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Le Ligueur, magazine de la Ligue des familles, fait peau neuve

Le Ligueur, magazine de la Ligue des familles, a célébré ses 75 ans en 2023 en réfléchissant à une évolution majeure. En 2024, le périodique se transforme complètement avec une formule mensuelle plus épaisse, un nouveau papier respectueux de l’environnement, et une maquette repensée.

C’est un nouveau Ligueur qui a été envoyé, à la mi-janvier, dans les boîtes aux lettres des abonnés au magazine de la Ligue des familles ! Sa nouvelle formule, élaborée avec les graphistes de SOL Agency, offre un périodique familial de choix, combinant informations pratiques et articles de fond sur des thématiques liées à la parentalité.

Quelques nouveautés pour un Ligueur tout neuf

“Nous avons donné une place de choix au dossier. Ajouté des pages consacrées aux grands ados et à la grand-parentalité, développé la rubrique littérature jeunesse, créé une rubrique jeux, installé des espaces d’interactivité. Et même réservé un espace à la créativité, à l’inventivité”, écrit fièrement Le Ligueur sur son site. En effet, en réponse aux retours de ses 103 000 lecteurs fidèles, plusieurs changements substantiels ont été introduits. Premièrement, le grand dossier, très apprécié des lecteurs, s’étend à présent sur plus de pages pour permettre une exploration approfondie des thématiques. Ensuite, les tranches d’âges s’adaptent à la réalité des familles d’aujourd’hui, avec un espace dédié aux jeunes et grands ados. Reconnaissant le rôle crucial des grands-parents, Le Ligueur introduit finalement un rendez-vous mensuel pour aborder leur contribution essentielle à la vie familiale. Concernant le visuel, la maquette a été totalement repensée et le magazine comptera plus d’articles imprimés sur du papier respectueux de l’environnement.

Un renforcement de la plateforme numérique 

En parallèle, Le Ligueur a annoncé qu’il renforcera sa présence numérique. Il veut ainsi encourager l’interactivité avec les lecteurs du mensuel à travers des questions de parents, mots d’enfants, et appels à témoignages. La communauté en ligne bénéficiera également de rendez-vous hebdomadaires couvrant divers sujets. Le Ligueur s’en félicite : “Dès janvier, nous allons investir davantage le numérique, avec intelligence et sans tomber dans les pièges du racolage facile. Bonus d’information exclusifs pour nos abonné·es sur leligueur.be, interactions avec nos lecteurs et lectrices, créations de rendez-vous réguliers ou singuliers, accès aux archives, tout cela sera de mise. La rédaction a hâte de s’engager dans cette voie où magazine papier et médias digitaux fonctionnent de façon cohérente tant au niveau du fond que des valeurs. Atterrissage prévu à la mi-janvier 2024 !”

La Ligue des familles en quelques mots

Le magazine Le Ligueur, qui vient de faire peau neuve, n’est qu’une des cordes de l’arc de la Ligue des familles, car, en effet, cette association née en 1921 est bien davantage. Elle se décrit comme une asbl “travaillant à transformer la société pour la rendre compatible avec les réalités”. Plus concrètement, la Ligue des familles est l’association belge francophone de soutien à la parentalité. Elle repose sur 3 piliers d’action :

  1. Informer au travers de ses articles en ligne ou dans son magazine Le Ligueur.
  2. Offrir une panoplie de services et d’avantages pour faciliter le quotidien des familles et alléger leur budget. Par exemple via les services de bourses aux vêtements, aux jouets, aux vélos, carte famille nombreuse, petites annonces, tarifs réduits et bien plus encore.
  3. Porter des revendications auprès des pouvoirs publics, élaborer un programme d’éducation permanente et organiser des activités de proximité. Par ses études et son action publique, la Ligue des familles représente et défend les intérêts des parents. Elle formule des propositions concrètes pour améliorer leur vie. L’association propose aussi des moments de partage d’expériences, des conférences, ou des lieux de rencontre, ainsi qu’un prix de littérature jeunesse bien connu du public.

Qu’est-il prévu en 2024 pour renforcer le secteur périnatal à Bruxelles ?

Durant l’année 2023, la politique bruxelloise a affiché ses ambitions pour développer une stratégie de renforcement du secteur périnatal. Ainsi, le Plan Social Santé Intégré ou PSSI dont un volet concerne la périnatalité, a été approuvé en fin d’année. D’autre part, de nouvelles normes “qualité et accessibilité” hospitalières bruxelloises vont s’imposer dans les hôpitaux, dont le secteur périnatal, en trois phases, dès ce janvier.  

Born in Brussels met un point d’honneur à informer les parents et les professionnels sur les évolutions du secteur périnatal bruxellois. Chaque année, de nouveaux éléments entrent en compte et méritent d’être détaillés. Si la notion de Plan Social Santé Intégré n’est pas une nouveauté en soi, il n’est pas négligeable de souligner que le volet périnatal a enfin été approuvé et que sa mise en application est proche. Concernant les nouvelles normes d’accessibilité et de qualité des soins pour tous les hôpitaux bruxellois, le top départ a également été donné. Certaines règles spécifiques à la périnatalité devront être intégrées dès ce mois de janvier, en septembre prochain et en mai 2025. 

Plan Social Santé Intégré : développer une stratégie en périnatalité à Bruxelles 

Le Plan Social Santé Intégré (PSSI) est le résultat d’un travail de longue haleine, approuvé par le parlement bruxellois en décembre 2023. Son objectif est d’intégrer les politiques sociales et de santé, en mettant l’accent sur la promotion de la santé, l’accès aux droits et aux services, ainsi que la réduction des inégalités sociales de santé. 

Le secteur périnatal occupe une place prépondérante au sein du PSSI, conscient des inégalités sociales liées à la naissance à Bruxelles. Les 1000 premiers jours de la vie étant déterminants, le plan préconise des investissements dans la prévention autour de la grossesse, de la naissance et de la petite enfance, des moments cruciaux pour l’émergence des inégalités sociales en santé. 

Voici donc précisément les points d’amélioration prévus au sein de ce Plan Social Santé Intégré : 

  • Réduire la mortalité infantile : Un des objectifs majeurs du PSSI est de réduire la mortalité infantile, en particulier la mortinatalité et la mortalité périnatale. Ces problématiques sont étroitement liées à la précarité des populations. Le plan vise à intervenir précocement en fournissant un suivi médico-social complet aux femmes enceintes en situation précaire, surmontant les obstacles liés au morcellement institutionnel des services de soins périnatals. 
  • Lutter contre les violences gynécologiques et obstétricales : Le PSSI s’engage également à lutter contre les violences gynécologiques, obstétricales, et les mutilations génitales féminines. Pour ce faire, le plan renforcera la sensibilisation et l’information des publics cibles ainsi que des professionnels du secteur périnatal dans son ensemble, visant ainsi à prévenir et à combattre ces violences. 
  • Prévenir les infections sexuellement transmissibles : En réponse à la prévalence plus élevée de certaines maladies sexuellement transmissibles à Bruxelles, le PSSI entend soutenir les opérateurs de terrain chargés de la prévention des infections sexuellement transmissibles, en mettant un accent particulier sur les publics vulnérables. Ainsi, le plan contribue à une approche globale visant à améliorer la santé sexuelle dans la région. 

En savoir plus sur le Plan Social Santé Intégré 

Nouvelles normes d’accessibilité et de qualité des soins pour les hôpitaux bruxellois 

Les ministres bruxellois ont récemment approuvé un arrêté révolutionnaire axé sur l’amélioration des soins périnataux dans les hôpitaux de la région. Cet ensemble de mesures novatrices vise à renforcer la coordination entre les hôpitaux et les sages-femmes, assurant des soins à domicile après l’accouchement. Les femmes qui choisissent le suivi à domicile par une sage-femme pendant leur grossesse bénéficieront également de cette implication à l’hôpital, marquant ainsi une avancée significative dans la prise en charge complète de la période entourant la naissance. 

Parallèlement, l’arrêté promeut une réorganisation générale des services hospitaliers pour garantir l’accessibilité aux droits à l’euthanasie et à l’avortement, améliorer la continuité des soins entre les équipes médicales, et renforcer la collaboration entre les hôpitaux et les services à domicile, notamment en santé mentale et en soins palliatifs. Les établissements de santé sont également encouragés à formaliser leurs politiques d’amélioration continue de la qualité, avec des mises à jour régulières et une surveillance basée sur des indicateurs définis par la COCOM, tout en favorisant des pratiques d’éco-gestion pour réduire leur empreinte environnementale. Ces avancées entreront en vigueur progressivement en janvier 2024, septembre 2024, et mars 2025. 

Quelques chiffres sur la périnatalité à Bruxelles 

Bruxelles compte plus de 22.000 naissances sur son territoire par an, au sein d’une forte diversité culturelle. Bruxelles est aussi marquée par de fortes différences socio-économiques, démographiques et sanitaires entre ses quartiers. 41% d’enfants et adolescents grandissent dans un ménage dont le revenu est inférieur au sein de risque de pauvreté. Les familles monoparentales représentent 12% des ménages dont, parmi elles, 86% de femmes. Le taux de mortalité infantile est deux fois plus élevé (5/1000) dans les ménages sans revenu que ceux qui disposent de deux revenus et l’espérance de vie à la naissance diffère également significativement selon le niveau socio économique de la commune de résidence.  Au vu de ces chiffres et des constatations qui en découlent, les enjeux pour que tous les enfants bruxellois puissent grandir en santé et dans le bien-être sont de taille.   

Droits Quotidiens propose de nouvelles infos sur l’accès aux soins pour les étrangers

L’asbl Droits Quotidiens, spécialisée dans le langage juridique clair, propose, sur son site web, de nouvelles informations à propos de l’accès aux soins pour les personnes étrangères. Ces fiches sont accessibles gratuitement jusqu’à la fin de cette année 2024.  

Ces contenus juridiques sont facilement accessibles sur le site web de Droits Quotidiens, via l’onglet “Étrangers” proposant plusieurs thématiques dont “Étrangers et soins de santé“.  

Étrangers et soins de santé – site Droits Quotidiens  

L’arborescence de ces nouvelles fiches se compose de quatre niveaux pour affiner la recherche jusqu’à la fiche répondant à la situation spécifique de la personne étrangère. Au 2e niveau, trois thématiques : Statut de séjour et aides pour payer les soins de santé – Aide médicale urgente – Séjour médical 

Au quatrième niveau, plus de 35 fiches rédigées en langage juridique clair mentionnent la date de mise à jour, les régions pour lesquelles l’information est valable, le contenu informatif, les éventuelles annexes ou spécimen de document à remplir, ainsi que des liens vers des fiches connexes pour compléter l’information.  

À propos de l’asbl Droits Quotidiens

Cette association existe depuis 20 ans et poursuit le but de rendre le droit accessible et compréhensible pour les plus fragilisés. Plusieurs services sont disponibles dont l’aide juridique pour les travailleurs sociaux, les formations, l’écriture de contenus sur mesure, la location de contenus pour votre propre site, etc. Pour mener à bien toutes ces missions, l’équipe est composée de juristes spécialisés dans différents domaines dont l’adage est : “Nul n’est censé ignorer la loi, encore faut-il la comprendre”.  

Collaboration entre Droits Quotidiens et Born in Brussels 

Born in Brussels s’est naturellement tourné vers cette équipe pour proposer un contenu de qualité dans les matières juridiques concernant les jeunes et futurs parents. L’avantage réside également dans l’automatisation de la mise à jour des fiches juridiques proposées dans notre section “Droits et démarches“. Plusieurs onglets thématiques vous permettent d’accéder à plus de 130 fiches.  

 

→ Pour découvrir le contenu accessible gratuitement, cliquez ici  

→ Contact : 081/39 06 20 – info@droitsquotidiens.be  

Vivalis.brussels est le nouveau nom de l’administration de la Cocom ; Born in Brussels en fait partie

En choisissant de s’appeler vivalis.brussels, les Services du Collège réuni (SCR) de la Commission communautaire commune – dont Born in Brussels fait partie -, souhaitent mettre en avant leur mission de santé publique et de prévention sociale. Une nouvelle identité plus claire et plus parlante pour les Bruxellois.es.

Pour rappel, Born in Brussels a récemment intégré l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale, faisant lui même partie de vivalis.brussels. Born in Brussels constitue l’un des quatre volets des missions de l’Observatoire ; à savoir : “L’information aux bruxellois et aux professionnels au travers de projets scientifiques”.  

Mieux identifier les compétences

Nées en 1989, la Cocom et son administration, les Services du Collège réuni, n’ont pas connu de grands changements graphiques depuis lors. La décision actuelle de se doter d’une nouvelle identité exprime la volonté de s’engager dans une démarche de réflexion sur le positionnement de l’Administration et sa mission. Vivalis.brussels a été choisi pour permettre de mieux identifier les compétences des Services du Collège réuni en matière de santé et de social et d’éliminer ainsi toute confusion avec la Cocom.

La vitalité, la vie, et le bien-être

Plus concis et plus facile à retenir, vivalis.brussels permet en outre de simplifier la communication au bénéfice du citoyen, en évitant une terminologie jurido-technocratique. Visuellement, l’accent est mis sur le V pour expliquer la vitalité, la vie, et le bien-être. Le slogan “Se porter mieux, vivre bien” permet de comprendre rapidement les missions et le rôle de l’administration.

Cette nouvelle identité est l’aboutissement d’un travail participatif, impliquant les collaborateurs des SCR dans des ateliers et des groupes de réflexion. L’objectif poursuivi était d’améliorer la compréhension des missions de l’administration, notamment en matière de santé et de social, par les citoyens bruxellois et les partenaires actifs dans ces secteurs.

Symbole de le transformation de l’administration

Le moment pour opérer ce changement n’est pas anodin, marquant un éloignement avec la période de crise sanitaire. Il symbolise la transformation de l’administration, qui prend en main désormais l’ensemble des compétences issues de la 6e réforme de l’État, notamment dans les domaines de la médecine préventive, de la gestion des risques et de la réforme de la première ligne de soins.

Cette nouvelle identité reflète également le désir de s’aligner sur la charte graphique régionale, à l’instar d’autres administrations bruxelloises telles que safe.brussels (en remplacement de BPS), urban.brussels (SPRBUP) et paradigm (CIRB).

À noter que l’appellation “Services du Collège réuni” sera maintenue pour les actes officiels, tels que les conventions et les décomptes de subsides.

Le congé de paternité devrait être prolongé en cas d’hospitalisation du bébé

Le 14 décembre 2023, une proposition de résolution sur la prolongation du congé de paternité en cas d’hospitalisation du nouveau-né a été votée au Parlement. Ce texte proposé par la députée socialiste Sophie Thémont avait déjà été voté à la quasi unanimité fin novembre en commission. L’objectif d’une telle mesure, appuyée également par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), est de réduire les risques pour l’enfant prématuré d’une séparation précoce avec ses parents.

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2023, le papa a droit à 20 jours de congé de naissance au lieu des 10 jours accordés avant cette date. Mais, contrairement à la mère, le père ne peut pas encore prolonger ces congés en cas d’hospitalisation du nouveau-né (souvent liée à la prématurité). En ce qui concerne la maman, elle a droit à au moins neuf semaines de congé postnatal obligatoire. Si le nouveau-né est hospitalisé plus de sept jours, ce congé est prolongé d’une durée égale à celle de l’hospitalisation (avec un maximum de 24 semaines). Dans un souci d’égalité hommes/ femmes et surtout pour éviter tout risque pour le bébé hospitalisé, la mesure adoptée ce 14 décembre est une belle nouvelle autant pour les parents que pour le secteur périnatal.

“Nous estimons aujourd’hui qu’un pas supplémentaire devrait être franchi”

Dans les développements avancés au sein de la proposition de résolution (datée de 2022) – visant à allonger le congé de naissance pour les pères et coparents en cas d’hospitalisation du nouveau-né -, Sophie Thémont et quelques autres cosignataires du PS et de Vooruit écrivaient notamment ceci :Alors qu’une évolution intéressante a pu être constatée dans notre pays depuis 2002 sur le fondement d’une législation clairement orientée dans le sens d’un investissement en faveur d’une meilleure qualité de vie ainsi que d’une plus grande égalité entre les parents, entre les hommes et les femmes, nous estimons aujourd’hui qu’un pas supplémentaire devrait être franchi en matière de congé lorsque le nouveau-né est hospitalisé. Comme le recommande d’ailleurs le KCE dans son rapport, nous souhaitons aujourd’hui prolonger le congé de naissance pour les pères et les coparents dont l’enfant nouveau-né est hospitalisé à la naissance, comme cela est déjà prévu concernant le congé de maternité en cas d’hospitalisation prolongée du nouveau-né.”

12% d’hospitalisation à la naissance

La naissance d’un enfant est souvent attendue avec grande impatience. Grossesse et accouchement se déroulent dans la majorité des cas sans problème majeur. Malheureusement, dans certains cas, tout ne se déroule pas comme prévu. Comme le mentionne le KCE dans la préface de son récent rapport intitulé “Les soins de développement centrés sur l’enfant prématuré et sa famille en néonatologie”, publié le 22 mars 2022, “Beaucoup de bébés doivent passer par la case néonatologie, parfois pour très peu de temps, mais souvent aussi pour de longues périodes qui peuvent se compter en semaines, voire en mois.” Toujours selon le KCE : “En Belgique, on compte environ 120.000 naissances par an dont 12 % nécessitent une hospitalisation dans des services de néonatologie et 4 % (donc un tiers) dans des unités de néonatologie intensive (NIC). La plupart de ces nouveau-nés sont des prématurés, c’est-à-dire des nouveau-nés dont l’âge gestationnel est < 37 semaines (8 % des naissances en 2020).” Les résultats du rapport précité devraient aider les autorités de santé, le secteur des hôpitaux et les professionnels des soins à fixer des priorités et à prendre des décisions stratégiques concernant l’implémentation des soins IFCDC (Infant- and familycentred developmental care) dans les soins néonatals en Belgique.

Les dégâts d’une séparation précoce avec les parents

Parmi les éléments mis en lumière par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé, il apparaît que la séparation du nouveau-né prématuré et de ses parents peut avoir des conséquences à long terme et doit être évitée autant que possible. Ainsi, le KCE estime qu’ il est “impératif que tout soit mis en place pour que le nouveau-né trouve les réponses adéquates à ses besoins d’attachement qui lui serviront de base de sécurité pour son développement. Cela implique que ses parents soient en mesure de lui offrir proximité, tendresse et réconfort.” Parmi les obstacles à la disponibilité des parents pouvant aggraver la séparation, le KCE pointe notamment la durée du congé de paternité – de naissance.

Pour un meilleur équilibre entre vie quotidienne et visites à l’hôpital

Comme le mentionne le KCE, “Les parents dont le nouveau-né prématuré est hospitalisé ont du mal à maintenir un équilibre entre leur vie quotidienne et les visites à l’hôpital. Ce problème est particulièrement aigu pour les pères/coparents. En effet, le congé de paternité ou de naissance est beaucoup plus court que le congé de maternité et ne donne pas droit à une prolongation en cas d’hospitalisation du nouveau-né. La plupart des coparents interrogés ont dû reprendre le travail avant que l’enfant ne quitte l’hôpital, ce qui les a conduits à devoir jongler entre la gestion du ménage, les soins aux frères et sœurs et les déplacements entre le domicile et l’hôpital. Ils estiment que l’épuisement physique et mental qui en a résulté les a empêchés de participer aux soins quotidiens de l’enfant, tandis que les mères se sont senties seules pour s’en occuper. Certains pères interrogés ont fait état de conséquences à long terme sur leur santé (mentale) après avoir tenté de concilier travail et vie de famille pendant l’hospitalisation de leur enfant prématuré.