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Un habitat partagé pour mamans solos est sur le point de voir le jour !

“Vous êtes une maman solo à la recherche d’un logement à louer ? Vous avez envie de cohabiter avec d’autres mamans solos et l’énergie de vous investir dans un projet où vous partagez les espaces de vie (cuisine, salle à manger, salon…) tout en bénéficiant d’une unité privative (chambre, coin salon, salle de bains) ?”  Voici la dernière communication lancée par l’organisme Ernest, à l’initiative du projet “Liberté”, situé à Koekelberg et en cours de finalisation. D’ailleurs, il ne reste plus que quelques places. Emménagement prévu au printemps 2025 !

Les mamans-solos sont nombreuses à Bruxelles ! Elles représentent même 86% des 68.000 familles monoparentales de la capitale. Pour mieux les comprendre et les soutenir, l’équipe de Born in Brussels prend à cœur d’en parler dès qu’elle le peut, notamment au moyen de différents articles publiés : Isolement et précarité : le programme MIRIAM soutien les mamans-solos !L’importance de comprendre et soutenir les mamans solos dans leur(s) réalité(s) ! ou encore Monoparentalité : un reportage en soutien aux mamans-solos !. C’est dans cette logique que des projets se créent comme l’habitat partagé “Liberté” de l’organisme Ernest. Cette formule d’habitat spécifique implique à la fois d’avoir la possibilité de vivre de manière indépendante et, d’autre part, de cohabiter et de tisser des liens avec d’autres adultes – et leurs enfants –, bien souvent dans la même situation. Vivre sous un même toit, c’est gérer un quotidien de manière autonome dans des espaces privés et de grands espaces communs. 

“Chez Ernest, nous sommes convaincus que chaque famille, quelle que soit sa composition, mérite un environnement bienveillant et solidaire. C’est pourquoi nous accueillons avec enthousiasme tous les parents solos. Que vous soyez une femme ou un homme, que vous ayez choisi d’être parent solo ou que ce soit le fruit des circonstances, que vous ayez un ou plusieurs enfants, que vous ayez la garde complète ou partagée. L’entraide et le respect des différentes réalités familiales sont au cœur de notre projet”, peut-on lire sur le site d’Ernestliving.be

“Liberté” pour les mamans-solos !

Situé dans une rue résidentielle à Bruxelles – plus précisément à proximité de la Basilique Nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg – les deux maisons du projet Liberté ont spécialement été repensées pour accueillir 10 mamans solos et leurs enfants. Aux alentours, des établissements scolaires et la proximité de commerces d’alimentation pour simplifier la vie des familles. Confortable et écologique, l’habitat partagé d’Ernest a été spécialement pensé pour accueillir des familles monoparentales : un rez-de-chaussée avec de grands espaces communs (deux grandes cuisines, une salle à manger spacieuse, un espace de jeux, un espace bureau home-working, un salon confortable) ; aux étages, des espaces privatifs ainsi qu’un espace extérieur (un jardin et un local vélo) pour un moment de détente ou de jeu pour les familles. Lors des moments de vie au sein de l’espace partagé, les familles auront la possibilité de discuter avec d’autres parents ou simplement se relaxer et éviter ainsi l’isolement. Les mamans pourront vivre de manière solidaire en se prêtant des affaires pour leurs enfants, alterner une garde ou encore partager un repas toutes ensemble.

Infos pratiques sur l’habitat partagé

Voici les principales informations à savoir sur ce nouvel habitat spécialement conçu pour les mamans-solos et leur enfant :

  • Conçu initialement pour accueillir 10 mamans-solos.
  • Localisation : Avenue de la Liberté 34-36 à 1081 Koekelberg.
  • À partir de 930 euros/mois toutes charges comprises.
  • Le projet a par ailleurs reçu une récompense « Projet lauréat RENOLAB » pour ses excellentes performances énergétiques et environnementales. En effet, la rénovation a été réfléchie pour allier confort et écologie grâce à son isolation performante, sa ventilation de qualité, et ses panneaux photovoltaïques. En choisissant ce type de logement, vous combinez bien-être, économies financières et respect de l’environnement. Les espaces de l’habitat partagé se présentent de la manière suivante : un espace privatif avec trois unités “1 parent + 1 enfant” (+/- 23 m² + sdb, en plus des espaces partagés ) ; six unités “1 parent + 2 enfants” (+/- 30 à 35 m² + sdb, en plus des espaces partagés), deux unités “1 parent + 3 ou 4 enfants » (+/- 40 à 50 m² + sdb, en plus des espaces partagés) ; des espaces communs : 2 grandes cuisines de 30 m², une salle à manger de 60 m², un salon de 15 m², un salon TV de 10 m², une salle de jeux de 20 m², un espace bureau home-working de 16 m², une buanderie de 20m², un jardin de 300 m², un local vélo, des caves.

→ Intéressées ? Il ne reste que quelques places. Pour de plus amples informations : Lionel Wauters, porteur du projet : ernestliving.belionel.wauters@ernestliving.be ou 0494/47 75 51.

 

Samuel Walheer

Journée mondiale de la césarienne : une pratique qui se veut plus douce !

Born in Brussels profite de la journée mondiale de la césarienne pour évoquer cette intervention chirurgicale ; l’une des plus pratiquée dans le monde. Ne faisant pas toujours l’unanimité dans l’imaginaire du grand public – car elle présente certains risques ou que le désir maternel n’est pas toujours respecté ou encore qu’on la pratique parfois à l’excès –, la césarienne permet toutefois, lorsque c’est nécessaire, de donner la vie malgré tout. Heureusement, les pratiques évoluent et certains hôpitaux proposent à présent ce qu’on appelle la “césarienne douce”. On vous en dit plus !

Dans la grande majorité des cas, les césariennes se déroulent bien ! Il semble important de rappeler qu’elles sont généralement pratiquées quand nul autre choix n’est possible, pour assurer le bien-être de la maman et du bébé. Mais puisqu’il s’agit d’interventions chirurgicales, elles peuvent avoir des conséquences sur la mère : perte de sang plus importante, risque d’infections, peau à peau retardé, impacts émotionnels de type anxieux ou post-partum… Pour respecter un maximum le corps et le désir de la future maman, certains hôpitaux proposent désormais une “césarienne douce”. Cette approche moderne inclut une ambiance personnalisée, un peau à peau immédiat, une poussée maternelle active, ainsi qu’une politique de zéro-séparation afin de permettre directement le lien entre la maman et son bébé ; créant ainsi une expérience plus positive.

Une césarienne, ça se déroule comment ?

Une césarienne est une intervention chirurgicale consistant à extraire le bébé de l’utérus par une incision du bas du ventre (précisément au travers de la paroi abdominale et de l’utérus). L’intervention dure en général une trentaine de minutes. Lors d’une césarienne, la future maman est transférée au bloc opératoire où elle est allongée et consciente. Ensuite, l’anesthésiste endort uniquement le bas du corps pour permettre à la maman de participer à son accouchement. Après cela, le ou la gynécologue-obstétricien.ne pratique une incision horizontale d’une dizaine de centimètres dans le bas ventre, deux à trois centimètres au-dessus du pubis. Les muscles de la paroi abdominale sont alors écartés. C’est à ce moment-là que la maman est encouragée à pousser son bébé hors de l’utérus, dans les mains du.de la gynécologue-obstétricien.ne, un peu comme lors d’un accouchement par voie basse. Pour finir, lorsque bébé est sorti de l’utérus, il est déposé en peau à peau sur la maman. Pendant ce temps, l’équipe soignante referme l’utérus et la paroi abdominale.

Les avantages d’une césarienne douce

Depuis plusieurs années, certains hôpitaux proposent ce qu’on appelle une « césarienne douce ». La condition principale est que l’intervention chirurgicale doit être planifiée par l’équipe soignante et non pratiquée dans l’urgence. La césarienne douce comprend : une séance d’information, des échanges de questions-réponses permettant aux futurs parents de se préparer au mieux à l’événement à venir, une politique de zéro-séparation, une poussée maternelle active ou encore un peau à peau immédiat permettant ainsi aux parents de vivre une expérience positive. Il est également possible de choisir une musique d’ambiance personnalisée prévue pour le moment de la naissance. D’ailleurs, l’équipe médicale est spécifiquement formée pour ne pas faire trop de bruit durant l’intervention : conversations techniques, bruits des instruments, etc. Ceci, afin de permettre aux futurs parents de vivre ce moment délicat dans le respect de son intimité émotionnelle. L’équipe veille également à ce qu’aucun matériel technique ne gêne la pose rapide du bébé sur le ventre de la maman. Concernant les soins post-opératoires, ils sont donnés en salle d’accouchement pour favoriser un cadre le plus intime et le plus calme possible pour le nouveau-né.

→ Pour plus d’infos, rendez-vous au sein des hôpitaux bruxellois qui disposent d’un pôle mère-enfant : Hôpitaux avec maternité – Born in Brussels

À l’échelle mondiale…

Les dernières études sur le sujet démontrent que lorsque le taux de césarienne augmente et atteint les 10% sur la population mondiale, la mortalité maternelle et néonatale diminue. « Les conclusions de ces études témoignent de l’utilité des césariennes pour sauver la vie des mères et des enfants. Elles démontrent également que l’objectif prioritaire doit être de permettre aux femmes qui en ont besoin de bénéficier d’une césarienne, plutôt que de chercher à atteindre un taux particulier », déclare le Dr Marleen Temmerman, Directrice du Département OMS Santé et recherche génésique.

Samuel Walheer

Implantation d’un micro-pacemaker chez un nouveau-né, une première en Belgique !

Première en Belgique : un nouveau-né souffrant d’un rythme cardiaque extrêmement lent a bénéficié d’un dispositif sur mesure appelé micro-pacemaker. Coordonnée par le Service de cardiologie pédiatrique des Cliniques universitaires Saint-Luc, l’implantation s’est déroulée le 12 décembre dernier et fut une réussite ! Il s’agit d’une intervention très rare et qui, à l’échelle mondiale, a été réalisée seulement une cinquantaine de fois. Une merveilleuse nouvelle pour les heureux parents qui ont pu ramener leur bébé pour passer les fêtes en famille.

Dans un tout récent communiqué, les Cliniques Universitaires Saint-Luc racontent ce que l’on peut définir comme une prouesse médicale : l’emploi inédit d’un pacemaker chez un nouveau-né. L’hôpital explique : L’indication principale de la pose d’un micro-pacemaker est le BAV (Bloc auriculo-ventriculaire) congénital, un trouble du rythme cardiaque qui peut déjà survenir in utero. Cette pathologie touche la jonction électrique entre le haut (les oreillettes) et le bas (les ventricules) du cœur, ce qui entraîne un rythme cardiaque très lent avec des conséquences sur la croissance du fœtus puis du nouveau-né. 

Micro-pacemaker, maxi avantages

Les pacemakers traditionnels s’avèrent particulièrement imposants à l’échelle du corps d’un nourrisson. Outre la place occupée, ces dispositifs présentent des désavantages conséquents en termes de cicatrisation et des risques d’infection associés. Comme le fœtus présentait un rythme cardiaque extrêmement lent, un traitement transplacentaire a été administré dès 24 semaines de grossesse afin d’accélérer le rythme cardiaque, de réduire au maximum le risque de décompensation cardiaque, voire de mort in utero, et d’amener le fœtus le plus loin possible dans la grossesse, sous étroite surveillance médicale. Vu le risque important de naissance prématurée et de petit poids à la naissance, l’équipe médicale s’est tournée vers un appareillage jamais employé en Belgique : le micro-pacemaker de la firme « Medtronic ». 

Plus adapté au poids réduit du nourrisson, ce dispositif permet en outre de diminuer le temps d’hospitalisation, évitant de recourir à d’autres alternatives (traitement intraveineux par Isuprel, pacemaker temporaire) pour accélérer le cœur avant l’opération. Comme ce micro-pacemaker n’avait jamais été implanté en Belgique, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) a dû délivrer un accord. Peut-on lire dans le communiqué.

L’implantation constitue une véritable réussite !

La naissance a eu lieu 5 semaines avant le terme et a nécessité une coordination précise entre les équipes d’obstétrique, de néonatologie, de soins intensifs pédiatriques, de cardiologie pédiatrique, d’anesthésie et de chirurgie. L’intervention s’est déroulée immédiatement après la naissance. Une thoracotomie (petite ouverture entre les côtes) a été réalisée pour implanter la sonde, soit le fil électrique reliant le boitier du pacemaker au cœur. Le boitier a quant à lui été placé par incision abdominale. L’implantation constitue une véritable réussite : le rythme cardiaque de l’enfant est désormais normal. Après une hospitalisation de quelques jours aux soins intensifs pédiatriques puis en cardiologie pédiatrique, l’enfant a pu passer les fêtes de fin d’année dans sa famille. Il est régulièrement suivi en cardiologie pédiatrique.

Une cinquantaine de cas dans le monde

Première en Belgique, cette implantation reste rare à l’échelle mondiale : à peine une cinquantaine de cas rapportés, majoritairement aux USA. Ce micro-pacemaker vient désormais élargir l’éventail thérapeutique pour les nouveau-nés souffrant de troubles cardiaques. Il confirme toute l’importance des collaborations entre les firmes pharmaceutiques et le monde médical pour le développement d’alternatives pour les patients souffrant de pathologies rares et spécifiques, en particulier en pédiatrie.

Mis en ligne et adapté par Samuel Walheer

Isolement et précarité : le programme MIRIAM soutien les mamans-solos !

Pour soutenir les mères isolées qui vivent dans un contexte de pauvreté, il existe le programme MIRIAM. Son objectif ? Renforcer l’empowerment, à savoir l’autonomie des participantes, tout en réduisant leur isolement social. Pour les aider, des assistantes sociales sont désignées et appelées case manager. Celles-ci proposent aux mamans-solos, sur base volontaire, des séances individuelles et des ateliers collectifs, à raison d’une fois par semaine, pour un accompagnement d’une durée de 10 mois. La ministre en charge de la lutte contre la pauvreté avait d’ailleurs débloqué pas moins de 4,55 millions d’euros pour renforcer ce programme et ainsi permettre à 83 projets de voir le jour au sein de 43 CPAS. Un rapport a été publié.

L’équipe de Born in Brussels partageait, en fin d’année 2024, un article intitulé “L’importance de comprendre et soutenir les mamans solos dans leur(s) réalité(s) !” faisant état de situations alarmantes dans lesquelles se retrouvent de nombreuses mamans-solos, une certaine méconnaissance de leurs droits sociaux ou encore des aides existantes pour améliorer leurs conditions. Parmi ces aides, le projet MIRIAM apporte un accompagnement qui semble porter ses fruits. Les bénéficiaires — des mères isolées vivant dans la pauvreté — suivent ainsi le programme proposant une approche holistique : prise en compte de dix domaines de vie de la personne ainsi qu’un suivi individuel et collectif. Quelques conditions doivent toutefois être remplies par les futures participantes : bénéficier du revenu d’intégration sociale (RIS) ou équivalent, avoir au moins un enfant à charge et être dans une situation de vulnérabilité.

J’ai vécu le projet MIRIAM comme une expérience humaine incroyable qui m’a permis de rentrer dans la vie des mamans et de partager avec elles énormément de choses. Au lancement du projet dans le quartier où j’allais intervenir, j’ai reçu de nombreuses demandes provenant de familles monoparentales ayant dû faire face à un manque de lien social. Elles avaient besoin d’être motivées afin de pouvoir augmenter leur empowerment, à savoir reprendre confiance en elles et redevenir autonomes. J’ai rencontré ces mamans une première fois individuellement pour leur présenter le projet et ensuite en groupe. Au fur et à mesure des rencontres, la réticence laissait place à une certaine réceptivité des mamans qui comprenaient les bienfaits du projet et son côté facilitateur pour leur vie. » Manel Mokni, case manager Miriam, Cpas de la ville de Bruxelles

MIRIAM, en quelques mots

MIRIAM est un projet d’intégration sociale de la ministre chargée de la Lutte contre la pauvreté et porté par le Service public fédéral de programmation Intégration sociale Accompagnement (SPP IS). Le projet a été lancé en 2015 pour permettre aux CPAS de lutter contre la pauvreté des mères isolées et bénéficiaires d’un revenu d’intégration. Comme expliqué sur son site, c’est l’UCLeuven-Limburg qui forme les case managers (assistantes sociales spécifiquement désignées). Tous les CPAS, petits et grands, peuvent envoyer leur candidature via des appels à projets et démarrer le programme MIRIAM à l’aide de fonds propres, voire un cofinancement. Dans tous les cas, le SPP IS apporte systématiquement son soutien, ainsi qu’un accompagnement adapté.

Les spécificités du projet

Le projet MIRIAM prend en charge des mères isolées en situation de pauvreté. Différents aspects de la vie peuvent amener ces femmes à voir leur situation se dégrader. Voilà pourquoi une équipe d’accompagnatrices propose une approche holistique :

  • Un accompagnement individuel d’une durée de dix mois (de septembre à juin).
  • Un coaching par une case manager par petits groupes composés de douze à quinze femmes.
  • Des séances de groupe ont lieu une fois tous les quinze jours.
  • Un accompagnement intensif et sensible au genre.
  • Une aide pour rompre avec l’isolement et la pauvreté.
  • Une autonomisation et une amélioration des chances d’intégration socioprofessionnelle.

J’ai rencontré ma case manager lors d’un entretien individuel et nous nous voyions toutes les deux semaines. Grâce à différentes activités, j’ai pu découvrir des endroits que je ne connaissais pas, alors que je vis à Bruxelles depuis presque neuf ans. C’est un projet qui m’a fortement aidée dans ma vie de tous les jours. Ma case manager était là pour me coacher mais c’est pratiquement devenu une amie à qui je pouvais me confier à tout moment. C’était un exemple pour toutes les mamans car elle était toujours disponible et elle ne cessait de nous encourager. Le projet MIRIAM a été bénéfique pour moi, je suis d’ailleurs toujours en contact avec les autres mamans. J’ai cependant trouvé la durée du programme trop courte car cela prend parfois plusieurs mois pour bien se sentir et pouvoir s’ouvrir à l’autre. » Sarah, maman-solo et bénéficiaire du programme MIRIAM.

Quelques chiffres

Selon le récent rapport rendu en fin d’année, le bilan est positif. En effet, pour l’année 2023-2024, le projet MIRIAM a vu le nombre de femmes accompagnées augmenter. Pas moins de 1.144 mamans-solos contre environ 988 l’année passée ont pu renforcer leur autonomie et réduire leur isolement social. En effet, Trois quart des mamans-solos ont participé au projet pendant toute l’année et celles qui ont abandonné l’ont fait pour des raisons pragmatiques : études, situation de crise ou déménagement. 76% ont signalé une amélioration globale de leur situation personnelle ; couvrant six domaines clés comme le logement, les finances et la santé. Une augmentation du nombre de CPAS participants est à observer, à savoir 44 contre 39. Le SPP Intégration sociale l’affirme : “Le nombre de participantes disposant d’un médecin traitant ou d’un dentiste attitré a augmenté respectivement de 6% et de 12% et que 17% de femmes supplémentaires se sont inscrites sur une liste d’attente pour un logement social grâce à leur participation à Miriam.”

→ Découvrir le rapport complet 2023-2024 du projet MIRIAM 

→ Pour plus d’informations sur le projet : question@mi-is.be ou +32 2 508 85 86 ou SPP Intégration Sociale

↓ Vidéo de présentation du projet MIRIAM ↓

Samuel Walheer

La Fondation Roi Baudouin en soutien aux organisations qui luttent contre la précarité infantile !

Pour débuter cette nouvelle année, l’équipe de Born in Brussels met en avant un acteur de changement au service de l’intérêt général et qui encourage de nombreuses associations ou causes humaines : La Fondation Roi Baudouin. D’après leur dernière étude, un constat alarmant démontre qu’en Belgique, 12,8 % d’enfants souffrent de déprivation matérielle. Cela signifie qu’ils manquent au quotidien d’au moins trois des 17 éléments considérés par l’UE comme essentiels à un développement sain et équilibré. 

Et comme chaque année, La Fondation Roi Baudouin met un poing d’honneur à lutter contre la précarité infantile qui touche tant de familles (surtout monoparentales). La FRB accompagne et soutient les associations en favorisant l’accès de tous les enfants aux services d’accueil de qualité, et ce dès le plus jeune âge. Elle encourage donc les services essentiels en renforçant les initiatives existantes, ou en devenir, pour l’avenir des adultes de demain et de notre société.

Depuis près de quinze ans, la Fondation Roi Baudouin agit pour améliorer les conditions de vie des enfants en situation de pauvreté et alerter sur leur situation. Fidèle à cet engagement, elle se mobilise pour la 12e édition de Viva for Life, la grande opération de solidarité de la RTBF qui vise à lutter contre la pauvreté des enfants en Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans ce cadre, la Fondation soutient des organisations qui travaillent au plus près des enfants et des familles en situation de précarité, et plus particulièrement, les services d’accueil de la petite enfance. Son objectif : renforcer l’impact de ces initiatives, au bénéficie des enfants et des familles confrontées à la précarité”, peut-on lire sur le site de la Fondation Roi Baudouin.

{ Communiqué de la Fondation Roi Baudouin }

12,8 % des enfants souffrent de déprivation matérielle

Cette année encore, la mobilisation reste cruciale : les crises successives laissent de nombreuses familles avec enfants en proie à la précarité. Les dernières données publiées fin 2023 par la Fondation Roi Baudouin mettent en lumière une réalité alarmante : en Belgique, 12,8 % des enfants souffrent de déprivation matérielle (ils manquent au quotidien d’au moins trois des 17 éléments considérés par l’UE comme essentiels à un développement sain et équilibré). Cette situation impacte tous les volets de leur existence : santé, scolarité, développement (émotionnel, intellectuel, culturel, social) et même, leur avenir en tant que futurs adultes. Les familles monoparentales sont plus exposées au risque de déprivation, particulièrement celles à charge de la maman.

La petite enfance au cœur des priorités

Convaincue qu’investir dans la petite enfance est déterminant pour rompre le cercle vicieux de la pauvreté intergénérationnelle, la Fondation Roi Baudouin agit, aux côtés d’autres acteurs, pour favoriser l’accès de tous les enfants à des services d’accueil de qualité, dès le plus jeune âge : crèches, lieux de rencontre parents-enfants, activités extrascolaires, écoles maternelles plus attentives aux enfants défavorisés…. Investir dans ces services essentiels, qui soutiennent au mieux les enfants dans leurs premières socialisations et leurs premiers apprentissages, constitue un réel investissement pour l’avenir de la société.

Renforcer l’impact

Dans le cadre de Viva for Life, la Fondation Roi Baudouin accompagne et soutient les organisations sélectionnées pour les aider à renforcer l’impact de leur action auprès des enfants et de leurs familles. C’est le cas de l’asbl liégeoise Éclat de rire et son projet l’Escale bébé. Ce lieu chaleureux accueille les tout-petits pendant que leurs mamans se forment au français ou à la citoyenneté. Grâce au soutien de la Fondation, l’Escale bébé a pu se professionnaliser avec l’engagement d’une professionnelle de la petite enfance, véritable référente pour des enfants peu habitués à être en dehors du cercle familial. À la clé, un triple impact : pour l’association, qui renforce sa capacité d’action, pour les enfants qui bénéficient d’un accueil de qualité et pour les mamans, qui peuvent faire leurs premiers pas vers la formation et l’autonomie.

→ Vers la Fondation Roi Baudouin

Partagé par Samuel Walheer