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«Par des jeunes et pour des jeunes», le Fonds Reine Mathilde actif depuis 25 ans

25 ans d’engagement, ça se fête ! Géré par la Fondation Roi Baudouin, le Fonds Reine Mathilde accompagne les jeunes en situation vulnérable, les conseillent et les soutient financièrement dans leurs différents projets, leur fait confiance en les impliquant, en leur donnant des responsabilités. Eux qui sont des citoyens à part entière et des acteurs qui symbolisent l’avenir. Un anniversaire royal a récemment eu lieu en présence de la Reine Mathilde. L’occasion pour Born in Brussels de mettre en avant le dernier appel à projet, qui prendront vie à partir du 1er janvier 2026 jusqu’au 31 décembre 2028, dont le slogan est « Let’s breathe ! Une bulle d’air pour la parentalité précoce ».

{Communiqué de presse de la Fondation Roi Baudouin}

Le 20 novembre, le Fonds Reine Mathilde a célébré son 25e anniversaire lors d’un événement festif au Palais Royal. Sous la devise « De la vulnérabilité à la force », les jeunes occupent une place centrale au sein du Fonds : en tant que moteurs de changement, voix de leur génération, bâtisseurs d’avenir. Sa Majesté la Reine, des jeunes, des partenaires et des acteurs du changement se sont réunis pour célébrer un quart de siècle d’engagement, de résilience et d’impact sociétal.

Des jeunes qui rêvent, osent et agissent

Ce qui a commencé le 4 décembre 2000 avec le Fonds Princesse Mathilde, destiné à soutenir les enfants et les jeunes en situation de vulnérabilité, est devenu un véritable laboratoire de citoyenneté active. Géré par la Fondation Roi Baudouin, le Fonds offre aux jeunes espace, responsabilité et confiance. Du jury des jeunes au Comité de gestion, de Music Connects à I SEE IDEA I DO, le Fonds reste un allié des jeunes qui ne se contentent pas de rêver, mais qui osent aussi passer à l’action. Célébrer les 25 ans du Fonds Reine Mathilde, c’est célébrer des jeunes qui façonnent l’avenir – avec audace, talent et résilience. 

Un programme vibrant et inspirant

En collaboration avec Studio100, un programme riche en émotions a été proposé aux 180 invités qui incarnent ces 25 années. La matinée s’est ouverte sur un puissant medley interprété par le chœur multilingue du théâtre van A tot Z, suivi d’un discours inspirant de Sa Majesté la Reine retraçant l’évolution du Fonds depuis 2001. Des interludes artistiques du rappeur liégeois Bakari, du groupe de danse Teens Inclusie et de plusieurs sections de l’académie de Roulers ont offert une apothéose créative et festive.

Des jeunes qui parlent, inspirent et dirigent

« Par les jeunes, pour les jeunes » : tel est le fil rouge du Fonds Reine Mathilde. Depuis 2007, le Fonds donne aux jeunes une voix décisive via un jury autonome.

Durant l’événement, cinq jeunes ont partagé leur témoignage sur des projets qui ont changé leur vie. Sa Majesté la Reine a ensuite animé un panel avec quatre jeunes et un enseignant autour du développement personnel et des défis sociétaux. L’événement s’articulait autour de sept idées fortes, allant de l’importance des petites réussites à l’impact des initiatives de niche. Une frise visuelle a relié passé, présent et futur dans une réflexion créative et non linéaire.

« Osez ! We did it ! »

La célébration s’est clôturée par la présentation du bilan « Osez ! We did it ! », la brochure anniversaire du Fonds, ainsi qu’une réception pour honorer toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire du Fonds un acteur majeur pour les jeunes. Frédéric Van Leeuw, le nouveau président du Fonds Reine Mathilde, a abordé les défis à venir et souligné la force de l’engagement des jeunes comme levier du changement sociétal.

« Le Fonds Reine Mathilde soutient des initiatives par et pour les jeunes qui renforcent leur implication. Il ne s’agit pas seulement de les aider, mais aussi de leur faire confiance. C’est bien plus qu’un objectif sociétal : c’est un rêve au sens le plus noble du terme, un espace de liberté créative, un désir profond, une force motrice qui nous pousse à dépasser les limites de la réalité. » Frédéric Van Leeuw, nouveau président du Fonds Reine Mathilde

25 ans d’impact en chiffres 

• 12 Prix Princesse Mathilde décernés, pour un montant total de 120.000 €
• 9 Prix Reine Mathilde décernés, pour un montant total de 90.000 €
• 22 appels à projets autour de 18 thématiques, dont 3 cycles triennaux
• 172 projets soutenus par le Fonds Reine Mathilde depuis 2014
• 1,5 million € alloués aux Prix et projets
• ± 14.000 enfants et jeunes touchés via les 184 projets (Fonds Princesse Mathilde/Fonds Reine Mathilde)

Nouvel appel à projets

En 2025, le Fonds Reine Mathilde a choisi un nouveau thème pour son cycle triennal : « Let’s breathe ! Une bulle d’air pour la parentalité précoce » . Le Fonds soutient des projets qui, avec les jeunes eux-mêmes, créent de l’oxygène pour les jeunes mamans et papas en situation de vulnérabilité, afin qu’ils puissent grandir comme parents et comme jeunes adultes. Les organisations travaillent à partir des priorités, des besoins, des questions et des rêves exprimés par ces jeunes parents. Doté d’un budget total de 150.000 euros, l’appel à projets s’étend sur 36 mois. L’un des projets – désigné par le jury des jeunes – sera en outre désigné lauréat du Prix Reine Mathilde et bénéficiera d’un soutien supplémentaire de 10.000 euros.

→ Pour en savoir plus sur le prochain cycle triennal « Let’s breathe ! Une bulle d’air pour la parentalité précoce »

Santé mentale des 0-5 ans : le Conseil Supérieur de la Santé délivre ses recommandations

Le Conseil Supérieur de la Santé déclarait tout récemment : « le récent avis du CSS vise à identifier les pratiques porteuses et les lacunes de la politique de santé mentale à l’égard des jeunes enfants et à formuler des conseils fondés sur des données probantes afin de combler ces lacunes. ». Un travail collaboratif – composé d’experts (professeurs d’université, collaborateurs d’institutions scientifiques, acteurs de terrain) et d’organismes publics comme l’ONE, Opgroeien, VIVEL, les Comités de politique en matière de santé mentale pour enfants et jeunes (COMGGKJ), les associations scientifiques WAIMH Vlaanderen et WAIMH Belgo-Luxembourgeoise ou encore la Fondation Roi Baudouin – permettant de dégager des recommandations auprès des politiques en charge de la santé mentale des jeunes.

Pour un tout-petit, la capacité de grandir dans un environnement favorable, être alimenté de manière saine et disposer d’un accès aux soins figure comme des besoins primaires essentiels. Pour assurer le développement des plus jeunes, leur santé mentale est également un facteur clé sur lequel les politiques doivent miser. C’est sur ce qui semble être des évidences que le Conseil Supérieur de la Santé réagit et fait part d’un avis sur le sujet.

Les premières années de la vie, de la grossesse jusqu’à l’âge de cinq ans, sont cruciales pour le développement d’un enfant. Des études scientifiques montrent que cette période a une influence sur la santé future, les résultats scolaires, les relations sociales et la productivité. Pourtant, la santé mentale des jeunes enfants reste négligée dans les politiques, tant en termes d’attention que de financement. Afin d’y remédier, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a rédigé un avis visant à promouvoir la santé mentale des jeunes enfants. CSS

Constats tirés de l’avis du CSS

En guise d’introduction mais surtout pour une meilleure compréhension de ce qui a poussé le CSS a développer son avis, voici quelques points d’attention tirés du document en libre accès :

  • L’environnement dans lequel évolue l’enfant influence sa santé ainsi que son bien-être. Promouvoir la santé mentale des enfants doit donc prendre en compte le soutien à cet environnement proche.
  • Les types de troubles pris en compte par le groupe de travail sont les mêmes qui sont repris dans le DC :0-5 (classification diagnostique de la santé mentale et des troubles du développement pour les enfants âgés de 0 à 5 ans et publiée en 2016 par l’organisation ZERO TO THREE aux États-Unis) → Pour se procurer le DC : 0–5™ Manuel et formation | DE ZÉRO À TROIS
  • Afin de pouvoir offrir un soutien inclusif aux parents et enfants en situation de vulnérabilité, impliquer activement ces groupes dans la prise de décision quant aux politiques à mettre en œuvre.
  • En intégrant l’éthique des soins dans les politiques et les pratiques relatives aux soins de santé mentale pour les jeunes enfants, les soins peuvent se transformer en un outil puissant, collectif et durable de prévention précoce des problèmes de santé mentale (pour la population dans son ensemble, de l’enfant à l’adulte).
  • Il est scientifiquement établi que lors de certaines périodes de vie (grossesse, trois premières années), le développement des enfants s’avère particulièrement sensible aux influences contextuelles multiples, positives et négatives mais il est important de souligner que le « développement » des enfants ne s’arrête pas après ces périodes sensibles.

Principales recommandations

Pour favoriser un soutien plus affirmé des politiques en matière de santé mentale auprès des plus jeunes et leurs familles; le CSS préconise une approche intégrée couvrant différentes disciplines et différents secteurs, en prenant en compte les familles et favorisant la continuité des soins. Les principales recommandations du Conseil Supérieur de la Santé sont les suivantes :

  • Améliorer les conditions de vie des familles et soutenir activement les parents
  • Sensibiliser la population à la parentalité et au développement de l’enfant
  • Garantir un accès facile à un soutien, un accompagnement et des soins appropriés
  • Former les professionnels à reconnaître les signes d’alerte à un stade précoce
  • Harmoniser les compétences et assurer la continuité des soins en renforçant les structures existantes

→ Vers l’avis du CSS : Santé mentale des jeunes enfants (Avis n° 9742 – Novembre 2025)

Les recherches récentes ont mis en lumière l’impact déterminant des premières années de vie sur la santé physique et mentale, la réussite scolaire, l’intégration sociale et la productivité future. Ces données plaident en faveur d’un investissement accru dans les soins prénataux, périnataux et postnataux, tant du point de vue éthique qu’économique ou sociétal. En-dessous de 5 ans, les besoins en santé mentale sont principalement non exprimés par l’enfant et souvent trop peu reconnus, sous-estimés et donc discriminés. Il s’agit ainsi par définition d’une catégorie de population vulnérable. Par conséquent, une approche spécifique de cette catégorie d’âge dans la mise en place d’actions de santé publique s’impose. Lu dans l’avis rendu par le Conseil Supérieur de la Santé

Un mot sur le CSS

Fondé en 1849, le Conseil Supérieur de la Santé est un organe d’avis fédéral dont le secrétariat est assuré par le Service fédéral santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement. Le CSS rend des avis scientifiques relatifs à la santé publique aux ministres de la Santé publique et de l’environnement, à leurs administrations et à quelques agences. Ces avis sont émis sur demande ou d’initiative. Grâce à son expertise, il permet d’indiquer aux décideurs politiques la voie à suivre en matière de santé publique sur base des connaissances scientifiques les plus récentes. Outre son secrétariat interne composé d’environ 25 collaborateurs, le Conseil fait appel à un large réseau de plus de 500 experts (professeurs d’université, collaborateurs d’institutions scientifiques, acteurs de terrain, etc.), parmi lesquels 300 sont nommés par arrêté royal au titre d’expert du Conseil. Les experts se réunissent au sein de groupes de travail pluridisciplinaires afin d’élaborer les avis.

→ Pour plus d’informations : info.hgr-css@health.fgov.be ou 02/524 97 97

« Ma vie de parent solo, le combat des mères » : un film poignant à ne pas manquer !

« Ma vie de parent solo, le combat des mères » est un film produit par Image Création et réalisé par Marianne Klaric. L’histoire met en lumière le quotidien de quatre mères qui, malgré les difficultés, élèvent seules leurs enfants. Une réalité qui concerne de nombreuses familles belges et dont les récits méritent bien d’être vus et entendus. Pour découvrir leurs histoires – dans lesquelles beaucoup d’autres se reconnaîtront – une avant-première est prévue ce mercredi 10 décembre au cinéma Vendôme ; ne tardez pas à réserver votre place dont les bénéfices profiteront à la cause Viva for Life et diffusé le 17 décembre sur La Une et en streaming sur auvio.

Affiche du film « Ma vie de parent solo » ©

Pour rappel, Bruxelles compte près de 68.000 familles monoparentales dont 86% sont des mamans solos. 1 enfant sur 3 grandit dans cette réalité. Pour ces familles, trouver un équilibre n’est pas toujours simple puisqu’il faut faire face, seules, à différentes difficultés : logement, emploi, finances. Les mamans solos peuvent compter sur différentes aides qui se mettent en place au fil des ans et qui leur permet tantôt de souffler, de prendre un peu de temps pour elles, de participer à des activités, de se retrouver avec d’autres mamans solos ou encore d’être accompagnées dans certaines de leurs démarches. Au vu du nombre de mamans solos, un soutien supplémentaire ne sera pas de refus pour aider ces femmes qui tentent, bien que mal, de joindre les deux bouts.

Je ne sais pas si je suis une bonne maman, mais je fais ce que je peux. Ambre, maman solo présente dans le film

Résumé du film

Voici le synopsis du documentaire : À Bruxelles, une famille sur trois est une famille monoparentale. En Wallonie, une sur quatre. Et dans 87 % des cas, ce sont des femmes qui élèvent seules leurs enfants. Quatre d’entre elles se confient dans ce film intimiste de Marianne Klaric. Ambre, Cynthia, Amina et Fatima racontent, sans fard, leur combat au quotidien, leurs fins de mois difficiles, les relations compliquées – quand elles en ont – avec le père de leurs enfants, leur épuisement, leur isolement… Ma vie de parent solo, le combat des mères met en lumière la vie précaire des mères solos, qui auraient bien besoin, comme tous les parents solos, de mesures d’aides publiques structurelles. 

Les gens ne comprennent pas qu’on soit fatiguée car pour eux, on a choisi cette situation de maman solo et on doit l’assumer ! Fatima, maman solo 

Des aides sur Bruxelles

Au sein de notre capitale, des organismes proposent différentes aides : du soutien et des conseils à la parentalité, des moments de répit, des espaces accueillants qui facilite les démarches des familles monoparentales, des lieux d’activités parents-enfants ou encore un accompagnement psycho-social :

  • Parent Solo, un site web qui propose des conseils pertinents pour guider les parents solos ; une liste des principales aides disponibles à Bruxelles ; des ressources pour accompagner les parents dans chaque étape de leur vie…
  • Maison des Parents Solos, un lieu d’aide, de rencontre, de refuge, d’activités parents-enfants…
  • Mères veilleuses, réseau d’entraide et de solidarité entre mères monoparentales.
  • Le Petit vélo jaune, service de prévention et de soutien à la parentalité.
  • MIRIAM, programme d’empowerment des femmes en situation de précarité et de monoparentalité (porté par CPAS de Saint-Gilles).
  • Make Mothers Matter est une ONG Internationale : « Chaque mère est en capacité de rendre le monde meilleur; elle peut assumer au mieux sa responsabilité de mère ET agir de manière spécifique sur la société dans laquelle elle vit. »
  • Monopédia (Pour la Solidarité) est un projet temporaire pour réunir le secteur et créer un répertoire d’adresses ou de projets apportant de l’aide aux mamans solos. 
  • Hamac, bientôt rebaptisé Cabane, offre des moments de répits aux mamans solos ; « CABANE, c’est l’essence du projet HAMAC qui se poursuit via la Ligue des familles: on bâtit, on se lie, on explore, et on crée des souvenirs. »
  • Label Kids Friendly, qui facilite la vie des familles monoparentales à Bruxelles.
  • L’ONE a développé un document en ligne pour l’accompagnement des familles en situation vulnerabilités psychosociales.

Un répertoire et des solutions concrètes

Ce tout nouveau répertoire est un outil spécialement pensé pour guider les parents-solos. Lors d’ateliers, plusieurs mamans solos se sont rencontrées et ont partagé leurs expériences. Grâce à ces ateliers participatifs, celles-ci ont pu identifier leurs besoins, leurs obstacles et trouver ensemble des solutions concrètes afin de leur rendre, à elles et leurs enfants, la vie plus facile. Certains critères sont ressortis : l’accessibilité (proximité et transports en commun), la tarification adaptée (réductions, gratuité pour les enfants) ainsi que les horaires variés (week-ends, soirées, périodes scolaires). Coloré et ludique, le répertoire se présente sous forme de trois parties : introduction, le répertoire des mamans et en savoir plus.

Au-delà du répertoire, Monopédia a créé un espace d’écoute et de co-construction, où la parole des parents solos a été au cœur du processus. En mettant en lumière leurs réalités et en proposant des solutions adaptées, ce projet a ouvert et ouvre la voie à une meilleure reconnaissance de leurs besoins et à des pratiques plus inclusives. POUR LA SOLIDARITÉ-PLS

→ Découvrir le répertoire des parents (solos)

Projet bébé en solo et PMA : un groupe de soutien est sur le point d’éclore

Tout récemment, la Maison des Parents Solos a rencontré une femme (désirant rester anonyme) âgée de 42 ans, souhaitant avoir un enfant, seule, par le biais d’une procréation médicalement assistée. Plus communément appelée PMA, l’alternative fonctionne pour de nombreuses femmes. Cela lui a d’ailleurs donné l’envie de créer, en collaboration avec l’association, un groupe de soutien dédié spécialement à toutes les femmes désireuse d’avoir un enfant seule. On vous en dit plus !

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que l’équipe de Born in Brussels a répondu favorablement à l’appel de partager l’initiative dans un article. Sans prétendre à remplacer une consultation chez des professionnel.le.s de la santé, l’idée de créer un groupe de soutien bienveillant qui, pour reprendre les termes de l’initiatrice, permettrait : « d’offrir un espace de parole libre et respectueux, permettre le partage d’expériences et d’informations, créer un réseau d’entraide et de soutien mutuel, et pourquoi pas, faire naître de belles amitiés. »

J’ai commencé un projet de reproduction assistée (PMA) à Bruxelles et j’ai 42 ans. Cette expérience m’a montré l’importance d’avoir un espace de soutien et de partage pour les personnes dans une situation similaire. Avec le soutien de la Maison des Parents Solos, j’ai décidé de créer un groupe de soutien pour nous et gratuit. Et si nous construisions ensemble un espace d’écoute et de partage ? Initiatrice du futur groupe de soutien bébé via PMA

Envie de rejoindre le futur groupe ?

Les spécificités de ce groupe sont d’être chaleureux, bienveillant, adapté aux besoins et totalement gratuit. Pour construire ce groupe, l’initiatrice du projet appelle donc toutes les femmes qui sont en cours de traitement PMA, en réflexion d’avoir un bébé seule ou qui souhaitent simplement partager leurs idées par le biais d’un questionnaire en ligne. Ce dernier est composé de 5 questions à choix multiples et cela ne prend que 5 minutes. Si cela vous concerne, vous intéresse et que vos réponses peuvent être utiles, à vous de jouer !

→ Lien vers le questionnaire en ligne ou

Ensemble, créons un espace de sororité. Parce qu’aucune femme ne devrait se sentir seule sur le chemin vers la maternité. Initiatrice du projet

La PMA, c’est quoi ?

Sur le site de Born in Brussels, une page est spécifiquement dédiée aux femmes désireuses d’un projet bébé via la procréation médicalement assistée. Pour rappel, le principe d’un PMA est de provoquer artificiellement la rencontre entre un ou plusieurs ovocytes fécondables et les spermatozoïdes. La Procréation médicalement assistée peut aussi désigner l’ensemble des traitements médicaux utilisés pour traiter l’infertilité, y compris les médicaments ou interventions chirurgicales.

→ Page complète sur la PMA

Centres PMA et FIV en Région Bruxelloise

Au fil du parcours de procréation médicalement assistée, la future maman est prise en charge par des équipes pluridisciplinaires, suivant ses besoins et ses attentes : aspects médicaux, choix, assistance sociale, psychologique, etc. Voici quelques hôpitaux situés à Bruxelles qui proposent ce type de service :

– CHU Saint Pierre (Hôpitaux Iris)

– UZ Brussel (VUB)

– C.U. Saint-Luc (UCL)

– Hôpital Erasme (ULB)

– CHIREC Delta

Un mot sur la Maison des parents solos

Créée en 2019, la Maison des Parents Solos est un Centre d’Aide aux personnes et spécialisé dans le soutien et l’accompagnement des familles en situation de monoparentalité. L’institution sensibilise sur le sujet de la monoparentalité par le biais d’une expertise pluridisciplinaire axée à la fois sur l’individu et sur le collectif.

 

  • L’axe individuel
    Pour un soutien individuel, toute personne faisant la demande peut bénéficier d’un suivi social, voire psychologique. L’accompagnement social et/ou pluridisciplinaire débute avec le parent en prenant en compte son rythme et en s’adaptant à sa réalité. L’idée est de proposer des pistes de solutions adaptées aux familles.
  • L’axe collectif
    Le souhait des parents est de passer de bons moments, de créer du lien et d’échanger sur leur parcours avec d’autres parents. Car il est important pour eux de pouvoir temporairement lâcher prise face à leur quotidien au rythme trop soutenu.

Pour ce faire, la Maison des Parents Solos propose trois types d’activités : des activités parents-enfants, des ateliers parents, ainsi que des actions communautaires. L’objectif est de favoriser les solidarités et de créer des moments de bien-être.

→ Pour contacter la Maison des parents solos

Améliorer les soins grâce aux données de santé, retour d’enquête des Mutualités Libres

Born in Brussels était présent au symposium annuel organisé par les Mutualités Libres intitulé « Données de santé : le cœur battant des soins de demain« . L’occasion de partager les récents résultats de leur enquête réalisée auprès de la population belge. Confiance, échange et utilisation intelligente des données de santé, il s’agit là d’une réelle préoccupation, pour les patient.e.s, les prestataires de soins, les politiques publiques mais aussi pour la recherche et pour l’avenir des soins en Belgique.

{ Communiqué de presse des Mutualités Libres (Partenamut) }

Selon un rapport de l’OCDE, les données de santé représentent aujourd’hui près de 30 % de l’ensemble des données produites dans le monde. Pourtant, seules 3 % sont réellement exploitées pour orienter la prise de décision. Face à ce paradoxe, l’échange et l’utilisation des données de santé occupent désormais une place centrale dans les priorités politiques, tant en Belgique qu’au niveau européen. De nouvelles initiatives, telles que le Belgian Integrated Health Record (BIHR), l’Espace européen des données de santé (EHDS) et la création de la Health Data Agency (HDA), visent à faciliter le partage des données, tant au service des soins aux patients que pour les besoins des politiques publiques et de la recherche.

Encore trop peu de confiance

L’enquête montre que 37 % des Belges n’ont pas ou peu confiance dans la façon dont leurs données de santé sont utilisées. Les principales préoccupations sont la cybersécurité (47 %), le manque de clarté quant à la finalité de l’utilisation des données (46 %) et leur utilisation à des fins commerciales (32 %). La confiance dans l’usage et la gestion des données de santé varie selon les acteurs. Les prestataires de soins inspirent le plus de confiance (79 %), suivis par les mutualités (68 %). Les pouvoirs publics (41 %) et les entreprises (25 %) obtiennent un résultat nettement inférieur. Le monde académique se situe entre les deux (53 %).

« Le paysage belge des données changera radicalement dans les années à venir. Le succès de cette transition dépendra de la confiance que les citoyens accordent à la gestion, la sécurisation et l’échange de leurs données », précise Xavier Brenez, directeur général des Mutualités Libres. Nous allons devoir expliquer clairement aux citoyens pourquoi le partage des données de santé est si important : pour identifier de nouveaux besoins, élaborer de nouveaux remboursements, augmenter l’efficacité et améliorer les soins grâce à l’innovation. » ​

La littératie numérique en matière de santé reste un défi

Deux Belges sur trois (62 %) ont consulté leurs données de santé via une plateforme de santé numérique au cours des six derniers mois. Les informations les plus consultées concernent les résultats de laboratoire (62 %), les résultats d’examens médicaux ou de traitements (49 %) et les prescriptions de médicaments (39 %). Pourtant, près de la moitié d’entre eux (48 %) déclarent qu’ils utiliseraient ces plateformes plus souvent s’ils recevaient des explications plus claires et une assistance à l’utilisation. Les Belges connaissent encore mal leurs droits en matière de données de santé. Si six Belges sur dix savent qu’ils peuvent avoir accès aux données de santé, seuls un sur cinq (18 %) a déjà exercé ce droit. Ils sont encore moins nombreux à savoir qu’ils peuvent faire rectifier (36 %) ou supprimer (28 %) des données.

« Le Belge veut prendre le train du numérique, mais pas sans point d’ancrage », déclare Xavier Brenez. « Nous devons veiller à ce que chacun comprenne ce qu’il voit dans son dossier numérique de santé et connaisse ses droits. L’accompagnement est tout aussi important que la technologie. Le plan d’action interfédéral pour le renforcement des compétences numériques en santé, approuvé plus tôt cette année, arrive donc à point nommé.« 

Besoin de coordination et de transparence ​

Selon les Mutualités Libres, une coopération cohérente entre les différentes autorités et institutions est nécessaire pour coordonner l’implémentation des nombreuses initiatives.

« Aujourd’hui, il y a un manque de coordination et de communication transparente. Il est essentiel qu’un chef de projet interfédéral coordonne les initiatives en matière de données » selonM. Brenez. Les différents acteurs, dont les mutualités, ne sont pas suffisamment impliqués.
→ Plus d’informations : Mutualités Libres