce, dès le début de leur aventure familiale, voire dès le début de la grossesse. Tout parent peut rencontrer des moments difficiles, quelle que soit son histoire personnelle. Il n’en demeure pas moins que la précarité sociale, les difficultés financières, l’isolement, la monoparentalité, le burn-out parental… sont des difficultés pouvant être rencontrées et nécessitant un réel soutien !
C’est sur le site d’Iriscaire – organisme d’intérêt public (OIP) bicommunautaire devenu le point de contact privilégié pour les citoyens et les professionnels pour tout ce qui concerne la protection sociale en Région bruxelloise – que l’information est délivrée : la prime scolaire a été versée dans le courant du moins d’août à plus de 300 000 parents. Anciennement appelée prime de rentrée scolaire, la prime scolaire donne un vrai coup de pouce pour aider bon nombre de familles bruxelloises. Pour démarrer une nouvelle année scolaire dans de bonnes conditions, cette aide financière est plus que bienvenue ; elle a été automatiquement ajoutée aux allocations familiales du mois de juillet, versées en août.
{ Communiqué de presse d’Irsicaire }
Comme chaque année, le mois d’août marque le versement de la prime de rentrée scolaire, aussi appelée supplément d’âge annuel. Cette année, plus de 300 000 enfants bruxellois en ont bénéficié. Au total, plus de 15 millions d’euros ont été versés pour aider les familles à faire face aux dépenses liées à la rentrée et permettre à chaque enfant de commencer l’année scolaire dans de bonnes conditions.
Les montants du supplément d’âge
Le montant de la prime scolaire augmente en fonction de l’âge de l’enfant. Pour la catégorie des 18-24 ans, le montant est également plus élevé pour ceux qui suivent des études supérieures :
0 à 2 ans : 24,87 €
3 à 5 ans : 24,87 €
6 à 11 ans : 37,30 €
12 à 17 ans : 62,17 €
18 à 24 ans (pas d’étude supérieures) : 62,17 €
18 à 24 ans (études supérieures) : 99,47 €
Qu’est-ce que la prime de rentrée scolaire ?
Il s’agit d’une prime versée une fois par an aux parents d’enfants bénéficiant des allocations familiales. Ce montant forfaitaire annuel a pour objectif d’aider les parents pour les dépenses liées à la scolarité de leurs enfants.
Les familles bruxelloises ne doivent pas faire de démarches spécifiques pour la recevoir. Elle est automatiquement ajoutée aux allocations familiales du mois de juillet, versées en août.
Une aide tout au long de l’année
Le système d’allocations familiales a été pensé afin d’être bénéfique pour tous les enfants bruxellois. Il tient notamment compte des situations spécifiques des familles dans la Région de Bruxelles-Capitale et une attention particulière est accordée aux familles se trouvant dans une situation précaire ou bénéficiant de revenus modestes. Les montants des suppléments sociaux ont donc été renforcés avec le nouveau régime bruxellois afin d’aider, tout au long de l’année, les familles qui en ont le plus besoin.
Le 9 septembre, c’est la journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF). En Belgique, il concerne une à deux naissances sur 1000. Les conséquences sur le fœtus sont multiples, malgré la difficulté de prédire avec exactitude les effets. La précaution serait d’arrêter la consommation d’alcool avant même de concevoir un enfant. Dans la pratique, ce n’est pas aussi simple. Des aides existent pour les (futures) mamans. À titre d’exemple et pour mieux comprendre, mieux repérer et mieux accompagner les familles et les enfants concernés, une campagne préventive a été lancée à La Réunion par le Centre de Ressources TSAF.
Si la maman enceinte consomme une quantité d’alcool, même minime, cela présente déjà un risque, pour le bébé, de développer une anomalie et un risque de lésions irréversibles. C’est ce que les professionnel.le.s du secteur appellent l’Exposition Prénatale à l’Alcool (EPA). Pour les femmes désireuses d’avoir un enfant, les experts conseillent de stopper totalement la consommation d’alcool dès l’annonce de la grossesse. Ensuite, il y a les troubles occasionnés suite à une consommation d’alcool durant la grossesse qui, eux, sont regroupés sous l’appellation “ETCAF” (Ensemble de Troubles Causés par l’Alcoolisation Fœtale). Enfin, on parle de Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) lorsque l’on constate des anomalies physiques, mentales, comportementales ou encore des lésions cérébrales permanentes. Pour développer le sujet, voici quelques informations sur les gestes préventifs, les risques encourus par le bébé suite à une consommation d’alcool de la maman, une campagne préventive grand public en France ainsi que le dossier santé mental périnatal en cours sur Born in Brussels.
30% de femmes consomment de l’alcool hors grossesse. Et à partir du moment où elles sont enceintes, la moitié d’entre elles arrêtent totalement : « Ce sont ces femmes-là qu’on doit cibler pour la prévention de ce syndrome. En tant que professionnel de la santé, on se doit d’informer à ce sujet », déclare la Dr Samartzi, cheffe de service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital de Jolimont à la Louvière et à l’hôpital de Nivelles pour le journal Rtbf.
Une campagne préventive à La Réunion
« Cette campagne de prévention grand public permet de poursuivre la sensibilisation de la population, des futures mères et futurs pères ainsi que de l’entourage car nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention de ces handicaps évitables. » Une campagne qui s’étend par différentes voies : des affichages près des lycées, sur les arrières de bus, un spot radio diffusé toute la semaine, un stand de prévention ou encore un projet intitulé « Un cerveau, ça se construit sans alcool » réalisé dans plusieurs collèges de l’île afin sensibiliser les adolescents sur les risques liés à la consommation d’alcool avant 25 ans.
Les messages clés de la campagne sont les suivants :
Avant la grossesse : zéro alcool pour les deux parents – l’alcool abîme les
spermatozoïdes et peut impacter la santé du futur bébé.
Pendant la grossesse : zéro alcool pour la future maman – seule l’abstinence protège
le bébé.
Tous les alcools sont dangereux – un verre standard de vin, de bière ou de champagne
contient autant d’alcool qu’un verre de rhum.
Pendant l’allaitement : zéro alcool – l’alcool passe dans le lait et abîme le cerveau du
bébé.
Jusqu’à 25 ans : vigilance – l’alcool peut perturber la construction du cerveau
Dossier santé mentale périnatale
Sur Born in Brussels, un dossier intitulé « Santé mentale périnatale » se développe petit à petit. Il est rédigé en collaboration avec Bru-Stars, Réseau de santé mentale pour enfants et adolescents, dans le cadre de la nouvelle politique en santé mentale. Son objectif ? Permettre aux professionnel.le.s de la périnatalité, ainsi qu’aux (futurs) parents et, en particulier, les femmes à risque de vulnérabilités, de s’y retrouver parmi toutes les offres possibles en Région bruxelloise. Le dossier propose plusieurs sous parties comme : les addictions, les violences conjugales, le deuil d’un bébé, les différents spécialistes « à qui poser mes questions ? », un répertoire des acteurs de la santé mentale périnatale bruxellois et une page intitulée « Les dangers de la consommation d’alcool chez la femme enceinte ».
Exposés à l’alcool durant la grossesse de leur maman, les bébés peuvent présenter de multiples troubles : un retard de croissance, des malformations, une atteinte de leur système nerveux, des troubles du rythme cardiaque, de respiration ou de digestion ou encore de troubles du sommeil. C’est ce que les experts appellent plus couramment une EPA – Exposition Prénatale à l’Alcool – qui est une intoxication du fœtus provoquée par la consommation d’alcool durant la grossesse. L’EPA peut provoquer différents dégâts sur l’organisme en développement du bébé, tout au long de sa vie :
Problèmes d’intelligence et d’apprentissage
Troubles sensoriels (vue, tolérance à la douleur anormalement élevée, dyslexie, surdité…)
Problèmes de comportement (sommeil, syndrome de la Tourette, terreurs nocturnes, traits autistiques, impulsivité, maladies mentales, dépression, violence, …
Problèmes physiques (faible poids de naissance, petite tête, déformation du visage, de la bouche, retard de croissance, petite taille, problèmes osseux, articulaires, musculaires, malformations génitales, cardiaques…)
« Dans 80% des cas, les fœtus sont plus petits en taille et en poids, tout comme leurs organes. L’alcool peut également être toxique pour les neurones qui ne vont pas migrer correctement. Résultat : en plus du retard de croissance, il va y avoir un impact neurodéveloppemental important. On peut remarquer un souci chez l’enfant comme des atteintes sur la motricité, le tonus ou encore des retards d’acquisition »,explique à la Rtbf laDr Samartzi, cheffe de service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital de Jolimont à la Louvière et à l’hôpital de Nivelles.
Mieux vaut prévenir…
Les risques encourus par une consommation d’alcool sont présents dès les premières semaines de grossesse. Il est important de rappeler qu’une consommation d’alcool de la future maman rendra le fœtus lui-même dépendant. Par la suite, ce dernier devra subir un véritable sevrage dès à sa naissance. Une entrée dans ce monde plutôt difficile ! Pour prévenir le SAF, il est fortement conseillé d’arrêter rapidement toute consommation, avant et pendant la conception. À l’instar de fumer, boire est une addiction difficile à arrêter du jour au lendemain. Il est alors conseillé de diminuer petit à petit sa consommation ; cela aidera le bébé à se développer correctement.
Une fois que la partie toxique se développe dans le corps, on ne peut rien faire pour l’arrêter, d’où l’importance de sensibiliser le grand public : « C’est la première cause de déficience intellectuelle qui est évitable donc autant l’éviter ; ce ne sont que 9 mois d’efforts. Autant tout mettre de son côté pour que l’enfant se développe de façon harmonieuse… » , déclare à nouveau la Dr Samartzi.
Qui peut m’aider ?
Devenir parent relève d’un double défi. D’une part car ce n’est pas forcément inné et, d’autre part, parce qu’il faut traiter sa propre addiction. Une grossesse peut également ne pas être planifiée, voire découverte tardivement. Il est donc indispensable d’être bien informé.e en comptant sur un soutien bienveillant et un accompagnement pluridisciplinaire. Plus le soutien des professionnel.le.s survient tôt, plus rapidement la (future) maman pourra s’épanouir tout en réduisant, voire en arrêtant, sa consommation d’alcool. De cette prise de conscience et de l’aide apportée à la maman découlera la santé de l’enfant à naître. Dans la pratique, le.la professionnel.le est une personne ressource avec qui il est nécessaire d’instaurer un climat de confiance, du respect mutuel, un secret médical et avant tout une absence de jugement. Pour les mamans qui consomment de l’alcool comme moyen de diminuer leur stress, il existe d’autres alternatives totalement saines : la marche à pieds, le sport, s’allonger, écouter de la musique, prendre un bain, faire une sieste ou encore lire un livre.