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« Collectif Maison Jaune » : un nouveau partenariat entre trois asbl pour accompagner les familles monoparentales à Bruxelles

« Collectif Maison Jaune » est le fruit d’une collaboration à la fois juridique et sociale entre trois asbl actives dans notre paysage associatif bruxellois : le Petit vélo jaune, la Maison des parents solos et Casa legal. Il s’agit d’un lieu d’accueil ouvert aux familles, à majorité des mamans solos, qui propose un accompagnement pluridisciplinaire. Grâce à la coopération de trois acteurs du terrain, les familles vulnérables y trouveront certainement une aide supplémentaire pour faire face à leurs difficultés.

 « Nous avons voulu créer une réponse collective à un contexte de plus en plus complexe pour le monde associatif, qui doit faire face à l’absence de moyens structurels suffisants. Notre désir est de faire mieux ensemble pour accompagner les familles dans toute la complexité de leur réalité sociale. Mais aussi garantir un travail digne pour les équipes de travailleuses qui portent nos missions au quotidien« , explique Vinciane Gautier, coordinatrice du Petit Vélo Jaune, au journal rtbf

L’union fait la force !

Soutenu par Equal.brussels (aide à l’inclusion à Bruxelles), Collectif Maison Jaune répond à un besoin criant d’un public qui ne trouve sa place dans l’environnement actuel. Tout en conservant ses spécificités propres, les trois associations s’unissent pour mutualiser leurs ressources. Il y a tout d’abord le Petit vélo jaune qui, grâce à l’énergie de ses bénévoles, accompagne les mamans isolées. Ensuite, vient la Maison des Parents Solos qui, elle, propose un soutien pluridisciplinaire à la fois juridique et psychologique ainsi que des activités collectives. La troisième asbl est Casa legal, service d’accompagnement socio-juridique qui prend en charge un public vulnérable tout en prenant en compte la personne dans sa globalité. Les compétences diverses des travailleuses des trois asbl permettent un meilleur accompagnement, facilitent la recherche d’une aide pour un public commun tout en se situant dans un espace partagé. « Nous nous tenons aux côtés des parents pour les soutenir dans leurs droits fondamentaux. Nous avons aussi comme responsabilité de porter la voix des familles. Tous les programmes des partis politiques ont évoqué la monoparentalité, mais on est là pour insister et rappeler qu’à Bruxelles, les parents solos représentent un tiers des ménages, et donc il faut des moyens concrets pour les accompagner dans leurs besoins spécifiques », Déclare Kadija Bouchirab, coordinatrice de la Maison des Parents Solos, au journal la rtbf.

→ Pour en savoir plus sur le partenariat, contactez l’une des trois asbl 

Le Petit vélo jaune

Le « Petit vélo jaune propose un accompagnement qui est réalisé par des bénévoles appelés “coéquipiers”. Ces derniers interviennent aux domiciles des familles en difficulté pour offrir leur aide aux (futurs) parents. L’idée est née d’un constat : un certain nombre de parents sont isolés socialement, en situation de précarité et ce, dès le début de leur aventure familiale, voire dès le début de la grossesse. Tout parent peut rencontrer des moments difficiles, quelle que soit son histoire personnelle. Il n’en demeure pas moins que la précarité sociale, les difficultés financières, l’isolement, la monoparentalité, le burn-out parental… sont des difficultés pouvant être rencontrées et nécessitant un réel soutien ! 

L’accompagnement que propose le Petit vélo jaune aux familles s’inspire de l’apprenti cycliste : la première fois qu’il enfourche son vélo, il a besoin du soutien bienveillant d’une personne capable de lui donner toute la confiance nécessaire afin qu’il ose se lancer.

→ Vers le Petit vélo jaune

La Maison des parents solos

« Tous celles et ceux qui, à un moment de leur vie, se retrouvent en situation d’assumer seul.es de manière permanente, principale, égalitaire ou occasionnelle l’hébergement et l’éducation d’un enfant. » 

La Maison des parents solos est une asbl qui aide les familles monoparentales à Bruxelles. L’association propose un accompagnement gratuit sur trois axes : une approche individuelle, des actions collectives et des actions communautaires. Grâce aux compétences pluridisciplinaires de son équipe – constituée d’assistants sociaux, de juristes et de psychologues – elle propose un soutien psycho-social et juridique pour aider de nombreuses familles à faire face aux difficultés qu’elles rencontres au quotidien. En outre, l’asbl propose des activités et des ateliers parents pour leur permettre de rompre avec l’isolement.

→ Découvrir la Maison des parents solos

Casa legal

Initialement créée par quatre avocates, la Casa Legal est une asbl socio-juridique qui fait réseau avec des professionnel.les d’autres disciplines afin d’améliorer la défense et l’accompagnement psychosocial des personnes dites vulnérables. Celles-ci rencontres généralement des problématiques similaires : bureaucratie, complexité administrative, multiplicité des solutions. L’asbl propose une prise en charge holistique et des modes alternatifs de résolution de conflits afin d’éviter, tant que possible, des procédures en justice longues et coûteuses. Par exemple, la médiation est une voie encore trop méconnue et pourtant très souvent efficace pour parvenir à une solution rapide qui convient à tous.

« Avec les outils du droit, du plaidoyer, et des sciences humaines et sociales, nous voulons aider les personnes à renforcer leur pouvoir d’action face aux problèmes administratifs, juridiques, sociaux, interpersonnels et psychologiques qu’elles rencontrent, à titre individuel ou collectivement » 

​→ Intéressé par la prise en charge de Casa legal ?

« BonHer », une application solidaire sur la santé mentale à destination des femmes

BonHer, c’est une nouvelle application, développée en France, à destination des femmes et des mamans. Son objectif ? Rendre la santé mentale accessible à toutes ! L‘application met à disposition : un chat SOS, appelé Suzanne – pour parler de manière anonyme –, un soutien gratuit par des marraines bénévoles ou encore un accompagnement adapté via des expertes en santé mentale, à tarif solidaire. Born in Brussels a testé l’application pour vous.

Pour rendre la santé mentale accessible à toutes, BonHer est donc un soutien, parmi d’autres, et donne des moyens supplémentaires à toutes les femmes pour se faire aider. L’application repose sur la solidarité, entre femmes, par le biais d’un outil accessible à distance et adapté selon les problématiques. BonHer permet également, selon les demandes et les situations, de bénéficier d’une bourse pour soutenir la santé mentale des femmes qui nécessitent une aide urgente.

Notre application ne remplace en aucun cas un suivi médical ou thérapeutique. Elle est là pour offrir un espace d’écoute, de soutien et d’accompagnement, selon ce qui correspond le mieux. C’est un soutien, une proposition de mise en relation.» – Lu sur le site de BonHer

© BonHer

Deux types de soutien

BonHer permet donc aux femmes, y compris les mamans, de se faire aider à distance. Pour les adhérentes, il est possible de bénéficier d’un accompagnement, et aussi de créer un profil afin d’offrir son aide ; devenir une marraine en accompagnant une autre femme qui en a besoin. L’application propose aux femmes de trouver leur soutien sur-mesure et propose deux types de soutien :

  • Une marraine : elle fait figure de personne bienveillante et rassurante. En effet, la marraine disposera de points d’accroches, d’un vécu parfois similaire ou encore d’une expérience enrichissante. Elle sera une bonne écoute, une personne qui apportera son soutien et partagera ses conseils sans aucun jugement.
  • Une experte : une professionnelle du secteur avec, notamment, des compétences en santé mentale : psychologue, sophrologue, praticienne bien-être, sexothérapeute, professeure de yoga, naturopathe consultante juridique ou encore une spécialiste en micro nutrition. Chaque experte apportera un soutien nécessaire ainsi qu’un accompagnement le plus adapté selon les besoins. Grâce à son positionnement, elle délivrera des pistes de solution ainsi que des outils concrets.

Créer une communauté bienveillante

L’application est ergonomique, facile d’utilisation et permet à chacune de s’y retrouver. BonHer offre aux utilisatrices plusieurs lectures inspirantes via l’onglet Le journal BonHer ou sur L’édito d’Alice. Suzanne, c’est le Chat, généré par l’intelligence artificielle (IA) et disponible 24h/24. Celui-ci permet de dialoguer, à tout moment, sur l’application préalablement installée gratuitement. Suzanne offre un soutien de première ligne et permet de rediriger la personne vers la bonne personne ou, au besoin, vers l’organisme adéquat. BonHer permet aussi à celles qui le souhaitent de s’impliquer dans l’association en participant aux actions et aux événements. Ceux-ci se déroulent physiquement en France, mais d’autres se passent à distance. Ils sont à retrouver dans l’onglet « Event ».

→ Prochain moment d’accueil et d’échange en ligne : Welcome BonHer

→ Pour découvrir l’application

Le secteur de la petite enfance souffre : crèches saturées, quelles solutions pour les parents ?

Le Conseil de l’égalité entre les femmes et les hommes (CEFH) organisait une conférence intitulée « crèche saturées, parents dépassés : quelles solutions pour Bruxelles ? » Un débat auquel ont pris part des associations de la petite enfance, des puéricultrices, des représentants politiques et bien sûr des parents concernés par la problématique. Born in Brussels y était également.

Photo : Samuel Walheer

C’est suite à la parution en décembre 2024 d’un avis d’initiative du CEFH que le sujet a été tout naturellement choisi pour cette conférence. Car, il est vrai que le secteur de la petite enfance souffre depuis plusieurs années. Et ce n’est pas faute aux puéricultrices d’avoir tiré la sonnette d’alarme en 2023 : Petite enfance et milieux d’acceuil : le secteur manifeste pour un vrai coup de main ! Plusieurs problématiques sont à relever comme un manque de places dans les milieux d’accueil, en particulier dans les communes les plus pauvres, un cadre de travail décrié, un manque de reconnaissance et de valorisation financière ou encore une pénurie de personnel causé par une perte d’attractivité du secteur. La répartition des compétences selon les niveaux de pouvoir à Bruxelles n’aide pas le processus d’amélioration du secteur à sortir la tête de l’eau.

« Veiller à l’égalité entre les femmes et les hommes est un devoir permanent. Il est nécessaire de le prendre systématiquement en compte dans le cadre de l’élaboration des politiques bruxelloises, de la gestion quotidienne de la Région ainsi que dans l’évaluation de ces politiques et des actions menées. » Le Conseil de l’égalité entre les femmes et les hommes (CEFH)

Pourquoi un avis du CEFH ?

Lorsqu’on lit l’avis publié par le Conseil de l’égalité entre les femmes et les hommes en fin 2024, celui-ci fait état d’une situation bien complexe. En effet, l’un des principaux défis auquel doit faire face le secteur de la petite enfance est ce déséquilibre entre l’offre et la demande de places d’accueil. Malgré une amélioration du taux de couverture entre 2013 et 2022, le CEFH le confirme : cela reste largement insuffisant. De plus, si l’on tient compte de la  « non-demande » de certaines familles, il faut considérer que des familles renoncent à chercher une place. Ces dernières abandonne face à la pénurie ou sont confrontées à des difficultés d’accessibilité financière ou géographique. Pour finir, le CEFH met en avant l’inadéquation entre l’offre et la demande ; prégnante si l’on examine la situation pas uniquement au niveau de la Région mais plutôt par commune ou par quartier. Le Conseil poursuit dans son avis : « On remarque alors de fortes disparités, généralement entre communes plus riches du Sud-Est, mieux fournies en milieux d’accueil, et communes plus pauvres du Nord-Est, moins bien loties. »

Que dit l’avis ?

Pour mener à bien ce nouvel avis, plusieurs auditions ont été menées par le CEFH dans le courant de l’année 2024 et ont permis d’aboutir à un avis. Ces auditions ont été réalisées auprès du Cabinet du Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, Perspective.brussels, la Ligue des Familles ainsi qu’au Gezinsbond. L’avis reprend des revendications à destination de l’Etat fédéral, la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), la Vlaamse Gemeenschap (VG), la Commission communautaire française (COCOF) et la Vlaamse Gemeenschapscommissie (VGC). Dans l’avis figurent des recommandations transversales adressées aux différents niveaux de pouvoir du pays. Il y a également des recommandations particulières du CEFH qui reprend deux thématiques importantes :

  • Nombre de places et accessibilité : Augmenter l’offre de places, Cibler les quartiers au taux de couverture faible, Agir sur la demande : congés de naissance et parentaux, prégardiennat et classes d’accueil, Augmenter l’accessibilité financière, Faciliter le processus d’inscription et améliorer la qualité de l’accueil ou encore Augmenter l’inclusion des enfants à besoins spécifiques
  • Emploi et formation : Améliorer l’attractivité, les conditions de travail et la rémunération du secteur, Simplifier les démarches administratives et soutenir les équipes, Inclure la petite enfance dans un accord-cadre régional pour l’emploi, la formation et l’enseignement, Mettre à jour et étendre les formations initiales ou encore Faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers

Vers l’avis d’initiative : Accueil de la petite enfance en Région de Bruxelles-Capitale

Un métier trop peu valorisé

Deux puéricultrices ont pris la parole pour partager leur expérience et témoigner des difficultés auxquelles elles font face tous les jours, le peu de valorisation de leur métier, aux impacts psychologiques et physiques ou encore aux conséquences que cela induit. Voici l’un des deux témoignages :

« Voir les enfants grandir, évoluer, apprendre jusqu’à devenir autonome est une expérience gratifiante. Chaque jour, nous avons la satisfaction de participer à leurs développement et de les accompagner dans une étape essentielle de leur vie. Avoir la confiance des parents est important. Malheureusement, c’est un métier qui est mal payé et qui influe tant sur le plan physique que psychologique. Nous sommes soumises au stress, à une charge mentale permanente et efforts répétitifs : porter des enfants, rester longtemps debout, se pencher constamment provoquent, à long terme, des troubles musculo squelettiques comme des douleurs au dos, aux épaules ou aux genoux. Des douleurs qui deviennent avec le temps chroniques et nécessites des arrêts de travail prolongés. À notre retour, on nous fait bien ressentir que l’on a été trop longtemps absentes. Notre santé mentale y prend un coup ; nous devons compenser face à des parents exigeants et inquiets, des collègues en sous-effectif ainsi qu’un rythme effréné. Notre métier souffre face à une pénurie de personnel, un métier peu attractif, pas assez payé, des horaires contraignant et un manque de reconnaissance pour un métier à vocation. Pour une grande majorité de femmes dans ce métier – qui assument également la responsabilité des charges familiales – l’équilibre entre vie privée et familiale est rendu très difficile. Certaines puéricultrices, comme moi, doivent réduire leur temps de travail à cause des horaires peu adaptés à une vie de famille. D’autres passent à mi-temps car épuisées, au détriment de leur revenu ou de leur carrière ou quittent, à contre-cœur la profession. Nous ne pensons pas tenir jusqu’à la pension car travailler 45 ans dans une crèche semble légitimement inenvisageable pour beaucoup de monde. Nous aimerions que notre métier soit reconnu comme métier lourd afin de permettre un départ à la retraire anticipé et dans la dignité. Bien qu’il s’agit d’un métier fabuleux, les conditions de travail sont de plus en plus précaire, il manque un soutien médical adapté au personnel, reconnaitre la pénibilité et proposer des aménagement de fin de carrière. Il semble donc urgent d’agir pour préserver la qualité d’accueil des enfants et la santé des professionnelles qui y consacrent avec passion. Gladys Romo Aguilera, puéricultrice depuis 20 ans dans une crèche publique à Bruxelles.

Un mot sur le CEFH

Le Conseil est l’organe consultatif autonome de la Région de Bruxelles-Capitale depuis 2012. Il émet des avis et des recommandations sur toute question relative à l’égalité entre les femmes et les hommes. La particularité du conseil est la composition subdivisée en quatre parties : des partenaires sociaux, du Nederlandstalige Vrouwenraad et du Conseil des Femmes francophones de Belgique, d’organisations pertinentes de la société civile ainsi que du monde académique. Ses missions sont les suivantes :

  • Formuler des avis et recommandations sur toutes les matières qui peuvent avoir une incidence sur l’égalité entre les femmes et les hommes en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Suivre la thématique de l’égalité entre les femmes et les hommes, également aux autres niveaux de pouvoir, pour autant que cela ait un impact pour la Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Remettre un rapport annuel au Gouvernement sur les activités réalisées et la dépense de ses ressources financières ;
  • Organiser une fois par an un débat public sur les travaux réalisés par le Conseil et les perspectives qui se dessinent pour l’avenir.

→ En savoir plus sur le CEFH : Conseil bruxellois de l’égalité entre les femmes et les hommes Brupartners ou 02 205 68 85

Nouveaux-nés : Traiter les malformations vasculaires cérébrales, une première mondiale

L’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) l’a annoncé dans un communiqué : il s’agit d’une découverte scientifique inédite. Pour traiter les malformations vasculaires cérébrales, cette nouvelle perspective permettrait de développer un traitement médicamenteux précoce visant à améliorer le pronostic vital, tout en préservant le développement cérébral, chez les nouveaux-nés. Une première mondiale qui mérite une lecture approfondie.

{ Communiqué de presse de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) }

Le Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B) annonce une découverte scientifique majeure qui ouvre la voie à un futur traitement pour les malformations vasculaires cérébrales complexes chez les nouveau-nés. Ce tournant médical sans précédent est le fruit d’une collaboration entre le Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’H.U.B (Pr B. Lubicz) et le Laboratoire de Physiologie de la Faculté de Médecine de l’Université Libre de Bruxelles ULB (Pr N. Baeyens), mais aussi l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue Nature Cardiovascular Research.

Un espoir pour les parents du monde entier

Les malformations vasculaires cérébrales chez les nouveau-nés – parmi lesquelles la malformation de la veine de Galien – sont des anomalies rares mais graves, détectées dès la naissance, parfois même durant la grossesse. Elles se traduisent par des connexions anormales entre les artères et les veines du cerveau, provoquant un afflux sanguin massif qui peut entraîner une insuffisance cardiaque, des hémorragies ou des lésions cérébrales irréversibles. Sans traitement, ces malformations peuvent compromettre à la fois la survie et le développement neurologique de l’enfant.

© H.U.B

Jusqu’ici, les options thérapeutiques sont limitées : interventions endovasculaires de haute précision, réalisées dans quelques centres ultra-spécialisés, avec des risques importants. Lorsqu’une intervention est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, le taux de survie peut atteindre 80-85%, mais le développement neurologique reste compromis dans plus de 50% des cas.

La découverte scientifique majeure annoncée par l’H.U.B aujourd’hui offre une perspective inédite : celle de développer un traitement médicamenteux ciblé et précoce permettant d’améliorer considérablement le pronostic vital de ces bébés tout en préservant leur développement cérébral dès les premiers jours de vie.

« Nous avons identifié une cible thérapeutique totalement inédite. Cette avancée, c’est bien plus que de la science : c’est une nouvelle chance pour des nouveau-nés dont le pronostic neurologique était limité. » Pr Boris LUBICZ, Directeur du Service de Neuroradiologie Interventionnelle de l’H.U.B

Une prouesse rendue possible grâce à l’écosystème de l’H.U.B-ULB

Cette découverte scientifique illustre la force de l’écosystème de soins, d’enseignement et de recherche de l’H.U.B-ULB, et soutenu par le Fonds Erasme, la Fondation ULB et le FNRS, moteurs essentiels du financement de la recherche médicale innovante.

« Cette avancée est le fruit d’une recherche fondamentale patiente, rigoureuse et audacieuse qui a permis de développer un modèle de la maladie, de comprendre son mécanisme et de proposer un traitement pharmacologique potentiel. Elle démontre à quel point les ponts entre laboratoire et hôpital sont vitaux pour faire émerger les traitements de demain. » Pr Nicolas Baeyens, Responsable du Laboratoire de Physiologie (ULB)

« Soutenir la recherche pédiatrique, c’est investir dans l’avenir. Cette découverte prouve que les dons et le mécénat sauvent des vies – même les plus petites. » Cécile Van Parijs, Directrice du Fonds Erasme

Un appel à la société : investir dans la santé des enfants

Ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien déterminant du Fonds Erasme et de mécènes privés, dont le financement a permis de réunir les expertises médicales, scientifiques et technologiques nécessaires à cette percée inédite. En outre, ce projet a bénéficié d’un financement du FNRS et du soutien de la Fondation ULB et de plusieurs mécènes, pour financer les chercheurs mais aussi l’acquisition de deux microscopes de pointe ayant permis d’identifier les mécanismes menant à ces malformations.

Il ne s’agit que d’une première étape : pour transformer cette découverte en un traitement sûr et accessible aux nouveau-nés, des études précliniques et cliniques devront être menées dans les années à venir. Ces prochaines phases nécessiteront un investissement estimé à plusieurs millions d’euros, mobilisant à la fois des fonds publics, privés et philanthropiques. Car si cette avancée sauve déjà des vies en théorie, elle ne pourra changer la réalité de ces bébés qu’avec un soutien financier pérenne.

C’est pourquoi cette percée médicale est aussi un appel à la mobilisation : la pédiatrie reste largement sous-financée, alors qu’elle concerne les patients les plus vulnérables. Or, chaque enfant mérite un avenir – même face à une maladie rare et complexe.

L’H.U.B s’affirme aujourd’hui comme centre de référence en Europe, accueillant des enfants venus de Belgique et de l’étranger pour les cas complexes qui requièrent une expertise de pointe. Grâce au soutien des investisseurs et des donateurs, ses équipes pourront transformer encore davantage de vies.

Stages de vacances et rougeole : Vivalis rappelle les bons réflexes

La fin de l’année scolaire approche à grands pas et les prochains stages d’été également. Un bon nombre de famille ont fait le choix d’inscrire leurs enfants dans des activités ludiques et sportives. De son côté, la rougeole circule et reste aussi bien présente en région bruxelloise. Pour sensibiliser les parents ainsi que les responsables de lieux de stages, Vivalis – dont fait partie Born in Brussels – partage sa campagne préventive et rappelle qu’en cas de doute, le mieux est de contacter son médecin.

Une affiche, réalisée par le service de médecine préventive de Vivalis est téléchargeable gratuitement et permet d’informer les familles sur les symptômes et les bonnes mesures à adopter. Un appel à la vigilance toujours très important qui figure même comme un acte citoyen. Les responsables des plaines de jeux sont aussi appelés à participer activement à cette sensibilisation en posant l’affiche un peu partout dans leur lieux.

Ensemble, on y arrivera !

Par sa campagne de sensibilisation, Vivalis rappelle certaines précautions à prendre en vue de se protéger et protéger les plus vulnérables, réduire la propagation de la maladie et assurer le bien-être du plus grand nombre. Il est important de savoir que les enfants – comme les adultes d’ailleurs – partiellement vaccinés ou non vaccinés, sont considérés comme des personnes à risques. Pour se protéger de la rougeole et, ainsi, protéger les autres, il faut donc adopter les bons réflexes :

  • Vérifier le statut vaccinal de votre enfant : s’il est incomplet, prenez rapidement rendez-vous avec votre médecin traitant ou pédiatre.
  • En cas de symptômes chez votre enfant (fièvre, éruption) ou si vous avez un doute : appelez votre médecin avant de vous présenter à sa consultation, évitez que votre enfant soit en contact direct avec des personnes non vaccinées ou fragiles (nouveaux-nés, femmes enceintes, etc.), portez un masque pour vous rendre à la consultation, ne faites pas participer votre enfant aux activités et garderies de l’été avant d’avoir reçu l’accord de votre médecin traitant

→ Affiche sur la rougeole à télécharger

Affiche sur la rougeole de Vivalis

Comment se protéger ?

Le service de médecine préventive de Vivalis rappelle aussi que pour être totalement protégé contre la rougeole– et ne plus être à risque – il est important d’être totalement vacciné. Une seule dose ne suffit donc pas. Il faut avoir reçu une vaccination en deux doses avec le vaccin RRO (Rougeole-Rubéole-Oreillons) qui est la seule protection efficace contre la maladie et gratuit sous certaines conditions. La première dose est généralement administrée à 12 mois et la seconde entre l’âge de 7 ans à 9 ans. Les consultations ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) et K&G (Kind&Gezin) sont accessibles gratuitement jusqu’à 6 ans pour tous les enfants. De plus, il est possible de se faire vacciner sans mutuelle et le vaccin reste gratuit auprès des pédiatres et médecins participants (seule la consultation est payante).

Quelques mots sur la rougeole

La rougeole est une infection virale extrêmement contagieuse qui se transmet par voie aérienne. Elle se manifeste spécifiquement par de la fièvre et l’apparition de tâches rouges sur la peau. Les personnes les plus à risque d’être touchées par cette infection sont les enfants de moins de 10 ans. Selon les dernières études, 30% des personnes infectées risquent des complications. Il est également bon à savoir qu’afin de réduire les risques, il faut davantage protéger certaines personnes, comme les femmes enceintes, les nourrissons de moins de 12 mois ainsi que les personnes à faible immunité ou qui n’ont jamais été vaccinées. Malheureusement, on ne peut pas vacciner pendant la grossesse ni avant 6 mois de vie. C’est pour ça qu’il faut éviter que la maladie ne circule en nous faisant vacciner en temps et en heure. D’ailleurs, les personnes nées après 1970 qui n’ont pas reçus deux doses de vaccins contre la rougeole peuvent bénéficier du vaccin gratuit auprès des médecins qui participent au programme de vaccination ONE ou K&G.

→ Pour en savoir plus sur la rougeole, une brochure a été réalisée par vivalis.brussels

→ Vérifier son statut vaccinal avec Vivalis

Partager les bonnes informations, c’est primordial

Born in Brussels mesure toute l’importance de partager les bonnes informations, au bon moment ; la vaccination en fait partie. Plusieurs sensibilisations, auxquelles Vivalis a notamment pris part, ont été diffusées dans le passé : Épidémie de rougeole : Vous partez en vacances avec vos tout-petits ? Pensez aux vaccins !, Rougeole et coqueluche : des vaccins toujours gratuits pour protéger les tout-petits, Coqueluche et femmes enceintes : Vivalis insiste sur l’importance du rappel vaccinal ! ou encore Semaine mondiale de la vaccination : se protéger et protéger les autres, ça n’a pas de prix !