Les archives de l'auteur : Sofia

Sortie littéraire : “Premiers cris” explore l’univers fragile de la néonatologie

Premiers cris, un livre puissant sur le monde de la néonatologie, vient d’être publié aux éditions du Seuil. Pendant plusieurs mois, la journaliste Clémentine Goldszal a effectué une immersion dans le service de réanimation néonatale de l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Elle a ensuite écrit ce récit qui éclaire avec sensibilité les premiers instants de vie des nouveau-nés.

La périnatalité est le sujet de prédilection de Born in Brussels, voire son unique ligne éditoriale. De nombreux articles sur la néonatologie et la prématurité figurent ainsi sur notre site. Le dernier en date : L’association SOS Préma alerte l’État français sur le combat des parents de prématurés. En terme de littérature, il existe encore peu d’écrits sur ce sujet sensible. En revanche, sur la thématique de la maternité, les auteur.rice.s s’en donnent à cœur joie. Exemple parmi d’autres, un livre-bijou qui exprime enfin ce que c’est vraiment d’« Être mère ».

Raconter l’indicible : la naissance en situation critique

Avant d’écrire son ouvrage (son tout premier), Clémentine Goldszal a intimement partagé le quotidien de ce service de réanimation néonatale, observant les soins, les gestes précis, mais aussi les espoirs et les doutes qui accompagnent ces débuts de vie hors normes. À travers un récit mêlant portraits, témoignages et réflexions, l’autrice cherche à rendre visible cet univers suspendu, où la naissance rime d’emblée avec lutte et incertitude.

« La vérité des nouveau-nés nous échappe. Absolument démunis, non doués de parole… Une énigme entoure leur précieuse existence », peut-on lire dès les premières pages du livre. 

Un regard sensible sur la vulnérabilité

Au fil des pages, Premiers cris ne se limite pas à une observation clinique. Clémentine Goldszal mêle à son récit des références issues de la philosophie, de la psychanalyse et de l’art pour proposer une réflexion plus large sur la condition humaine. Comment aborder ces existences fragiles ? Quelle place donner à la vulnérabilité dans une société tournée vers la performance ? Le livre invite à penser autrement ces instants où tout commence.

« Les nouveau-nés communiquent par quelque chose qui est autre chose que le langage », a livré Clémentine Goldszal au sein d’un podcast intitulé “Ce que les nouveau-nés nous révèlent sur la vie”.

Utile autant aux parents qu’aux professionnel.le.s de santé

Sans être un guide pratique, Premiers cris pourrait toucher de nombreux lecteurs. Les jeunes parents, et particulièrement les nouvelles mères confrontées à la prématurité ou à une hospitalisation néonatale, y trouveront peut-être un écho à leurs émotions et à leurs questionnements. Les professionnel.le.s de santé, elles.eux, pourront y retrouver une approche sensible de leur métier, centrée sur le soin relationnel, l’écoute et la présence humaine, au-delà des protocoles techniques.

 

Pour acheter le livre 

 

Les tout-petits particulièrement vulnérables face aux polluants, rappelle la Ligue des Familles

Si la problématique des polluants dans l’alimentation touche tout le monde, elle est encore plus prégnante pour nos tout-petits. Comme le rappelle un récent article publié par “Le Ligueur” (magazine de la Ligue des Familles), les enfants sont davantage concernés parce que leur alimentation est moins variée jusqu’à 3-4 ans et qu’ils consomment plus de nourriture que les adultes, à rapport poids-taille équivalent. De plus, ils ne possèdent pas les mêmes facultés détoxifiantes que les adultes. L’effet de toxicité est donc particulièrement important lors des 1000 premiers jours de vie.  

Au sein de l’article du Ligueur, deux expertes ont apporté leurs témoignages à propos de “l’impact des pesticides sur la santé du vivant” : La chercheuse Hélène Grosbois, autrice de l’important ouvrage La disparition du vivant et moi, et Céline Bertrand de la Cellule environnement de la Société scientifique de médecine générale (SSMG).

Exposition aux polluants : les enfants en bout de chaine 

Dans cet article, on peut notamment lire : “Chez les adultes, 37% des aliments présentent au moins un résidu de pesticide contre 67% chez les enfants (source EATi). On les retrouve partout. La contamination est telle et perdure tant qu’on retrouve aujourd’hui dans nos aliments des résidus de pesticides interdits depuis 1974”  Céline Bertrand, experte au sein de la Cellule Environnement de la Société Scientifique de Médecine Générale, explique : “Nous y sommes exposé.es quotidiennement, parce que les pesticides sont disséminés dans nos milieux de vie, parce qu’on va les ingérer, parce qu’on les respire. Plus de la moitié des masses d’eau souterraines en Wallonie sont en mauvais été chimique à cause des pesticides … “. La contamination concerne toute la chaîne alimentaire, depuis les semences utilisées dans les champs. Et les enfants sont les plus touchés parce qu’ils ont une alimentation moins variée, principalement jusqu’à 3-4 ans, qu’ils ingurgitent plus de nourriture qu’un adulte à rapport poids-taille équivalent et qu’ils n’ont pas les mêmes facultés détoxifiantes qu’un adulte. Les enfants concentrent donc plus les polluants. De plus, cette pollution affecte aussi le cerveau, en cours de développement. Les polluants agiront sur les connexions, la fabrication et le développement du cerveau. Cet effet est particulièrement important au cours des 1000 premiers jours de vie.”  

Comment sommes-nous exposés ?  

Aujourd’hui, nous connaissons exactement les impacts cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (qui altèrent la fertilité), neurotoxiques et ambryotoxiques (nuisibles au fœtus). De nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens qui induisent des troubles neurodéveloppementaux, l’obésité, les cancers et des troubles de la fertilité. Beaucoup de gens pensent qu’à petite dose, ce n’est pas grave. 

Céline Bertrand réplique (toujours au sein de l’article du Ligueur) : “On entend encore dire que c’est la dose qui fait le poison. Ce qui est totalement faux, les perturbateurs endocriniens peuvent agir à très faible dose, comme un effet cocktail, ici, 1+1 peut faire 10. Les enfants sont exposés quotidiennement à des mélanges de plusieurs produits chimiques qui peuvent avoir des effets cumulatifs ou synergiques.”   

Surpoids et obésité des enfants 

La “malbouffe” entraîne aussi d’autres conséquences. Près d’un enfant sur 5, âgé entre 2 et 17 ans est en surpoids en Belgique. L’obésité touche 1 enfant sur 20. Cette dernière progresse dans le monde entier : elle est reconnue comme une épidémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).  

Passer à l’action 

Hélène Grosbois, chercheuse et auteure du livre “La disparition du vivant et moi” rapporte finalement au Ligueur : “Il y a encore tant à dire. Sur la façon dont des produits génétiquement modifiés peuvent agir sur plusieurs générations. Sur l’impact de l’eau tant en Wallonie qu’à Bruxelles. Le faisceau de preuves est impressionnant, il pousse à agir. Les études, il y en a assez. Maintenant, il faut passer à l’action, entend-on dans chaque interview. Porter une attention à tout cela, militer, réfléchir à un acte de consommation alimentaire de bon sens, c’est entrer dans un cercle vertueux. Aller à la rencontre de petits producteurs, voir comment les choses poussent, comment on se nourrit, retrouver et redonner du sens, c’est finalement la base… 

 

Source : Se nourrir, la façon la plus sûre de s’empoisonner | Le Ligueur

Coqueluche et femmes enceintes : Vivalis insiste sur l’importance du rappel vaccinal !

Dans le cadre de la Semaine européenne de la vaccination, Vivalis – dont Born in Brussels fait partie – lance une campagne sur l’importance des rappels de vaccins chez les plus fragiles. La coqueluche, par exemple, doit faire l’objet d’une attention toute particulière pour les femmes enceintes. 

La vaccination est l’un des sujets essentiels mis en valeur sur le site de Born in Brussels. Une page entière y est d’ailleurs dédiée : La vaccination de 0 à 2,5 ans. Plusieurs articles ont également été rédigés en ce sens : Épidémie de rougeole : Vous partez en vacances avec vos tout-petits ? Pensez aux vaccins !Le vaccin contre le virus VRS va aussi être remboursé pour les femmes enceintesUne campagne de vaccination contre la grippe, pour protéger les plus vulnérables, vient d’être lancée par Vivalis !Rougeole et coqueluche : des vaccins toujours gratuits pour protéger les tout-petits ; Etc.

La coqueluche, c’est quoi ?

La coqueluche est une infection bactérienne des voies respiratoires, également très contagieuse et qui se propage via les gouttelettes respiratoires. Le plus souvent, elle se manifeste par une toux violente et prolongée qui peut durer plusieurs semaines. D’autres symptômes peuvent se présenter comme des difficultés respiratoires et parfois des vomissements après la toux. De plus, cette maladie peut entraîner des complications telles que des épisodes de cyanose (coloration bleutée de la peau), des convulsions ou des infections pulmonaires. Enfin, la coqueluche peut entraîner chez certaines personnes le développement de maladies graves, à savoir : les personnes ayant des défenses immunitaires faibles, atteintes de pathologies cardiaques ou pulmonaires chroniques ou les nourrissons de moins de 16 mois. Il est vivement recommandé d’avoir une attention spécifique pour les tout-petits de moins de 6 mois. La vaccination pour la coqueluche est gratuite dans les consultations ONE et Kind&Gezin. Le vaccin est également gratuit chez les pédiatres et médecins participants, mais la consultation est en général payante.

Pour en savoir plus sur la coqueluche, vivalis.brussels vous informe

Les femmes enceintes principalement visées

“Il est fortement recommandé aux femmes enceintes de se faire vacciner entre la fin du deuxième trimestre et la moitié du troisième trimestre de leur grossesse, entre 24 et 32 semaines. Et ce, pour chaque grossesse, même si la femme a reçu précédemment une vaccination de rappel”, prévient-on sur le site vaccination-info. “Les anticorps chez la femme adulte baissent rapidement. Cette vaccination permet donc d’augmenter le nombre d’anticorps transmis au fœtus via le placenta, protégeant ainsi temporairement l’enfant dès sa naissance. La protection diminue cependant rapidement. Au cas où la vaccination de la femme enceinte n’a pas été réalisée, on recommande de protéger indirectement le bébé en vaccinant son entourage direct, à commencer par ses parents et grands-parents. On parle alors de « vaccination cocoon » ou « familiale ». Si la vaccination chez la femme n’est pas administrée durant la grossesse, elle doit l’être le plus rapidement possible post-partum dans le cadre de cette stratégie « cocoon ».”

Améliorer la santé publique, une affaire de tous !

En Belgique, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) élabore un calendrier vaccinal et, au besoin, l’adapte chaque année. Certaines personnes ne peuvent pas recevoir de vaccins car cela présente un risque au regard de leur santé déjà fragilisée. Au contraire, d’autres doivent absolument être vaccinées pour éviter des complications graves, c’est notamment le cas des femmes enceintes et des nourrissons. Nous devons tous tenir à jour nos vaccination pour rester en bonne santé. Parlez en à voter médecin à la prochaine visite.

Vers le calendrier vaccinal belge 2024-2025

Un mot sur la Semaine européenne de la vaccination

Chaque année, la Semaine européenne de la vaccination, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), rappelle l’importance de la vaccination dans la prévention des maladies et la protection des populations. En 2025, sous le thème « La vaccination pour tous est humainement possible », il s’agit de mettre l’accent sur l’équité vaccinale et la nécessité d’atteindre une couverture optimale afin d’éviter les flambées épidémiques.

Sofia Douieb

Focus sur “Amala Espace Naissance” pour ses 15 ans d’existence

Le mois prochain, “Amala Espace Naissance”, association de sages-femmes située à Saint-Gilles, fêtera ses 15 ans de bons et loyaux services aux côtés des femmes enceintes bruxelloises. Depuis sa création en 2010, l’association s’est imposée comme un pilier essentiel dans l’accompagnement périnatal au sein de la capitale. Car Amala, c’est plus de 3.000 naissances accompagnées.

Born in Brussels soutient sans relâche Amala et ses activités. Chaque mois, nous relayons notamment le rendez-vous “Accoucher à Bruxelles” que l’association organise en collaboration avec  l‘asbl Pass-ages. Ces rencontres gratuites offrent aux (futurs) parents l’opportunité de s’informer sur les différentes possibilités de suivi de grossesse et d’accouchement disponibles à Bruxelles. Les participant.e.s peuvent poser leurs questions, échanger sur la physiologie de la naissance avec des sages-femmes et des doulas, et rencontrer d’autres couples partageant des préoccupations similaires.

S’inscrire à une soirée d’info “Accoucher à Bruxelles”

Suivi personnalisé

Amala se distingue par son engagement à offrir un suivi personnalisé aux futurs parents, avant, pendant et après la naissance. Les sages-femmes de l’association proposent des consultations médicales prénatales, des préparations à la naissance, un accompagnement lors de l’accouchement, ainsi qu’un suivi postnatal attentif. Cette approche globale vise à respecter et à valoriser les choix et les besoins de chaque famille, en mettant l’accent sur la confiance, le respect et le partenariat.

Témoignages de mamans : des expériences inoubliables 

De nombreuses mères ayant bénéficié de l’accompagnement d’Amala partagent leurs ressentis et gratitudes sur le site de l’association. Ces témoignages reflètent l’impact profond qu’a eu Amala sur la vie de nombreuses familles, en créant un environnement où chacun se sent écouté, soutenu et valorisé. Claire R., par exemple, souligne la douceur et la bienveillance du suivi.

J’ai récemment lu des articles sur les accouchements, et je me suis encore plus rendue compte de la chance que j’ai eue d’être suivie par Amala et d’avoir accouché au cocon. Mon suivi de grossesse tout comme l’accouchement ont été empreints de douceur et de bienveillance, ainsi que de conseils avisés et de professionnalisme.” ​

De son côté, Camille C. met en avant l’implication de son compagnon grâce à l’approche d’Amala.

L’implication de mon compagnon dans mon suivi et sa présence à l’accouchement nous a énormément rapprochés. Le jour de mon accouchement, je me rappelle très peu de la présence de la sage-femme. Elle était là, discrète, observatrice. Elle laissait une place énorme à mon compagnon. J’ai trouvé ça merveilleux qu’il ait été le deuxième et non le troisième acteur de la naissance de notre fille.”

Un engagement solidaire

Consciente des défis financiers que peuvent rencontrer certaines familles, Amala a mis en place un Fonds de Solidarité interne. Ce fonds, alimenté par des dons et des partenariats, permet à chaque parent d’accéder aux services de l’association, indépendamment de sa situation financière. Cette initiative témoigne de la volonté d’Amala de rendre l’accompagnement périnatal accessible à tous, renforçant ainsi le tissu social de la communauté bruxelloise.

Célébration des 15 ans : un moment de partage

Pour marquer ses 15 années d’existence, Amala organise une journée festive le 16 mai 2025. Au programme : des activités familiales l’après-midi, suivies d’une soirée conviviale avec apéro-concert, foodtrucks, concert de blues, spectacle de lumières et soirée dansante. Cet événement est l’occasion pour l’association de remercier chaleureusement les parents, collègues et partenaires pour leur confiance et leur soutien au fil des années. 

En quinze ans, Amala Espace Naissance a su créer une communauté bienveillante autour de la naissance, offrant un accompagnement personnalisé et respectueux aux familles bruxelloises. Alors que l’association célèbre cet anniversaire marquant, elle réaffirme son engagement à poursuivre sa mission, en plaçant toujours l’humain au cœur de ses actions.

→ Pour plus d’informations sur les services proposés ou pour participer aux festivités, n’hésitez pas à visiter le site d’Amala Espace Naissance.

Sofia Douieb

Journée mondiale de la santé : la périnatalité à l’honneur cette année !

Le 7 avril 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lance une campagne d’un an intitulée « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ». Cette initiative appelle les gouvernements et les professionnel.le.s de la santé à intensifier leurs actions pour prévenir les décès maternels et néonatals évitables et à accorder une attention accrue au bien-être des femmes sur le long terme. Tout au long de l’année, comme le fait déjà Born in Brussels, l’OMS et ses partenaires diffuseront des ressources et des recommandations pour accompagner les femmes à chaque étape, de la grossesse à la période postnatale.

La santé maternelle et néonatale est au cœur du bien-être des familles et des communautés, garantissant un avenir plus prometteur pour tous”, souligne l’OMS dans un communiqué.

Born in Brussels est un site institutionnel (sous l’égide de Vivalis) d’informations et de ressources autour du désir d’enfant jusqu’à ses 1000 jours. Il fait la part belle à la santé périnatale et met à l’honneur les femmes, les (futurs) parents et leur nouveau-né. L’ensemble du contenu proposé leurs permettent de s’orienter au mieux dans cette nouvelle vie parentale. Parmi les sujets abordés : la santé de la maman pendant la grossesse, les polluants ou perturbateurs endocriniens, la vaccination, la santé mentale périnatale, etc.

Santé de la maman durant la grossesse

Attendre un enfant sollicite, chez la maman, autant le corps que l’esprit. Pendant neuf mois, elle se prépare ardemment à donner la vie. Mais comment vivre cette période en privilégiant santé, équilibre, bien-être physique et mental ? Certaines habitudes peuvent parfois être néfastes pour l’enfant et il s’agit de les éviter autant que possible durant la grossesse. Sur Born in Brussels, plusieurs articles donnent des pistes, des conseils, des adresses de structures vers lesquelles se tourner… Par exemple : Réduire son stress durant la grossesseSanté dentaire et grossesseTabac et grossesseParentalité et addictions aux drogues ; Etc.

Protéger le nouveau-né des perturbateurs endocriniens

Les femmes enceintes, les bébés, les jeunes enfants font partie des catégories de personnes les plus vulnérables par rapport aux effets des perturbateurs endocriniens. Et qu’on se le dise, ces derniers sont partout : aliments, biberons, vêtements, jouets, revêtements muraux, tétines, couches, matelas à langer, produits cosmétiques, ustensiles de cuisine, etc. Malheureusement, les réglementations internationales ne sont pas encore assez sévères quant à l’existence de ces substances chimiques dans les produits qu’on utilise quotidiennement. Sur Born in Brussels, une page complète reprend tout ce qu’il faut savoir pour s’en protéger aux mieux.

L’importance de la vaccination

Depuis de nombreuses années, les vaccins ont permis d’éradiquer certaines maladies aux graves conséquences, comme la poliomyélite, dans la plupart des pays du monde. S’ils permettent d’améliorer le niveau de santé mondiale, les vaccins prémunissent aussi les bébés et les jeunes enfants contre certains microbes, alors que leur système immunitaire est encore en construction. L’enfant est donc particulièrement fragile entre 2 mois et 2 ans. En général, la vaccination jusqu’à l’âge de 6 ans est réalisée par un médecin, un.e pédiatre, une sage-femme, l’équipe de la consultation de l’Office de la Naissance et de l’Enfance ou de Kind & Gezin. En outre, la vaccination de la maman pendant la grossesse permet de donner des anticorps au bébé pour se défendre pendant quelques semaines avant qu’il ne reçoive les premiers vaccins et ainsi éviter des complications très graves pour les tout-petits. Parlez-en à votre médecin !

En savoir plus sur la vaccination

Santé mentale périnatale

Au sein du dossier “Santé mentale périnatale“, il est notamment question de clarifier les rôles des professionniel.le.s du secteur et de savoir où les trouver, mais l’objectif est surtout d’informer au mieux sur les dangers psychiques pouvant toucher la maman – ou plus globalement les parents – en période périnatale. Rédigé en collaboration avec Bru-Stars (réseau de santé mentale pour enfants et adolescents), il s’agit pour chacun.e de mieux s’y retrouver au sein de cette thématique délicate, que ce soient les (futurs) parents ou les professionnel.le.s de la périnatalité en Région bruxelloise. Quelques sujets clés de ce dossier : 

 

Partagé par Sofia Douieb