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Documentaire : les 1000 premiers jours d’un nouveau-né

La Rtbf a réalisé un reportage auprès de six (futurs) parents pour suivre le parcours de leurs bébés. Il retrace les différents stades d’évolution de la vie d’un bébé, à partir du quatrième mois de grossesse jusqu’à ses deux ans, et marque l’importance des 1.000 premiers jours. Au fil des différentes histoires et, avec l’aide de professionnels du réseau pédiatrique, ce documentaire pose un regard bienveillant et délivre certaines clés nécessaires à l’évolution d’un bébé.  

Parmi les parcours de vie présentés dans le documentaire, une future maman monoparentale, une maman en déni de grossesse jusqu’à terme, une maman de six enfants, dont un enfant en bas-âge, ou encore une maman de jumeaux-grands prématurés. Mais pourquoi marquer une importance sur les premiers stades de vie d’un enfant ? Boris Cyrulnik, neuropsychiatre y répond :”Les 1.000 premiers jours d’un enfant correspondent aux fondations qui, si elles sont solides, permettront de construire la maison.”  

“Il faut tout un village pour élever un enfant” 

Donner la vie est sans doute l’une des aventures les plus extraordinaires, à condition pour la maman d’être bien entourée. Grâce aux avancées faites dans le domaine médical, il est possible pour une femme, seule, de mettre au monde un enfant sans un co-parent. D’ailleurs, parmi les récits du reportage, une future maman, célibataire malgré elle, vivra sa grossesse partiellement seule. Toutefois, elle fera le choix d’être accompagnée par un de ses collègues de travail lors de l’accouchement.  

Lorsqu’il n’y a pas de co-parent, il est primordial de trouver un substitut. D’une part, puisque la maman aura besoin d’un soutien indispensable suite au choc lié à l’accouchement et, d’autre part, car le nouveau-né demande une attention de tous les instants. Il faut donc que le parent solo ou les parents soient bien entourés pour accueillir leur être cher dans les meilleures conditions possibles. Ne dit-on pas “Il faut tout un village pour élever un enfant” ? 

 

Une époque différente, mais des besoins identiques 

Il suffit d’interroger les spécialistes du domaine pédiatrique ou, plus simplement, nos aînés, pour entendre dire qu’élever un enfant à notre époque n’est pas la même chose qu’au siècle dernier. Boris Cyrulnik dit à ce sujet : “Je fais partie d’une génération où les médecins disaient qu’il ne fallait pas prendre bébé dans les bras quand il pleurait parce que ça allait le rendre capricieux.” En effet, les mœurs ont changé et la manière d’aborder les différentes étapes d’une naissance n’est pas la même qu’auparavant. Quand tantôt il était conseillé de ne pas trop intervenir lorsqu’un enfant se plaignait, il est aujourd’hui indispensable de sécuriser son bébé à tout instant. Nathalie Casso-Vicarini, éducatrice de jeunes enfants insiste, dans le documentaire : C‘est ce dont ont besoins tous les enfants, dans tous les pays du monde, dans toutes les cultures, ce besoin d’affection, car si l’on n’offre pas cet attachement à son bébé, il n’existe pas.” 

 

L’importance de la socialisation des bébés 

Après l’arrivée du bébé et durant ses quelques mois de vie, se pose la question de sa socialisation. Certains feront le choix de garder leur bébé au sein du cocon familial jusqu’à son entrée en classe de maternelle, alors que d’autres penseront déjà à l’inscrire dans des milieux d’accueils situées idéalement à proximité du domicile. Cette deuxième option est vivement conseillée par les spécialistes du réseau pédiatrique pour plusieurs raisons. La principale est que cela va favoriser les interactions, indispensables à son évolution, entre votre enfant et son entourage.  

De plus, cela va lui permettre de se plonger dans la vie sociale grâce aux autres enfants et adultes avec qui il sera en contact. À ce sujet, Boris Cyrulnik explique : “Il est important pour les bébés d’aller à la crèche car ils apprennent à se sociabiliser, ils se regardent et ils s’expriment plus qu’à la maison. Ils ne peuvent pas être seuls car s’il n’y a pas d’autres, ils n’apprennent rien et n’explorent rien. Dès qu’il y a un autre, il y a un début de socialisation, d’exploration car tout les intéressent. Les bébés qui auront été à la crèche vont développer une capacité de 1.000 mots alors que ceux qui ne sont pas sécurisés et sont plutôt autocentrés, eux, vont rentrer à la maternelle avec 200 mots. Cela fait une grosse différence.” 

Voici le lien vers le documentaire Les premiers 1000 jours – Moments clé de notre vie – Auvio (rtbf.be) 

Devenir papa : aborder le sujet avec humour et légèreté

L’humour et la légèreté, c’est le ton employé par le youtubeur Ben Névert dans sa dernière vidéo sur sa nouvelle paternité. Sans filtres et remplie de sincérité, elle aborde des questions, posées au préalable par ses abonnés, liées à l’accouchement, la nouvelle vie de papa ou encore les relations au sein du couple.

À la découverte de cette nouvelle vidéo de Ben Névert, l’équipe de Born in Brussels se devait d’écrire un article sur le sujet ! D’ailleurs, une page de notre site dédiée à la paternité, intitulée “Je suis papa/co-parent”, aborde différents points d’attentions pour les futurs papas. Car, on le sait, l’arrivée d’un nouveau-né au sein d’un couple demande une vraie adaptation afin de trouver sa (nouvelle) place.

Durant l’accouchement, il fait quoi papa ?

Après une attente qui peut s’avérer être interminable, le bébé a décidé de pointer le bout de son nez. Mais avant cela, il reste un dernier effort pour la maman. Suite à l’avis médical, la maman va soit accoucher par voie basse (naturelle), soit par césarienne (intervention chirurgicale). Dans la situation vécue par Ben Névert, ce fut la deuxième option.

Dans sa vidéo, il raconte : “On n’a pas trop le temps de réfléchir, il a fallu que je m’occupe à 100% du bébé et j’ai dû prendre le relais, seul. Et ce, jusqu’au retour post-opératoire de la maman”. Pour le papa, ce n’est pas une situation idéale, ni un rôle auquel on s’attend lorsque l’on sait que notre bébé est sur le point de naître. Malgré cela, le bébé, lui, a besoin de vous afin d’être rassuré et se sentir aimé dès son premier souffle de vie.

Bébé est là, un nouveau rythme.

Après les nombreuses visites prénatales, votre bébé est finalement dans vos bras ! En le voyant, votre cœur bat vigoureusement et une multitude d’émotions vous animent. Chaque papa le vivra à sa manière, mais il est un fait certain, vous aimez déjà ce petit être qui se tient devant vous et un sentiment de plénitude et de reconnaissance ne peut que vous traverser. Jusqu’alors à deux, vous formiez un couple, et vos activités étaient rythmées selon vos envies. Depuis l’arrivée de votre bébé, vous êtes trois et le centre de vos préoccupations est dorénavant son bien-être à lui.

À la question posée par les youtubeurs : “Est-ce que tu as l’impression d’avoir changé ?”, Ben Névert répond que depuis l’arrivée du bébé, il n’a jamais été aussi peu centré sur lui-même et, paradoxalement, il n’a jamais autant appris sur lui-même.

Relations de couple et sexualité

Avant et après l’arrivée du bébé, il se peut que votre équilibre de couple soit chamboulé et que votre comportement ou celui de la (future) maman évolue. Cela ne serait pas anormal au vu de l’expérience pré-natale que vous avez vécue, ensemble. Ben Névert le dit dans sa vidéo : ” Moi, pendant neuf mois, ma libido a été proche de zéro, comme si humainement et biologiquement, ce n’était pas le moment de penser à ça”. En effet, il se peut que le bébé prenne une place plus importante que celle que vous avez estimée. Cela n’empêche en rien que cette situation vous plaise, que ce nouvel équilibre fonctionne et que, grâce à l’arrivée du bébé, l’amour au sein de votre couple soit encore plus fort.

Texte : Samuel Walheer

Pour visualiser la vidéo de Ben Névert JE SUIS PAPA – YouTube

Nouvel arrêté de la FWB : du soutien supplémentaire pour les (futurs) parents

Jeudi 31 août 2023, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté un projet d’arrêté visant à renforcer les services d’accompagnement à la parentalité. Au total, les moyens passeront de 682.000 euros en 2023 à 1,16 million d’euros par an en 2025. Cela permettra de renforcer les services actuels et de créer 3 nouveaux services d’accompagnement périnataux.

Comme indiqué dans un récent communiqué de presse, linitiative, portée par la ministre de l’Enfance Bénédicte Linard et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, permettra notamment la reconnaissance de trois nouveaux services d’accompagnement périnataux et l’agrément et le subventionnement de services d’accompagnement des familles pour lesquels aucun cadre de reconnaissance n’existait jusqu’alors.

En pratique, quels changements ?

Les montants alloués aux services d’accompagnement à la parentalité vont augmenter progressivement pour atteindre 1,16 million d’euros structurels par an en 2025, tel que prévu dans le contrat de gestion de l’ONE. Ces dernières années, beaucoup de projets innovants se sont développés au départ du terrain, au plus proche des citoyens, et en répondant aux besoins des familles (comme par exemple « La Maison source » ou « Le Petit vélo jaune »  qui accompagnent les parents isolés socialement). Ces nouveaux projets pourront désormais intégrer un cadre de reconnaissance par le biais de l’ONE.

Des associations indispensables

Cette nouvelle réglementation permettra d’offrir un cadre de reconnaissance pérenne et de subventionnement structurel pour différents services d’accompagnement à la parentalité. Ces derniers représentent des lieux de rencontre enfants et parents (LREP), des espaces parents dans la séparation (EPS), des services d’accompagnement périnataux (SAP) et des services d’accompagnement des familles (SAF).

Dès lors, le soutien et le développement des services d’accompagnement à la parentalité sont fondamentaux. Ces associations et services apportent, en effet, un soutien direct aux familles, aux parents, aux femmes enceintes et aux enfants qui font face à des difficultés qui peuvent être de tout ordre : socio-économiques, juridiques, médicales ou psychologiques.

Un soutien inconditionnel

La ministre de l’Enfance, Bénédicte Linard, insiste sur l’utilité d’une telle avancée : « Certains parents sont parfois bien seuls face à leur (nouveau) rôle et ont besoin d’être soutenus, accompagnés, écoutés, ou ont simplement besoin d’échanger avec des personnes vivant des situations similaires ou des professionnels. Il est essentiel de pouvoir accompagner ces familles, notamment monoparentales, face aux différentes difficultés qu’elles peuvent rencontrer. Le soutien aux associations actives sur le terrain constitue un levier indispensable face aux différentes crises que nous vivons et l’accroissement des inégalités sociales ».

L’entrée à l’école maternelle : des conseils pour un passage en douceur

Bientôt finies les vacances, le sac à dos est-il prêt ? Il ne reste plus qu’à attendre lundi prochain,
28 août 2023 pour la rentrée scolaire. L’heure du changement pour votre enfant ainsi que pour vous, parent.s, a bel et bien sonné. Hormis l’aspect matériel, il est essentiel de préparer votre enfant, en amont, à cette nouvelle aventure pour lui et pour son entourage.

Il est probable qu’en lisant ceci, vous vous remémoriez toutes les étapes par lesquelles votre enfant est déjà passé. Et vous avez estimé que votre enfant est dorénavant prêt à rentrer dans le grand bain, à savoir l’entrée en classe d’accueil ou en première maternelle. L’au-revoir avec la crèche ou la classe d’accueil ne fut pas facile car il est temps de remplacer les anciennes habitudes par des nouvelles. C’est aussi le bon moment pour développer de nouvelles compétences, accroître son autonomie au sein d’un nouvel environnement ou encore apprendre avec les autres et créer des relations.

Comment préparer son enfant au changement ?

Il est certain que le passage dans un nouveau lieu de vie n’est facile pour personne. Encore moins pour un enfant de 2 ans et demi. Dans l’idéal, il est nécessaire de préparer au mieux votre enfant au changement qui l’attend. Au préalable, lors de son inscription, vous pouvez accompagner votre enfant au sein de l’établissement scolaire. Cette première approche contribuera à établir un premier contact entre votre enfant et sa future institutrice. Lui permettre de découvrir sa classe et ses futurs camarades favorisera un sentiment de confiance et de bien-être chez votre enfant.

Dans certains cas, l’accueillante vous permettra, le jour J, une rentrée en douceur en prévoyant durant les premières semaines un horaire plus souple avec des demi-journées afin de familiariser votre enfant avec sa nouvelle école.

Une nouvelle étape de la vie.

L’entrée au sein de la classe d’accueil ou de première maternelle nécessite inévitablement de quitter son précédent lieu de vie. Il est primordial de ne pas partir sans dire “au revoir” aux personnes qui nous ont accompagnés et nous on vu grandir. Pour ce faire, rien de tel qu’un moment privilégié avec l’équipe pluridisciplinaire de la crèche avec laquelle vous partagez, par exemple, un goûter ou un échange de souvenirs. Cela permettra à votre enfant de mieux comprendre ce qui lui arrive pour être prêt à ce qui l’attend.

Un autre élément important est d’être une figure rassurante pour votre enfant. Cela signifie d’être le plus possible auprès de lui, avant, pendant et après l’entrée en maternelle. En tant que parent, il est préférable d’utiliser un langage positif, motivant et ce, afin d’éveiller chez lui de la curiosité. Vous pouvez, entre autre, lui expliquer que vous êtes également passé par cette étape de la vie et que l’école est un lieu d’apprentissage mais aussi d’amusement.

Choisir la bonne école, pas une mince affaire. .

Pour éviter la panique de dernière minute, se retrouver sur plusieurs listes d’attente et finalement faire un éventuel mauvais choix, prenez les devants ! Ce n’est pas un bruit qui court mais bien une nécessité, il est préférable d’anticiper l’inscription de votre enfant dans sa future école. La population à Bruxelles augmente chaque année et le nombre d’inscriptions dans les établissements scolaires est limité. En général, l’équipe des puéricultrices à la crèche abordera certainement le sujet avec vous.

Le choix de l’école de votre enfant nécessite d’établir une sélection sur base de différents critères : le projet pédagogique , l’organisation de l’école, le coût (inscription gratuite mais l’école prévoit de l’extrascolaire comme le repas ou les garderies), la proximité de l’école par rapport à votre maison ou encore et surtout le ressenti que vous avez après votre visite de l’établissement. Il est important de comparer plusieurs écoles, d’en discuter autour de vous et aussi avec votre enfant.

Une réorganisation intra-familiale

Ce changement d’école pourrait impacter votre enfant mais il est certain que cela aura également une incidence sur vous-même. Cela signifie qu’il va falloir repenser l’organisation générale de votre vie (heure du lever, les trajets entre la maison, l’école et le lieu de travail) et de parfois revoir vos priorités. La charge émotionnelle sera donc répartie sur l’ensemble du ménage et il faudra compter l’un sur l’autre pour que cette nouvelle aventure prenne forme dans les meilleures conditions.

Dans le doute ou si vous vous sentez dépassé par les événements, n’hésitez surtout pas à consulter l’équipe pédagogique de l’école, l’éducateur ou des ressources extérieures comme le CPMS Avant tout, vers qui me tourner ? (hospichild.be), ou toutes autres associations qui aident dans l’accompagnement des parents. Cela ne vous sera que bénéfique et permettra surtout à votre enfant d’évoluer correctement au sein de ses différents lieux de vie.

Que dit la législation sur la scolarisation ?

Pour rappel, en Belgique, l’école maternelle est un enseignement non obligatoire. Les parents ont le choix d’inscrire leur enfant ou non. Toutefois, depuis 2020, l’école est devenue obligatoire dès que votre enfant fête son cinquième anniversaire. Lorsque votre enfant atteint l’âge de 2 ans et demi, l’école lui est accessible et ce, quel que soit le réseau d’enseignement. Tout comme l’accès à l’école de votre choix vous est entièrement laissé libre, il s’agit d’un droit garanti par la Constitution belge (article 24).

Texte : Samuel Walheer

→ Lire la publication complète : De la crèche à l’école ? – Air de familles

 

L’entrée en maternelle : de nouvelles informations

La Réforme des rythmes scolaires : depuis la rentrée scolaire 2022, le Pacte pour un Enseignement d’excellence, en Fédération Wallonie-Bruxelles, a modifié le temps passé à l’école. L’objectif est de favoriser un meilleur équilibre pour votre enfant, de diminuer le stress et la fatigue éventuelle. Cela permet également de réduire l’absentéisme et le décrochage scolaire occasionnés par de trop longues périodes de coupures.

Propreté de mon enfant lors de son entrée en classe maternelle : Lorsque votre enfant atteint l’âge d’entrer à l’école maternelle, à savoir 2 ans et 6 mois, la question de la propreté semble inévitable. Il est certain que personne ne peut tout prévoir et l’acquisition de la propreté est un sujet inquiétant pour les parents comme pour votre enfant.

Pour de plus amples informations sur ces deux sujets, n’hésitez pas à aller consulter notre page prévue à cet effet : L’entrée à l’école maternelle – Born in Brussels