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Journée mondiale de la césarienne : une pratique qui se veut plus douce !

Born in Brussels profite de la journée mondiale de la césarienne pour évoquer cette intervention chirurgicale ; l’une des plus pratiquée dans le monde. Ne faisant pas toujours l’unanimité dans l’imaginaire du grand public – car elle présente certains risques ou que le désir maternel n’est pas toujours respecté ou encore qu’on la pratique parfois à l’excès –, la césarienne permet toutefois, lorsque c’est nécessaire, de donner la vie malgré tout. Heureusement, les pratiques évoluent et certains hôpitaux proposent à présent ce qu’on appelle la « césarienne douce ». On vous en dit plus !

Dans la grande majorité des cas, les césariennes se déroulent bien ! Il semble important de rappeler qu’elles sont généralement pratiquées quand nul autre choix n’est possible, pour assurer le bien-être de la maman et du bébé. Mais puisqu’il s’agit d’interventions chirurgicales, elles peuvent avoir des conséquences sur la mère : perte de sang plus importante, risque d’infections, peau à peau retardé, impacts émotionnels de type anxieux ou post-partum… Pour respecter un maximum le corps et le désir de la future maman, certains hôpitaux proposent désormais une « césarienne douce ». Cette approche moderne inclut une ambiance personnalisée, un peau à peau immédiat, une poussée maternelle active, ainsi qu’une politique de zéro-séparation afin de permettre directement le lien entre la maman et son bébé ; créant ainsi une expérience plus positive.

Une césarienne, ça se déroule comment ?

Une césarienne est une intervention chirurgicale consistant à extraire le bébé de l’utérus par une incision du bas du ventre (précisément au travers de la paroi abdominale et de l’utérus). L’intervention dure en général une trentaine de minutes. Lors d’une césarienne, la future maman est transférée au bloc opératoire où elle est allongée et consciente. Ensuite, l’anesthésiste endort uniquement le bas du corps pour permettre à la maman de participer à son accouchement. Après cela, le ou la gynécologue-obstétricien.ne pratique une incision horizontale d’une dizaine de centimètres dans le bas ventre, deux à trois centimètres au-dessus du pubis. Les muscles de la paroi abdominale sont alors écartés. C’est à ce moment-là que la maman est encouragée à pousser son bébé hors de l’utérus, dans les mains du.de la gynécologue-obstétricien.ne, un peu comme lors d’un accouchement par voie basse. Pour finir, lorsque bébé est sorti de l’utérus, il est déposé en peau à peau sur la maman. Pendant ce temps, l’équipe soignante referme l’utérus et la paroi abdominale.

Les avantages d’une césarienne douce

Depuis plusieurs années, certains hôpitaux proposent ce qu’on appelle une « césarienne douce ». La condition principale est que l’intervention chirurgicale doit être planifiée par l’équipe soignante et non pratiquée dans l’urgence. La césarienne douce comprend : une séance d’information, des échanges de questions-réponses permettant aux futurs parents de se préparer au mieux à l’événement à venir, une politique de zéro-séparation, une poussée maternelle active ou encore un peau à peau immédiat permettant ainsi aux parents de vivre une expérience positive. Il est également possible de choisir une musique d’ambiance personnalisée prévue pour le moment de la naissance. D’ailleurs, l’équipe médicale est spécifiquement formée pour ne pas faire trop de bruit durant l’intervention : conversations techniques, bruits des instruments, etc. Ceci, afin de permettre aux futurs parents de vivre ce moment délicat dans le respect de son intimité émotionnelle. L’équipe veille également à ce qu’aucun matériel technique ne gêne la pose rapide du bébé sur le ventre de la maman. Concernant les soins post-opératoires, ils sont donnés en salle d’accouchement pour favoriser un cadre le plus intime et le plus calme possible pour le nouveau-né.

→ Pour plus d’infos, rendez-vous au sein des hôpitaux bruxellois qui disposent d’un pôle mère-enfant : Hôpitaux avec maternité – Born in Brussels

À l’échelle mondiale…

Les dernières études sur le sujet démontrent que lorsque le taux de césarienne augmente et atteint les 10% sur la population mondiale, la mortalité maternelle et néonatale diminue. « Les conclusions de ces études témoignent de l’utilité des césariennes pour sauver la vie des mères et des enfants. Elles démontrent également que l’objectif prioritaire doit être de permettre aux femmes qui en ont besoin de bénéficier d’une césarienne, plutôt que de chercher à atteindre un taux particulier », déclare le Dr Marleen Temmerman, Directrice du Département OMS Santé et recherche génésique.

Samuel Walheer

Implantation d’un micro-pacemaker chez un nouveau-né, une première en Belgique !

Première en Belgique : un nouveau-né souffrant d’un rythme cardiaque extrêmement lent a bénéficié d’un dispositif sur mesure appelé micro-pacemaker. Coordonnée par le Service de cardiologie pédiatrique des Cliniques universitaires Saint-Luc, l’implantation s’est déroulée le 12 décembre dernier et fut une réussite ! Il s’agit d’une intervention très rare et qui, à l’échelle mondiale, a été réalisée seulement une cinquantaine de fois. Une merveilleuse nouvelle pour les heureux parents qui ont pu ramener leur bébé pour passer les fêtes en famille.

Dans un tout récent communiqué, les Cliniques Universitaires Saint-Luc racontent ce que l’on peut définir comme une prouesse médicale : l’emploi inédit d’un pacemaker chez un nouveau-né. L’hôpital explique : L’indication principale de la pose d’un micro-pacemaker est le BAV (Bloc auriculo-ventriculaire) congénital, un trouble du rythme cardiaque qui peut déjà survenir in utero. Cette pathologie touche la jonction électrique entre le haut (les oreillettes) et le bas (les ventricules) du cœur, ce qui entraîne un rythme cardiaque très lent avec des conséquences sur la croissance du fœtus puis du nouveau-né. 

Micro-pacemaker, maxi avantages

Les pacemakers traditionnels s’avèrent particulièrement imposants à l’échelle du corps d’un nourrisson. Outre la place occupée, ces dispositifs présentent des désavantages conséquents en termes de cicatrisation et des risques d’infection associés. Comme le fœtus présentait un rythme cardiaque extrêmement lent, un traitement transplacentaire a été administré dès 24 semaines de grossesse afin d’accélérer le rythme cardiaque, de réduire au maximum le risque de décompensation cardiaque, voire de mort in utero, et d’amener le fœtus le plus loin possible dans la grossesse, sous étroite surveillance médicale. Vu le risque important de naissance prématurée et de petit poids à la naissance, l’équipe médicale s’est tournée vers un appareillage jamais employé en Belgique : le micro-pacemaker de la firme « Medtronic ». 

Plus adapté au poids réduit du nourrisson, ce dispositif permet en outre de diminuer le temps d’hospitalisation, évitant de recourir à d’autres alternatives (traitement intraveineux par Isuprel, pacemaker temporaire) pour accélérer le cœur avant l’opération. Comme ce micro-pacemaker n’avait jamais été implanté en Belgique, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) a dû délivrer un accord. Peut-on lire dans le communiqué.

L’implantation constitue une véritable réussite !

La naissance a eu lieu 5 semaines avant le terme et a nécessité une coordination précise entre les équipes d’obstétrique, de néonatologie, de soins intensifs pédiatriques, de cardiologie pédiatrique, d’anesthésie et de chirurgie. L’intervention s’est déroulée immédiatement après la naissance. Une thoracotomie (petite ouverture entre les côtes) a été réalisée pour implanter la sonde, soit le fil électrique reliant le boitier du pacemaker au cœur. Le boitier a quant à lui été placé par incision abdominale. L’implantation constitue une véritable réussite : le rythme cardiaque de l’enfant est désormais normal. Après une hospitalisation de quelques jours aux soins intensifs pédiatriques puis en cardiologie pédiatrique, l’enfant a pu passer les fêtes de fin d’année dans sa famille. Il est régulièrement suivi en cardiologie pédiatrique.

Une cinquantaine de cas dans le monde

Première en Belgique, cette implantation reste rare à l’échelle mondiale : à peine une cinquantaine de cas rapportés, majoritairement aux USA. Ce micro-pacemaker vient désormais élargir l’éventail thérapeutique pour les nouveau-nés souffrant de troubles cardiaques. Il confirme toute l’importance des collaborations entre les firmes pharmaceutiques et le monde médical pour le développement d’alternatives pour les patients souffrant de pathologies rares et spécifiques, en particulier en pédiatrie.

Mis en ligne et adapté par Samuel Walheer

Isolement et précarité : le programme MIRIAM soutien les mamans-solos !

Pour soutenir les mères isolées qui vivent dans un contexte de pauvreté, il existe le programme MIRIAM. Son objectif ? Renforcer l’empowerment, à savoir l’autonomie des participantes, tout en réduisant leur isolement social. Pour les aider, des assistantes sociales sont désignées et appelées case manager. Celles-ci proposent aux mamans-solos, sur base volontaire, des séances individuelles et des ateliers collectifs, à raison d’une fois par semaine, pour un accompagnement d’une durée de 10 mois. La ministre en charge de la lutte contre la pauvreté avait d’ailleurs débloqué pas moins de 4,55 millions d’euros pour renforcer ce programme et ainsi permettre à 83 projets de voir le jour au sein de 43 CPAS. Un rapport a été publié.

L’équipe de Born in Brussels partageait, en fin d’année 2024, un article intitulé « L’importance de comprendre et soutenir les mamans solos dans leur(s) réalité(s) ! » faisant état de situations alarmantes dans lesquelles se retrouvent de nombreuses mamans-solos, une certaine méconnaissance de leurs droits sociaux ou encore des aides existantes pour améliorer leurs conditions. Parmi ces aides, le projet MIRIAM apporte un accompagnement qui semble porter ses fruits. Les bénéficiaires — des mères isolées vivant dans la pauvreté — suivent ainsi le programme proposant une approche holistique : prise en compte de dix domaines de vie de la personne ainsi qu’un suivi individuel et collectif. Quelques conditions doivent toutefois être remplies par les futures participantes : bénéficier du revenu d’intégration sociale (RIS) ou équivalent, avoir au moins un enfant à charge et être dans une situation de vulnérabilité.

J’ai vécu le projet MIRIAM comme une expérience humaine incroyable qui m’a permis de rentrer dans la vie des mamans et de partager avec elles énormément de choses. Au lancement du projet dans le quartier où j’allais intervenir, j’ai reçu de nombreuses demandes provenant de familles monoparentales ayant dû faire face à un manque de lien social. Elles avaient besoin d’être motivées afin de pouvoir augmenter leur empowerment, à savoir reprendre confiance en elles et redevenir autonomes. J’ai rencontré ces mamans une première fois individuellement pour leur présenter le projet et ensuite en groupe. Au fur et à mesure des rencontres, la réticence laissait place à une certaine réceptivité des mamans qui comprenaient les bienfaits du projet et son côté facilitateur pour leur vie. » Manel Mokni, case manager Miriam, Cpas de la ville de Bruxelles

MIRIAM, en quelques mots

MIRIAM est un projet d’intégration sociale de la ministre chargée de la Lutte contre la pauvreté et porté par le Service public fédéral de programmation Intégration sociale Accompagnement (SPP IS). Le projet a été lancé en 2015 pour permettre aux CPAS de lutter contre la pauvreté des mères isolées et bénéficiaires d’un revenu d’intégration. Comme expliqué sur son site, c’est l’UCLeuven-Limburg qui forme les case managers (assistantes sociales spécifiquement désignées). Tous les CPAS, petits et grands, peuvent envoyer leur candidature via des appels à projets et démarrer le programme MIRIAM à l’aide de fonds propres, voire un cofinancement. Dans tous les cas, le SPP IS apporte systématiquement son soutien, ainsi qu’un accompagnement adapté.

Les spécificités du projet

Le projet MIRIAM prend en charge des mères isolées en situation de pauvreté. Différents aspects de la vie peuvent amener ces femmes à voir leur situation se dégrader. Voilà pourquoi une équipe d’accompagnatrices propose une approche holistique :

  • Un accompagnement individuel d’une durée de dix mois (de septembre à juin).
  • Un coaching par une case manager par petits groupes composés de douze à quinze femmes.
  • Des séances de groupe ont lieu une fois tous les quinze jours.
  • Un accompagnement intensif et sensible au genre.
  • Une aide pour rompre avec l’isolement et la pauvreté.
  • Une autonomisation et une amélioration des chances d’intégration socioprofessionnelle.

J’ai rencontré ma case manager lors d’un entretien individuel et nous nous voyions toutes les deux semaines. Grâce à différentes activités, j’ai pu découvrir des endroits que je ne connaissais pas, alors que je vis à Bruxelles depuis presque neuf ans. C’est un projet qui m’a fortement aidée dans ma vie de tous les jours. Ma case manager était là pour me coacher mais c’est pratiquement devenu une amie à qui je pouvais me confier à tout moment. C’était un exemple pour toutes les mamans car elle était toujours disponible et elle ne cessait de nous encourager. Le projet MIRIAM a été bénéfique pour moi, je suis d’ailleurs toujours en contact avec les autres mamans. J’ai cependant trouvé la durée du programme trop courte car cela prend parfois plusieurs mois pour bien se sentir et pouvoir s’ouvrir à l’autre. » Sarah, maman-solo et bénéficiaire du programme MIRIAM.

Quelques chiffres

Selon le récent rapport rendu en fin d’année, le bilan est positif. En effet, pour l’année 2023-2024, le projet MIRIAM a vu le nombre de femmes accompagnées augmenter. Pas moins de 1.144 mamans-solos contre environ 988 l’année passée ont pu renforcer leur autonomie et réduire leur isolement social. En effet, Trois quart des mamans-solos ont participé au projet pendant toute l’année et celles qui ont abandonné l’ont fait pour des raisons pragmatiques : études, situation de crise ou déménagement. 76% ont signalé une amélioration globale de leur situation personnelle ; couvrant six domaines clés comme le logement, les finances et la santé. Une augmentation du nombre de CPAS participants est à observer, à savoir 44 contre 39. Le SPP Intégration sociale l’affirme : « Le nombre de participantes disposant d’un médecin traitant ou d’un dentiste attitré a augmenté respectivement de 6% et de 12% et que 17% de femmes supplémentaires se sont inscrites sur une liste d’attente pour un logement social grâce à leur participation à Miriam. »

→ Découvrir le rapport complet 2023-2024 du projet MIRIAM 

→ Pour plus d’informations sur le projet : question@mi-is.be ou +32 2 508 85 86 ou SPP Intégration Sociale

↓ Vidéo de présentation du projet MIRIAM ↓

Samuel Walheer

La Fondation Roi Baudouin en soutien aux organisations qui luttent contre la précarité infantile !

Pour débuter cette nouvelle année, l’équipe de Born in Brussels met en avant un acteur de changement au service de l’intérêt général et qui encourage de nombreuses associations ou causes humaines : La Fondation Roi Baudouin. D’après leur dernière étude, un constat alarmant démontre qu’en Belgique, 12,8 % d’enfants souffrent de déprivation matérielle. Cela signifie qu’ils manquent au quotidien d’au moins trois des 17 éléments considérés par l’UE comme essentiels à un développement sain et équilibré. 

Et comme chaque année, La Fondation Roi Baudouin met un poing d’honneur à lutter contre la précarité infantile qui touche tant de familles (surtout monoparentales). La FRB accompagne et soutient les associations en favorisant l’accès de tous les enfants aux services d’accueil de qualité, et ce dès le plus jeune âge. Elle encourage donc les services essentiels en renforçant les initiatives existantes, ou en devenir, pour l’avenir des adultes de demain et de notre société.

Depuis près de quinze ans, la Fondation Roi Baudouin agit pour améliorer les conditions de vie des enfants en situation de pauvreté et alerter sur leur situation. Fidèle à cet engagement, elle se mobilise pour la 12e édition de Viva for Life, la grande opération de solidarité de la RTBF qui vise à lutter contre la pauvreté des enfants en Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans ce cadre, la Fondation soutient des organisations qui travaillent au plus près des enfants et des familles en situation de précarité, et plus particulièrement, les services d’accueil de la petite enfance. Son objectif : renforcer l’impact de ces initiatives, au bénéficie des enfants et des familles confrontées à la précarité », peut-on lire sur le site de la Fondation Roi Baudouin.

{ Communiqué de la Fondation Roi Baudouin }

12,8 % des enfants souffrent de déprivation matérielle

Cette année encore, la mobilisation reste cruciale : les crises successives laissent de nombreuses familles avec enfants en proie à la précarité. Les dernières données publiées fin 2023 par la Fondation Roi Baudouin mettent en lumière une réalité alarmante : en Belgique, 12,8 % des enfants souffrent de déprivation matérielle (ils manquent au quotidien d’au moins trois des 17 éléments considérés par l’UE comme essentiels à un développement sain et équilibré). Cette situation impacte tous les volets de leur existence : santé, scolarité, développement (émotionnel, intellectuel, culturel, social) et même, leur avenir en tant que futurs adultes. Les familles monoparentales sont plus exposées au risque de déprivation, particulièrement celles à charge de la maman.

La petite enfance au cœur des priorités

Convaincue qu’investir dans la petite enfance est déterminant pour rompre le cercle vicieux de la pauvreté intergénérationnelle, la Fondation Roi Baudouin agit, aux côtés d’autres acteurs, pour favoriser l’accès de tous les enfants à des services d’accueil de qualité, dès le plus jeune âge : crèches, lieux de rencontre parents-enfants, activités extrascolaires, écoles maternelles plus attentives aux enfants défavorisés…. Investir dans ces services essentiels, qui soutiennent au mieux les enfants dans leurs premières socialisations et leurs premiers apprentissages, constitue un réel investissement pour l’avenir de la société.

Renforcer l’impact

Dans le cadre de Viva for Life, la Fondation Roi Baudouin accompagne et soutient les organisations sélectionnées pour les aider à renforcer l’impact de leur action auprès des enfants et de leurs familles. C’est le cas de l’asbl liégeoise Éclat de rire et son projet l’Escale bébé. Ce lieu chaleureux accueille les tout-petits pendant que leurs mamans se forment au français ou à la citoyenneté. Grâce au soutien de la Fondation, l’Escale bébé a pu se professionnaliser avec l’engagement d’une professionnelle de la petite enfance, véritable référente pour des enfants peu habitués à être en dehors du cercle familial. À la clé, un triple impact : pour l’association, qui renforce sa capacité d’action, pour les enfants qui bénéficient d’un accueil de qualité et pour les mamans, qui peuvent faire leurs premiers pas vers la formation et l’autonomie.

→ Vers la Fondation Roi Baudouin

Partagé par Samuel Walheer

Récap sur les sujets qui ont marqué le secteur périnatal en 2024 !

À tous nos lecteurs, professionnel.le.s du secteur périnatal, (futurs) parents, parents-solos, associations d’aides aux familles et, bien entendu, à tous les enfants, bébés et nouveaux-nés, l’équipe de Born in Brussels vous souhaite d’ores et déjà de magnifiques fêtes de fin d’année ! Et cette année encore, l’actualité périnatale fût riche et toujours très florissante. Nous y prêtons une attention particulière afin de vous partager des sujets d’actualité toujours pertinents et de qualité. Pour accueillir 2025, nous tenons à vous offrir une sélection de nos articles, triés sur le volet, publiés dans le courant de l’année et que vous pourrez ainsi (re)découvrir. Bonne lecture et… à l’année prochaine !

Pour rappel, Born in Brussels traite des sujets d’actualité autour de la périnatalité : aspects médicaux, psychologiques, pratiques, administratifs ou encore juridiques simplifiés. Selon les thématiques abordées, les liens vers les organismes ou les acteurs sont toujours référencés afin d’apporter des informations pluridisciplinaires. Par ailleurs, en tant que site à destination des (futurs) parents, Born in Brussels édite chaque mois une newsletter appelée Bib News. Pour l’heure, voici notre sélection des meilleurs articles, parmi les 98 articles écrits dans le courant de l’année.

Les gîtes de naissance : obligatoires dans les maternités bruxelloises à partir de septembre 2024

C’est officiel, dès septembre 2024, tous les hôpitaux bruxellois devront intégrer un gîte de naissance au sein de leur maternité. Si cela n’est pas faisable, certains de leurs espaces devront toutefois rester disponible aux des sages-femmes indépendantes et médecins généralistes pour accueillir ce type d’accouchement. L’idée est simple : permettre aux femmes enceintes d’accoucher de manière naturelle, se sentir comme à la maison tout en conservant la possibilité d’une médicalisation.

→ Donner le choix aux futures mamans

Le « Social Freezing » : une alternative encourageante pour devenir maman selon une étude

Le « Social Freezing » ou la pratique de congélation des ovocytes, vient de faire l’objet d’une étude menée par Brussel IVF, centre de reproduction humaine de l’UZ brussel. Les résultats démontrent que 41% des femmes ayant fait décongeler leurs ovules après l’âge de 40 ans ont pu avoir un enfant. Face à ce taux de réussite criant, force est de constater qu’il y a un réel espoir et une vraie perspective d’avenir pour les femmes célibataires et désireuses d’être un jour maman. Bien que méconnue pour certains, cette pratique tend à devenir de plus en plus courante.

→ Découvrir l’étude à ce sujet

« BCEE », premier centre belge francophone reconnu pour traiter l’endométriose

Jeudi 28 mars prochain, ce sera la journée mondiale de l’endométriose ! Born in Brussels a décidé de parler de cette maladie gynécologique complexe qui touche une femme sur dix en Belgique. Tout récemment, le Service de gynécologie et d’andrologie des Cliniques Saint-Luc a été reconnu par la SRC (Surgical Review Corporation)  en créant son centre d’excellence multidisciplinaire pour l’endométriose (BCEE). Une accréditation qui fait suite à un travail de longue haleine pour soulager le quotidien de toutes les femmes encore nombreuses à être atteintes par la maladie hormono-dépendante.

→ « Autant d’endométriose que de femmes enceintes »

Sortie littéraire : un bijou qui exprime enfin ce que c’est vraiment d’« Être mère »

Sous la houlette de l’écrivaine Julia Kerninon, six autrices et mères ont pris la plume pour exprimer la dure et douce expérience, l’immense complexité, le troublant paradoxe qui se cache derrière la maternité. « Être mère » est un bijou sorti en avril 2024 aux éditions l’Iconoclaste. Il vous transperce et vous emporte dans ce monde étrange et fascinant. Il dit enfin la vérité, sans concession, sans tabou. Born in Brussels l’a lu pour vous.

→ Une lecture qui prends par les émotions

« Le baromètre des parents 2024 » de la Ligue des famille tire (à nouveau) la sonnette d’alarme !

Publié tous les deux ans, le « baromètre des parents » est un outil précieux réalisé par La Ligue des familles et partagé en collaboration avec des médias nationaux dont Le Soir et la Rtbf. L’objectif de ce bisannuel est à la fois d’informer les pouvoirs publics de la détresse de beaucoup (trop) de familles belges et également de récolter leurs demandes au vu des prochaines élections. Un manque cruel de places en crèche, une précarité des foyers à bas revenus, une demande de congé de paternité égal au congé de maternité ou encore une difficulté financière pour les parents séparés. Ce sont là quelques-uns des sujets abordés dans ce baromètre socio-économique et qui montrent une réelle souffrance de certains parents.

→ Pour en savoir plus sur le baromètre

«Psychopathologie périnatale et petite enfance» : une toute nouvelle formation pour les professionnels du secteur

C’est l’une des dernières formations proposées par l’ULB HeLSci (Health and Life Science Continuing Education), le « Certificat d’Université en psychopathologie périnatale et petite enfance ». Cette formation qualifiante s’adresse aux professionnel.le.s qui souhaitent approfondir leurs compétences dans le domaine de la périnatalité et de la prise en charge des troubles psychopathologiques dans le secteur de la petite enfance. En pratique, il s’agit de six modules, délivrés sur deux journées par mois étalés sur un an. Avec l’intervention de différents professionnels, la formation débute dès novembre 2024, en présentiel, et s’intéresse aux périodes depuis la grossesse jusqu’à l’entrée en maternelle. Les pré-inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes.

→ Une formation centrée sur le développement du bébé

Prédire l’accouchement prématuré, ce sera bientôt possible (et révolutionnaire !)

Découverte révolutionnaire dans le monde périnatal : la prédiction de l’accouchement prématuré à 7 jours près. Céline Mehats, directrice de recherche à l’Inserm (Institut de santé et de recherche médicale) et spécialiste de l’accouchement et de la prématurité à l’Institut Cochin à Paris, s’est récemment confiée au micro du podcast « Naître » de France Inter sur cette avancée médicale majeure. Les résultats finaux devraient voir le jour en 2027.

→ Un enjeu majeur de santé publique

Femmes enceintes : un nouveau programme d’accompagnement psychosocial va voir le jour

Un programme national et inédit, intitulé « soins intégrés pour les femmes enceintes », vient tout récemment d’être approuvé par le Comité de l’assurance Inami (Institut national d’assurance maladie-invalidité). L’objectif ? Permettre un accès aux soins et un accompagnement aux femmes enceintes qui présentent des vulnérabilités psychosociales durant les 1.000 premiers jours. Par la suite, les autres programmes devraient cibler toutes les autres mamans et leurs enfants afin de proposer un accompagnement adapté aux besoins des familles.

→ L’importance des 1.000 premiers jours…

Santé publique : reportage sur l’impact des écrans chez les tout-petits !

« Écrans, malbouffe, sédentarité – Alerte rouge sur la santé de nos enfants » est une enquête menée en France et partagée par la Rtbf. La moitié du reportage met en lumière les dangers des écrans auxquels sont confrontés les enfants et ce, dès leur plus jeune âge. En effet, cela mettrait à mal le développement de leur cerveau, leurs interactions sociales ou encore leur sécurité affective. Pire encore : les effets seraient également visibles sur leur état de santé physique, impliquant de la sédentarité ou même de la malnutrition. L’enquête est disponible jusqu’au 1er décembre 2024 sur la plate-forme gratuite RTBF Auvio.

→ Bon ou mauvais, que dit l’étude ?

La santé mentale périnatale sous la loupe : bientôt une rubrique dédiée sur Born in Brussels

Pour la journée mondiale de la santé mentale, Born in Brussels est sur le point de publier un dossier intitulé « Santé mentale périnatale ». Il est rédigé en collaboration avec Bru-stars et développé dans le cadre de la nouvelle politique en la matière. L’objectif, autant pour les (futurs) parents que pour les professionnel.le.s de la périnatalité en Région bruxelloise, est de mieux s’y retrouver en ayant toutes les informations pertinentes sous la main ; rassemblées sur une seule et même plateforme. 

→ Une nouvelle rubrique bien nécessaire !

« Solem » : offrir des chances égales de réussite aux tout-petits dès la maternelle !

À l’initiative de Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) et de l’Université de Liège, le projet « Solem » – Soutenir et Observer le Langage de l’Enfant en Maternelle – a été conçu pour les tout-petits de la maternelle. Développé par des chercheuses logopèdes, des agents des CPMS (Centres psycho-médico-sociaux) et des enseignants, le dispositif cherche à aider les enfants à développer leur langage et à leur offrir des chances égales de réussite afin de les préparer au mieux à l »École des Grands ». La méthode favorisera également le bien-être ainsi qu’une réussite éducative et socio-professionnelle pour tous ces adultes de demain.

→ Pour en savoir plus sur le projet

 

L’importance de comprendre et soutenir les mamans solos dans leur(s) réalité(s) !

Bruxelles compte près de 68.000 familles monoparentales dont 86% sont des mamans solos. 1 enfant sur 3 grandit dans cette réalité. Pour ces familles, trouver un équilibre n’est pas toujours simple puisqu’il faut faire face, seules, à différentes difficultés : logement, emploi, finances. Pour joindre les deux bouts, les mamans solos peuvent compter sur différentes aides ; mais comment s’y retrouver ? Pour en savoir plus, l’équipe de Born in Brussels a tout récemment participé à une rencontre avec des acteurs et actrices du secteur associatif et du monde politique.

→ Elles ne sont pas seules !

L’équipe de Born in Brussels, Emmanuelle, Sofia et Samuel