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Les sages-femmes appellent au déconventionnement, pour un meilleur remboursement des soins

Les sages-femmes sont en colère ! La publication d’une nouvelle convention pour la profession, approuvée le 24 février dernier, ne les satisfait pas du tout. Face à cette impasse, elles appellent à un mouvement de déconventionnement massif, qui pourrait bouleverser l’organisation actuelle des soins.

Aucune modification n’a été faite par rapport au dernier texte, qu’on avait déjà dénoncé”, regrettent les fédérations professionnelles ; l’Union professionnelle des sages-femmes belges (UPSFB) en tête.

Une convention jugée insuffisante

En effet, en 2024, les Unions professionnelles avaient déjà dénoncé la précédente convention, estimant qu’elle ne permettait pas aux sages-femmes de subvenir à leurs besoins. Pourtant, malgré les revendications, la nouvelle convention ne contient aucun changement. Et ce n’est pas faute d’avoir tapé plusieurs fois sur le clou ! Depuis plusieurs années, les sages-femmes alertent sur le sous-financement chronique de leur profession. Malgré de nombreuses actions et négociations, rien ne semble bouger. “C’est le moment d’envoyer un message fort, de se montrer solidaires, pour ensemble rendre les soins accessibles à toutes, tout en pratiquant des tarifs qui permettent de nous respecter également !”, insistent les fédérations.

Un enjeu de taille : atteindre 40 % de non-conventionnement

Les sages-femmes ont jusqu’au 26 mars pour choisir de se conventionner ou non. L’objectif affiché par les unions professionnelles est clair : atteindre un taux de non-conventionnement de 40 %. Pourquoi ce chiffre ? Actuellement, les patientes des sages-femmes non conventionnées ne sont remboursées qu’à 75 % par l’assurance maladie. En atteignant le seuil des 40 %, les soins des sages-femmes, qu’elles soient conventionnées ou non, seraient remboursés à 100 %. C’est pourquoi l’UPSFB mène une intense campagne de sensibilisation et multiplie les rencontres depuis plusieurs semaines.

Pas mal d’hôpitaux se posent la question d’autoriser les sages-femmes à se déconventionner, indique l’UPSFB. De nombreuses membres l’ont déjà fait depuis le 24 février.”

Une solidarité francophone et flamande

Traditionnellement, le secteur des sages-femmes est très largement conventionné, à 97-98 %. Mais cette fois, le mouvement prend de l’ampleur des deux côtés du pays. L’UPSFB et son homologue flamande, la Vlaamse Beroepsorganisatie van Vroedvrouwen (VBOV), avancent main dans la main. “On est sur la même longueur d’onde”, assure l’UPSFB. La VBOV a elle aussi appelé ses membres à se déconventionner.

Le verdict le 27 mars

Le 27 mars, l’INAMI procédera au comptage des sages-femmes non conventionnées. Ce résultat déterminera la suite du mouvement et son impact sur le remboursement des soins. D’ici là, la pression monte et les sages-femmes doivent faire un choix qui pourrait redéfinir l’avenir de leur profession.

Plus d’infos sur le site de l’UPSFB

 

Sofia Douieb

Famille·S : outil ludique à découvrir ; ode à la pluralité des modèles familiaux

La Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial (FCPPF) vient de révéler son nouvel outil pédagogique intitulé Famille·S. Sous forme de 78 cartes illustrées, imaginées par l’artiste Prisca Jourdain, ce support permet d’explorer avec les plus jeunes la pluralité des modèles familiaux et des situations de vie, loin des stéréotypes traditionnels.

Avec cet outil pédagogique, la FCPPF incite ses utilisateurs à se poser des questions :

 Et si on voyageait au pays des familles ? Et si on allait à la découverte de ce qui fait famille, de ce qui compte vraiment pour se sentir une famille ? Et si on quittait en imagination sa famille pour entrer dans celle de l’autre ? Et si la famille était un paysage ? Un objet ? Et si… » 

Une famille, des familles : des réalités multiples

Exit le modèle unique de « LA » famille ! Aujourd’hui, la réalité familiale se décline sous de nombreuses formes : monoparentale, recomposée, homoparentale, d’accueil, d’adoption, ou encore choisie. Certaines familles sont un espace de protection et de dialogue, tandis que d’autres peuvent être marquées par des tensions ou des silences. Famille·S invite à observer et à comprendre cette diversité, sans idéalisation ni tabou.

Un outil au service de l’EVRAS et de l’inclusion

Conçu d’un côté pour les professionnel·les de l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS), les enseignant·es, animateurs et animatrices jeunesse, et d’un autre côté pour les parents et tuteurs, Famille·S favorise des discussions ouvertes sur les relations affectives et la place de la famille dans la construction identitaire. L’outil a été pensé pour être accessible à toutes et tous, y compris aux personnes porteuses de handicap ou de troubles DYS, grâce à l’absence de texte et à des illustrations intuitives.

Un support accessible à tous les âges

Si Famille·S s’adresse principalement aux enfants, il peut être utilisé avec des adolescent.e.s et des adultes pour aborder la thématique des familles sous un angle ludique et bienveillant. En ouvrant un espace de parole et de réflexion critique, cet outil permet à chacun et chacune d’exprimer sa perception de la famille et d’explorer d’autres modes d’organisation familiale, souvent méconnus ou invisibilisés.

→ Disponible au prix de 25€, Famille·S peut être commandé en ligne sur le site de la FCPPF

Quelques mots sur la FCPPF

La Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial est un organisme qui assure deux missions principales :

  • La représentation de 26 centres de planning familial affiliés sur le territoire de la Fédération Wallonie – Bruxelles ;
  • La production d’outils pédagogiques et/ou de services en lien avec l’EVRAS (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle).

La FCPPF précise sur son site : « Par ses actions, la Fédération s’engage à donner à chaque citoyen·ne des outils pour aborder sa vie adulte comme sujet sexué et désirant dans le respect de soi et de l’ouverture à l’autre. Elle s’engage également à fournir aux collectivités des outils pour favoriser une prise de conscience et une réflexion sur les valeurs véhiculées dans la société. »

Sofia Douieb

Épidémie de rougeole : Vous partez en vacances avec vos tout-petits ? Pensez aux vaccins !

Des épidémies de rougeole touchent actuellement plusieurs pays en Europe et ailleurs dans le monde, comme au Maroc ou en Turquie. Si vous êtes parents de jeunes enfants, pensez à vérifier leur vaccination contre cette infection virale extrêmement contagieuse, surtout si vous voyagez. Car les conséquences sur leur santé peuvent être gravissimes.

Nous vous l’annoncions au sein d’un article publié en septembre dernier : à Bruxelles, du fait du nombre trop important d’enfants non vaccinés, les cas de rougeole ont connu une forte augmentation. Des chiffres qui vont à l’encontre des bienfaits prouvés de la vaccination, comme le déclare l’UNICEF : “En 50 ans à peine, nous sommes passés d’un monde où la mort d’un enfant était une crainte de beaucoup de parents à un monde où chaque enfant, s’il est vacciné, a une chance de survivre et de s’épanouir”. Si l’épidémie s’est calmée depuis l’été passé, de nouveaux cas sont à nouveau apparus en ce mois de janvier. L’épidémie de rougeole qui sévit dans plusieurs pays vers lesquels nous voyageons régulièrement doit d’autant plus alerter les parents et les sensibiliser à la vaccination urgente de leur enfant ; surtout s’ils prévoient de partir en vacances à l’étranger.

Vaccins et rappels de vaccins pour les enfants

Les enfants sont exposés aux mêmes risques de santé que les adultes, mais les conséquences peuvent être plus graves. Pour réduire le risque d’infection par la rougeole des nourrissons et des enfants qui se rendent dans un pays où sévit une épidémie de rougeole, l’Institut de Médecine Tropicale insiste sur la vaccination :

  • Pour les nourrissons entre 6 et 12 mois, il est recommandé d’offrir un vaccin précoce. Ce vaccin ne compte pas comme une vaccination complète mais offre une protection à court terme. Après cette dose, ils doivent recevoir leur deux vaccinations « normales », à 12 mois et entre 7 et 9 ans.
  • Pour les enfants entre 18 mois et 9 ans, , il est recommandé d’avancer la deuxième dose.

Les pays concernés

De nombreux pays à travers le monde sont concernés par cette épidémie et sur plusieurs continents. Pour les parents qui auraient décidé de partir au soleil, le Maroc ou la Turquie sont notamment touchés. Pour ceux qui préfèrent la neige, l’Autriche, la Suisse ou l’Italie sont des pays où il faudra rester vigilant. La Roumanie est également concernée. L’Institut de Médecine Tropicale suggère : « Soyez vacciné avant de vous rendre dans un pays de ces pays, sauf si vous avez déjà eu la rougeole avant ».

 → Liste complète des pays concernés 

Quelques mots sur la rougeole

Pour rappel, la rougeole est une infection virale extrêmement contagieuse qui se transmet par voie aérienne. Elle se manifeste spécifiquement par de la fièvre et l’apparition de tâches rouges sur la peau. Les personnes les plus à risque d’être touchées par cette infection sont les enfants de moins de 10 ans. Selon les dernières études, 30% des personnes infectées risquent des complications. Afin de réduire les risques, il faut davantage protéger certaines personnes comme les femmes enceintes, les nourrissons de moins de 12 mois ainsi que les personnes à faible immunité ou qui n’ont jamais été vaccinées. Malheureusement, on ne peut pas vacciner pendant la grossesse ni avant 6 mois de vie. C’est pour ça qu’il faut éviter que la maladie ne circule en nous faisant vacciner en temps et en heure. Les consultations ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) et K&G (Kind&Gezin) sont accessibles gratuitement jusqu’à 6 ans pour tous les enfants. Il est aussi possible de se faire vacciner sans mutuelle. Le vaccin est également gratuit auprès des pédiatres et médecins participants (la consultation reste payante). Les personnes nées après 1970 qui n’ont pas reçus deux doses de vaccins contre la rougeole peuvent bénéficier du vaccin gratuit auprès des médecins qui participent au programme de vaccination ONE ou K&G.

→ Pour en savoir plus sur la rougeole, une brochure a été réalisée par vivalis.brussels

Sofia Douieb

Tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales : prenez part à la lutte !

Le 6 février, c’est la Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines (MGF). Le GAMS et d’autres associations de lutte unissent leurs voix pour sensibiliser, informer et agir pour mettre fin aux MGF. Pour l’occasion, la projection du documentaire coup de point « Koromousso – Grande Sœur » aura lieu dans plusieurs villes du pays. En Europe, la campagne End FGM est lancée.

Comme expliqué sur le site du GAMS (Groupe pour l’Abolition des Mutilations sexuelles Féminines) :« En Belgique, plus de 35 000 filles et femmes sont concernées par les mutilations génitales féminines (MGF). Bien que le pays soit souvent cité en exemple pour ses efforts (prévalence, prise en charge multidisciplinaire, formations, protocoles hospitaliers), des défis importants demeurent, notamment pour mieux informer les familles venues par regroupement familial et renforcer la prévention et l’accompagnement en Flandre, une région sous-dotée en ressources dédiées à cette problématique. »

« Koromousso – Grande Sœur », documentaire coup de poing sur les MGF

La première diffusion de ce documentaire de Habibata Ouarmé, canadienne d’origine ivoiro-burkinabée et de son compagnon, Jim Donovan, s’est tenue en 2023 au Human Rights Watch Film Festival. Ils y suivent le parcours de reconstruction de femmes excisées. Habibata, devant la caméra, joue le rôle de grande sœur − de Koromousso − pour ces guerrières sur le chemin de la guérison. La chirurgie reconstructive est notamment évoquée au travers de Safieta Sawadogo, l’une des protagonistes du film. Cette avancée médicale permet aux femmes victimes d’excision de se réapproprier leur corps, leur sexualité et leur liberté.

Projection de « Koromousso – Grande Sœur » et débat à Bruxelles le 6 février à 18h45 au cinéma Vandôme (réserver ici)

L’excision en Belgique

En Belgique, contrairement au Canada (lieu du documentaire), l’opération de reconstruction est accessible et les démarches chirurgicales sont totalement remboursées. En effet, depuis le 1er mars 2014, la prise en charge de la reconstruction chirurgicale post-excision est totalement remboursée par la mutuelle en Belgique. Le Centre Médical d’Aide aux Victimes de l’Excision, CeMaViE, du CHU Saint-Pierre, est un lieu multidisciplinaire dédié à l’accompagnement des femmes avec des complications physiques, sexuelles et/ou psychologiques liées aux MGF. Le processus vers une guérison peut être long et fait remonter des traumatismes parfois ancrés de manière inconsciente. C’est pourquoi un suivi psychologique est nécessaire dès le départ. Le GAMS est aussi une référence pour l’accompagnement psycho-social, la prévention, la recherche et les conseils juridiques sur les MGF en Belgique et ce depuis 1996.

Campagne européenne End FGM

Participant à la campagne européenne End FGM, les membres du GAMS se sont exprimés au Sénat le 5 février 2025. Le thème de l’intervention : « Vers l’abandon de l’excision, pour une approche nationale coordonnée ». L’idée de la campagne est de coordonner les efforts de tous pour éradiquer l’excision en Europe (et partout dans le monde évidemment). C’est pourquoi plusieurs événements ont lieu dans divers pays afin de taper sur le clou. Sur le site de End FGM, on peut lire : « Cette semaine est l’occasion de réaffirmer notre engagement à mettre fin aux mutilations génitales féminines et de lancer notre campagne annuelle. Plusieurs événements rassemblent des défenseurs, des décideurs politiques, des professionnels et des jeunes activistes pour faire avancer la conversation, sensibiliser et pousser à une action significative pour mettre fin aux MGF !’

Podcast « Toutes entières »

Pour en savoir plus sur les actions du GAMS, un podcast appelé « Toutes entières » a été créé récemment. En plusieurs épisodes, les différents volets d’actions de l’association sont décrits et détaillés. L’épisode 6 nous intéresse particulièrement, car plusieurs spécialistes parlent notamment des ateliers de préparation à la naissance et du soutien offert par le GAMS aux femmes enceintes excisées, tant émotionnellement que pratiquement. Le suivi médical est le même que pour toute maman, mais il peut être renforcé si nécessaire en fonction de la situation de la femme. Des interventions médicales, en cas de séquelles spécifiques, peuvent faciliter la mise au monde du bébé. Un accompagnement psycho-social est parfois nécessaire, selon le ressenti et les besoins. En ce sens, le GAMS effectue un suivi spécialisé pour les mamans excisées : suivi de la grossesse, accompagnement psycho-social à la demande et préparation à la naissance. Les entretiens individuels de premier accueil et orientation ont lieu sur rendez-vous au siège social de Bruxelles.

Prendre rendez-vous dans les bureaux du GAMS à Bruxelles 

Sofia Douieb

HAMAC, projet qui accompagne les enfants de parents solos, change de nom et devient CABANE

HAMAC devient CABANE ! Ce projet récemment sauvé par La ligue des familles permet à des enfants de familles monoparentales d’être pris en charge quelques heures ; offrant ainsi du répit aux parents solos. « Pourquoi CABANE ?, interroge La ligue sur sa page Facebook. Parce qu’elle évoque un lieu universel d’aventures, de sécurité et de partage. Un espace où se construisent des liens uniques entre enfants, parents et bénévoles, à travers des moments de découvertes et de souvenirs précieux. »

Au sein d’un précédant article , l’équipe de Born in Brussels évoquait le sauvetage, in extremis, de l’asbl HAMAC par La ligue des familles. C’était déjà en mars 2024. Un peu moins d’un an plus tard, La ligue annonce ce changement de nom et de logo. La vision et l’objectif sont les mêmes, mais l’appellation est désormais différente, pour marquer le fait que le projet a été repris et qu’il se renouvelle pour accompagner encore plus d’enfants de familles monoparentales.

Le projet CABANE, c’est quoi au juste ?

L’idée du projet CABANE (exactement comme le faisait l’asbl HAMAC) est de proposer à un.e bénévole de prendre en charge un.e enfant issu.e d’une famille monoparentale durant quelques heures par semaine ; sur une durée d’un an. L’accompagnant.e et la famille peuvent ensuite décider de renouveler l’expérience ou de poursuivre la relation librement. Le projet CABANE vise ainsi à créer des liens durables et enrichissants entre des parents solos, leurs enfants et des accompagnant.e.s bénévoles, habitant dans le même quartier. Des moments de rencontres, de complicité, de répit pour des parents surmenés…

Changement de nom, mais pas d’identité

Certes, HAMAC devient CABANE, mais ce n’est pas pour autant que l’offre d’accompagnement se modifie. Le lien entre le hamac et la cabane est littéralement assez similaire, comme l’explique La ligue des familles : « HAMAC, c’était déjà une invitation au lâcher-prise, au repos, et à prendre du temps pour soi. Comme un doux balancier sous les arbres, il portait en lui une promesse de bien-être et de sérénité. HAMAC, c’était l’espace offert à l’enfant pour reprendre son souffle, se recentrer et rêver, soutenu par ses deux piliers : son parent et sa/son bénévole accompagnant·e. Avec CABANE, on se plonge encore et toujours dans l’univers de l’enfance, de la découverte et de l’aventure. La cabane n’est pas seulement un endroit où se poser : c’est un lieu à construire, à imaginer, un refuge qui abrite à la fois nos rêves et nos besoins fondamentaux de sécurité. »

Nombre record de familles monoparentales à Bruxelles

Bruxelles compte 65.000 familles monoparentales dont les parents solos sont majoritairement des femmes. Cela représenterait environ une famille bruxelloise sur trois ! Souvent fragiles, ces familles ont bien besoin de soutien (financier, matériel, psychologique, etc.). Pour cela, il existe notamment un site d’information, un centre spécifique, ou encore Le petit vélo jaune qui offre un encadrement bénévole pour les parents, mais cela reste peu comparé à l’étendue des besoins de ces familles. De plus, ces aides sont plutôt centrées sur les parents solos que sur leurs enfants. C’est exactement là qu’intervient CABANE, un projet bel et bien essentiel dans le paysage bruxellois. 

Sofia Douieb

 

​→ Si vous souhaitez faire partie de l’aventure CABANE (en tant que bénévole ou parent solo),vous pouvez contacter Hélène Bougaud, chargée de projet, à l’adresse suivante h.bougaud@liguedesfamilles.be ou à ce numéro 02/ 507 72 19

→ Deux rencontres-info sont organisées par mois : le deuxième lundi du mois, de 18h à 19h, au 109 avenue Émile de Béco à Ixelles OU le dernier vendredi du mois, de 12h30 à 13h30 en ligne.